Un rapport douloureux

Quelques heures avant la parution de preuve de vie de 16 otages aux mains des FARC les autorités ont publié les conclusions du rapport sur la mort des 11 députés assassinés par les FARC en juin dernier.

Les 11, prisonniers depuis plusieurs années, ont tous été tué par des balles de fusil AK47, l’arme favorite de la guérilla. Le rapport explique même que plusieurs ont été tué à  3 mètres alors que se lavaient. Il conclut alors qu’il n’existe aucun doute sur les raisons de la mort et de l’identité des tueurs. Les FARC sont responsables, aucun autre type de balles n’a été découverte.

Il reste cependant un doute sur les conditions. Les FARC avaient mentionné le fait qu’une attaque avaient lieu et que les attaquant n’étaient pas des militaires. Fait confirmé ensuite, l’armée n’était pas dans la région. Les paramilitaires? ils ont vite été mis hors cause, car ils n’ont jamais été capable d’attaquer la guérilla de front et surtout dans cette région très difficile.

Le gouvernement a alors émis la possibilité que se soit 2 front de la même guérilla qui se sont fait mutuellement peur et ont éliminé leurs prisonniers, accomplissant leur ordre. Cette option n’est évidemment pas à  exclure, mais connaissant la maîtrise de la communication des FARC on peut douter.

La dernière option, qui est volontairement oubliée est celle d’une attaque de la part du département search and rescue de l’ambassade des USA. Depuis 2003 un contrat entre le gouvernement des USA et l’entreprise DynCorp (qui se charge aussi de la fumigation) a mis en place une équipe de soldats privés dont la tâche principale est d’aller chercher les otages, et plus particulièrement les 3 étasuniens enlevé en 2003.

La connaissance des conditions du massacre serait un argument (ou non) de plus pour soutenir l’échange humanitaire. Bien que cela ne change rien ni sur le sort des otages ni sur la cruauté des FARC, cela pourrait être un exemple de plus contre le sauvetage armé des otages, car certains continuent à  douter du bien fondé d’une négociation.

Il est bon de se rappeler quelques éléments:

– les FARC demande la libération de 500 prisonniers. 50 otages contre 500 guérilleros. Les 50 otages sont séquestré depuis 5 ou 10 ans et n’ont aucune chance de sortir vivant sans l’échange humanitaire. Les 500 guérilleros seront tous libre dans moins de 5 ans. Les condamnations, avec les remises de peine etc, vont très rarement au delà .

– Le gouvernement colombien ne veut pas voir les FARC profiter de l’événement pour en tirer trop de bénéfice politique, d’où l’exclusion de Chavez du processus. Mais en tournant autour du pot depuis 2 ans ils n’ont fait que donner la possibilité aux FARC de se montrer partout.

– Les FARC demande la démilitarisation d’une zone pour effectué l’échange. Même si d’un point de vue de souveraineté interne ceci est impensable pour un État, le faire pendant un mois ne changerai pas grand chose en terme pratique. Les militaires n’auront aucun mal à  le reprendre ensuite. Leur supériorité technique commence a être vraiment réelle.

– Pour l’évolution du conflit, l’échange humanitaire ne changera rien. Les militaires pourront continuer à  attaquer les FARC. On pourra toujours considérer les FARC comme des monstres. Ils enlèveront sûrement d’autres gens, mais avec beaucoup plus de difficulté qu’il y a 6 ans. Personne, bien que cela serait souhaitable aussi, n’est obligé de négocier plus que juste cet échange.

Les otages retrouveraient une liberté bien méritée. Mais pour l’instant à  Bogotà¡ ou dans les montagnes colombienne, on tergiverse, hésite, teste et tente. On fait de la rhétorique ou de la résistance.

Des preuves de vie des otages

ingrid-betancourt.jpgDes photos et vidéo de 16 otages, dont Ingrid Betancourt ont été interceptée par l’armée alors que des membres FARC s’apprêtaient à  les transmettre à  Chavez avant dimanche.

Une preuve de vie qui arrive à  point et qui démontre que le travail de médiation avançait, comme l’a dit et répété Piedad Cordoba.

Si il est impossible de justifier le scandale de Chavez, ces preuves de vie et surtout le fait que les FARC étaient, pour une fois, en train de faire un brin d’effort, remet en question la réaction d’Uribe. Il est aujourd’hui clair que le coup de téléphone au général fut l’excuse bien choisie pour arrêter la médiation, mais la vrai raison est, sans aucun doute, la trop grande publicité qui se faisait autour des FARC grâce à  Chavez et qui, ici, est très mal perçue.

C’est événement risque fort de raviver encore plus les tensions entre le 2 pays, les preuves étaient destinées à  Chavez et devaient arriver avant dimanche… grande journée électorale au Venezuela.

Maintenant qu’un retour en arrière est impossible, Chavez est hors-jeu de manière définitive, il va falloir être vraiment patient pour voir d’autres avancées. On voit mal les FARC et Uribe négocier directement… Il reste bien sûr Piedad Cordoba, mais pour ça il faudrait peut être penser à  lui retirer son accusation de traîtrise à  la patrie…

Coup bas de la mafia argentine & rupture de relations blogosphériques

Ce post n’a rien à  voir avec la Colombie, encore moins l’Argentine. Si vous voulez y comprendre quelque chose il faut non seulement suivre ce blog depuis quelques temps mais aussi une bonne partie de ceux qui sont en lien dans la colonne de droite ici même. Toutes références et comparaisons avec l’actualité sont non voulues.

La guerre était passée, les relations étaient très diplomatique malgré des tensions passagères. Les relations blogoshérique franco-colombo-argentino-héveltique fonctionnaient de manière cordiales. Dul permet, grâce à  un concours, que ces relations deviennent constructive, ce qui donnera naissance à  un blog commun.

Mais voilà , comme on le sait bien les mafias ne sont pas des acteurs sûrs et stables dans le système international. Surtout lorsqu’elles sont dirigées par des êtres doté d’une personnalité relativement autoritaire.

Il fallait donc s’attendre à  quelques attaques, et c’est une nouvelle recrue de cette mafia oligarchique qui débuta discrètement les hostilités, interdisant toutes participation à  son concours aux habitants hors sol franco-argentin. Un indirect qui tend rapidement les relations.

Ensuite vient une attaque directe d’un des fondateurs de ce groupe représentant les intérêts mafieux des exploiteurs de la blogosphère. Ce pantin de l’empire me sort de son jeu d’une manière totalement abrupte, sans aucune raison, par simple peur de me devoir quelque chose.

Alors, après quelques heures de calme, je me suis réveillé en me sentant trahi, je décide donc de mettre au congélateur mes relations avec eux. Qu’importe si la bourse aux stat chute. Ce qui m’importe c’est sauver mon honneur et l’évolution du monde vers plus d’égalité. Je suis l’idéologue du monde et même les enfants sont avec moi, j’ai donc raison.

Ce pantin de l’empire ne mérite pas sa place, les lecteurs méritent un meilleur organisateur de jeu. J’ai donc décidé de retirer mon ambassadeur de la bas et de faire péter le frigo où ils planquent leur faux règlement.

Alors, non seulement je vous donne la nationalité de cortoland si vous votez pour moi (promis je ne regarderai pas vos antécédents judiciaires, même si c’est chez interpaul) mais en plus j’en appelle à  tous les citoyens du monde qui rêvent de plus de justice à  joindre ma cause. Et comme première action (pacifique bien sûr pour des raisons d’image international, ça changera quand j’aurais garanti mon siège de maître incontesté) je vous propose d’aller écrire un “bouh” dans les endroits où nos droits fondamentaux sont mis en danger, comme par exemple là  où on été organisé ces concours polluants.

Reprenons ensemble la célèbre phrase d’un tonton libre du joug oligarchique.

Blogueurs [& lecteurs] du monde unissons-nous

Aidez moi à  sauver Bogotà¡ en cliquant ICI

Découverte d’un cimetière Muisca à Soacha

cimetiere.jpgLes Muiscas sont les indigènes originaires de la région de Cundinamarca (Bogotà¡). Ils sont les responsables du mythe de l’Eldorado. Le cacique, le jour de son intronisation devait s’immerger, entièrement couvert de poudre d’or, dans la lagune de Guatavita, tout près de Bogotà¡.

Des constructeurs ont découvert il y a quelques mois des restes archéologiques qui se sont avérés être un énorme cimetière où ont été découvert quelques 340 corps humains d’environ 800 ans. C’est la plus grande découverte depuis plusieurs années, et probablement la plus grande en ce qui concerne les Muiscas. Il nous faudra maintenant attendre quelques années avant d’avoir accès aux nouvelles trouvailles qui sont gardée pour l’instant à  l’université de Los Andes.

Il nous reste le musée de l’or en attendant, bien qu’en travaux actuellement une partie de sa collection est toujours accessible…

La crise et le reste…

Les temps sont durs, on passe de scandale en scandale; Uribe prépare son 3e mandat, la collecte de signature pour un referendum commence aujourd’hui. Quant à  Chavez il transforme sa vie en mandat, et bien sûr les relations entre les deux sont un peu tendues.

La crise entre Chavez et Uribe a déjà  des effets sur l’économie, la bourse colombienne a commencé sa descente et les actions des entreprises qui exportent en Venezuela sont en pleine chute (-10% dans certains cas). Les spéculateurs colombiens ont étrangement de difficultés pour trouver des devises venezueliennes. Bref la situation est toujours dans le flou, Chavez continue a s’enflammer comme à  son habitude. Le gouvernement colombien s’est un peu clamé, et commence à  chercher des nouveaux marchés… La colère et l’excentricité des chefs d’État n’est jamais bonne pour les affaires.

Pour l’instant, en Colombie c’est Piedad Cordoba, la sénatrice mandatée par le gouvernement colombien pour aller discuter avec les FARC, qui paye les pots casés. Elle est à  moitié accusée de trahison et est menacée de mort. Ce n’est pas impossible qu’elle doivent devoir quitter le pays, la France lui a d’ailleurs proposé de l’accueillir.

Et le reste? … à‡a commence à  aller mieux. Mes copines Marie & Marie sont restées collées à  La Paz avec une fièvre typhoïde pendant plus d’une semaine, mais là  ça va mieux. C’était pas joyeux-joyeux, alors un peu d’encouragement leur fera pas de mal. Malgré tout elles repartent aujourd’hui en direction du Salar d’Uyuni. Alors bon courage les Marie, on est avec vous…

les-marie-malade.jpg

Et en parlant de voyage, Roberto, un lecteur devenu depuis peu blogueur, part pour quelques mois d’aventure en Amérique du sud. Il rate la Colombie, c’est dommage mais au moins il garde le meilleur pour revenir une autre fois!

Et moi, bin on m’a menti! alors que le semestre est fini et que j’allais crier “vive les vacances” comme il y a 6 mois, que je rêvais de quelques mois de glandouille on vient de me changer mes dates et je dois écrire une connerie de 20 pages (en anglais, les salauds!) pour dans 3 semaines. J’aurais envie de dire “Zobi” mais la dernière fois que j’ai dis ça j’étais en 3º et j’ai pris deux jours complets de colle, depuis je me dis que ça doit être un gros mot!

Sinon n’oubliez pas le concours de Dul.

Uribe/Chavez deux coqs dans une arène

chavez-25-novembre-2007.JPGJeudi dernier Uribe mettait fin à  la médiation de Chavez qui depuis 3 mois travaillait avec les FARC pour réussir le tant attendu échange humanitaire.

La raison invoquée était un appel de la part de Chavez à  un militaire colombien alors que Uribe lui avait expressément demander de ne pas le faire. Une blagounette, car en réalité tout le monde s’en fout de ce militaire.

Le truc c’est que depuis le début de cette médiation les FARC ont pu accéder à  une tribune sur la place publique qu’Uribe et ces copains avait jurer de ne jamais leur donner. Il mets donc fin au spectacle, accuse Chavez de ne pas respecter les accord et par la même occasion sollicite (pas lui directement mais ses copains) que la justice s’occupe de Cordoba (la sénatrice chargée de l’affaire) pour trahison à  la patrie.

C havez réagit tranquille, il accepte et regrette. Normal jusque là .uribe-26-novembre-2007.JPG

Et le week-end arrive et ça chauffe dans l’arène, le public doit vouloir du spectacle. Chavez veut congeler les relations entre la Colombie et le Venezuela. Il ajoute ensuite qu’il ne reviendra pas dans la CAN (marché commun andin) et que ce serait bien que ses militaires soient prêt. Il finit en concluant que les colombiens méritent un meilleur président.

Uribe, personnage connu pour son calme, exactement comme Chavez, rétorque rapidement en accusant Chavez de mettre le feu au continent et de vouloir instaurer un gouvernement avec les FARC en Colombie. Il l’accuse de légitimer le terrorisme et du même coup attaque Cordoba l’impliquant dans cette collaboration avec les terroristes.

On est bien là , avec deux coqs qui s’insultent, sauf que la Colombie et le Venezuela sont entre eux, le second partenaire commercial, qu’il sont voisins et frères, qu’il y a un grand nombre de colombiens au Venezuela et de venezueliens en Colombie et qu’à  force de dire des conneries les deux ploucs vont sûrement réussir à  faire chier tout le monde.

Maintenant les professionnels de la diplomatie vont devoir travailler dur pour essayer de rattraper les erreurs de deux élu qui ne semble pas trop comprendre ce que c’est une institution et comment ça fonctionne. Il va falloir ouvrir une zone démilitarisée pour que les deux chefs d’État puisse faire un échange verbal. Lula pourrait se charger de la médiation non?

Les réactions

Avant:

Uribe: “Nous ne pouvons accepter que ces bandits abusent des bons offices du président Chavez pour faire de la politique tout en continuant à  pratiquer le terrorisme”.

Chavez: promet une preuve de vie avant la fin de l’année, non seulement concernant Mme Ingrid Betancourt mais aussi les autres otages

Haut Commissaire pour la paix (Colombie): “S’il n’existe pas une formule pour la libération des otages, nous devrons comprendre que le travail de médiation n’avance pas”

Après:

Les différents comités Ingrid Betancourt: lance “un appel pressant au président français, Nicolas Sarkozy, pour qu’il intervienne immédiatement auprès de son homologue colombien”.

Ministre de l’économie (Colombie): La fin de la médiation ne mets pas en danger les relations commerciales entre les deux pays.

Uribe: “Nous ne pouvons pas mettre en danger la politique de Sécurité Démocratique”

Haut Commissaire pour la paix (Colombie): “La décision est irrévocable.”

Haut Commissaire pour la paix (Colombie): “Les FARC se sont dédiées à  se montrer dans les médias et non à  travailler.”

Sarkozy: continue à  penser que Chavez est la meilleure option pour libérer les otages.

Le Comité de soutien à  Ingrid Betancourt: “Alvaro Uribe a atomisé notre espoir, une nouvelle fois, en pratiquant l’art de l’hécatombe, seule discipline dans laquelle le président colombien est décidé à  exceller malheureusement”.

L’armée colombienne: “respecte la décision du président”.

Le gouvernement colombien: pense que Chavez et Cordoba était en train d’établir une agenda parallèle en appelant des fonctionnaires colombiens dans le dos du président.

Le gouvernement colombien: va reprendre ses efforts pour réaliser cet échange, mais en contact direct.

Le gouvernement venezuelien: accepte, c’est une décision souveraine de la Colombie, mais regrette car en seulement 3 mois il y avait eu beaucoup d’avancée.

Uribe rompt la médiation de Chavez

chavez-uribe.jpgLa nouvelle est tombée, tout le monde en parle. C’est à  la une des nombreux journaux, de nombreux blogs et ce sera le sujet de discussions favori de tous les internationalistes et politologues du coin.

Uribe avait admit la médiation de Chavez pour son “affinité avec les FARC“, mais là  c’en n’est trop. L’épisode continue, une histoire merveilleusement triste où l’on joue avec la vie d’une cinquantaine de personne.

Depuis plus d’une année le thème de l’échange humanitaire est revenu sur le devant de la scène, en grande partie grâce au divers groupe de pression, autant ONG que la Mairie de Bogotà¡ ou des individus comme le Professeur Moncayo. Le thème ameute la communauté international grâce (ou à  cause) de la présence Ingrid Betancourt, une franco- colombienne otage depuis 2002.

Il y a eu plusieurs échanges humanitaires au cour de l’histoire, simplement Uribe a été élu avec la promesse d’en finir avec les terroristes que sont les FARC. Il les déteste particulièrement. Négocier avec eux était donc exclut. Mais la mode, la pression international et l’envie d’être le président qui en termine avec tous les acteurs armés du pays le poussa à  se lancer dans un semblant de négociation. Simplement il ne veut en aucun cas perdre sa réputation d’homme fort, sa carte pour la réélection à  l’infini.

Alors au moindre écart il rompt les négociations. L’année dernière c’était un attentat dans l’école de guerre. Après cet échec il accepte finalement de revenir dans l’arène, mais avec un médiateur. Chavez est l’homme l’idéal, les FARC l’admire, il est capable de toutes les bourdes du monde pour donner une excuse au gouvernement d’Uribe de rompre les négociations si ça tourne mal.

Pour Chavez c’est une aubaine, il peut se faire remarquer au niveau international et évite qu’on parle de ses réformes. En terme de négociation c’est un homme intéressant, capable de parler avec les deux parties. L’idée est excellente pour tout le monde. Le spectacle commence. Les FARC sont partout, jusqu’au palais présidentiel du Venezuela. Piedad Cordoba, sénatrice colombienne mandatée par le gouvernement réalise plusieurs voyages, rencontrant des guérilleros dans la jungle ou prisonniers au USA.

La présence des FARC sur les écrans et les journaux devient presque grotesque, les “terroristes sanguinaires” redeviennent des guérilleros.

Chavez fait sa bourde, il parle avec l’état major de l’armée colombienne alors qu’Uribe lui avait expressément dit qu’il ne pouvait pas le faire. Mais plus que l’appel aux militaires c’est le commentaire de Chavez comme quoi Uribe aurait dit qu’il accepterait éventuellement une réunion avec Tirofijo (chef des FARC) pour parler de paix. C’était un thème secret et qui en Colombie ne serait pas apprécié par tout le monde.

Uribe met fin à  la médiation de Chavez. Sarkozy intervient vaguement. Aujourd’hui on en est là , mais l’histoire ne s’arrêtera pas.

La situation actuelle est donc au point mort, l’échange humanitaire est repoussé. Les FARC sont content, ils gardent leurs otages encore un moment, Uribe montre une fois de plus que négocier n’est pas la bonne voie, et Chavez… Chavez a fait son clown à  Paris, il a évité qu’on parle de sa constitution.

Dans un mois ou deux on recommence. On repousse encore une fois, comme on le fera sûrement 2 ou 3 autres fois. Le thème de l’échange humanitaire pourrait être un bon thème pour la campagne de 2010. Il permettrait à  Uribe et ses suiveurs d’accuser la gauche de vouloir donner le pays à  la guérilla.