De l’anonymat

Non, anonymat, jamais je ne t'ai aimé. Je t'ai utilisé avec lâcheté, certes, mais jamais tu n'as trouvé digne place dans ma conscience. J'avais recours à tes services honteusement, tel le voleur qui s'assure que personne n'observe. Tu ne m'as jamais rendu meilleurs, anonymat. Au contraire. Tu es la voie royale de l'oubli, le chemin qui serpente vers ce qui jamais n'existera. Tu donnes raison à la mort, affirmant que nos actions sont vaines, que tout n'est que vanité sous…

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