Extrait de « Pour une Poigné d’Ivoire »

J'aime les débuts. C'est là que tout se décide. On a la démarche pataude, le verbe peu assuré, et le cerveau ankylosé. On cherche à tromper son monde alors que nos yeux trahissent la peur de l'échec et que l'on cherche vainement à masquer les frissons honteux en ajustant des vêtements devenus trop larges. Mon travail de chasseur de trafiquant d'espèces animales commença avec un rôle d'usurpateur pour lequel je ne semblait vraiment pas taillé. Et pourtant, j'allais par la…

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