L’Argentine est venue prendre sa baffe. à‡a fait du bien n’est-ce pas??? Pas tout à fait aussi beau qu’en 1993 mais quand même!!!
Monthly Archives: November 2007
Chavez à Paris
Chavez est à Paris, il rencontre Sarko et nous dit qu’il aura une preuve que les otages, dont Ingrid Betancourt, sont en vie avant la fin de l’année.
Et pourquoi pas libre avant noà«l???
Moi je croyais que le bonhomme en rouge amenait des vrais cadeaux. Je suis déçu. On m’aurait menti?
Histoire de week end
Enfin le week-end! et en musique siouplé: Raul Paz (ici au Paléo festival de Nyon en 2004)
[audio:23 – Raul Paz – Mua Mua Mua.mp3]Et comme l’hiver approche il est temps de se réchauffer les neurones et de rêver de voyages, allez visiter Histoire de voyageur, un blog d’aventures, de voyages et de rencontres. Dul, le créateur, s’adonne au plaisir montagnard au Pérou, Guillaume poursuit des lions en Afrique et Greg (enfin plus SBF*) traverse l’Himalaya sur le toit d’un bus.
à voir et à suivre!
*Sans blog fixe
Facebook ou l’art d’être un – – – – – – – discret
Facebook est probablement le truc le plus à la mode sur internet actuellement. Selon certain c’est même le début de la fin de l’e-mail, les facebook, Myspace, Twitter ou encore Messenger vont en finir avec ses boites mails encombrantes.
D’autres se préoccupent pour les informations qui y sont stockée et finalement utilisée à des fins commerciales pas tout à fait recommandables.
Sans rentrer dans ce débat, je ne suis pas franchement indiqué pour ça, je voulais voir un autre détail de Facebook, ou plutôt de ses utilisateurs, qui me tends passablement.
Avec Facebook il est possible de créer des groupes en tout genre, autant des trucs débiles comme “pour l’extermination des gens qui portent des chaussettes avec les sandales” ou alors des groupes d’expatriés, d’amoureux de Paris, de Genève ou de Bogotà¡. On trouve aussi des groupes politiques, les candidats profitent de cette publicité facile.
Parmi ces derniers groupes on trouve à nouveau de tout. Et c’est là ou je veux en venir. Je crois qu’il n’y a pas un jour où je ne vois pas passer un de ses groupe de merde qui prône la violence, l’intolérance ou la discrimination. Et ça particulièrement dans le cas colombien. Hier, par exemple, je reçois une invitation pour intégrer le groupe (de 10 mil personnes tout de même) qui “refuse que la Colombie soit gouverner par la gauche”, mettant dans le même sac tout les dirigeants du Polo et les FARC. Des groupes à l’image de celui-ci il en existe des dizaines (pour pas dire des centaines), et l’extrême gauche n’est pas en reste les “éliminons les suiveurs d’Uribe” existe aussi, bien que moins nombreux à ma connaissance., et j’ai (heureusement) pas encore vu un groupe de soutient aux FARC.
Facebook, comme beaucoup de truc sur internet, est aussi un outil de propagande, où les connards peuvent rester discret.
Les militaires sudaméricains
à lire dans Le Monde
Par Paulo A. Paranagua:
Depuis la chute du mur de Berlin et le reflux des dictatures, les militaires d’Amérique latine s’interrogent sur leurs missions et leur place dans la société. La fin de la guerre froide a rendu caduque la “doctrine de sécurité nationale”, qui a servi à justifier les coups d’Etat des années 1960 et 1970. La plupart des armées d’Amérique latine ont opéré à la fois un repli sur leurs missions traditionnelles de défense et un redéploiement vers des missions de paix sous mandat des Nations unies. Les militaires sont ainsi parvenus à redorer leur blason auprès de leurs opinions publiques et auprès de l’opinion internationale.
[…]
Aujourd’hui, il ne semble pas y avoir de menace de guerre en Amérique latine, en dépit de quelques différends frontaliers. Les litiges sont en voie de règlement par la négociation. Le 8 octobre, le Honduras et le Nicaragua ont accepté la décision de la Cour internationale de justice de La Haye concernant quatre îles que les deux pays se disputent. Le Chili et la Bolivie n’ont pas de relations diplomatiques à cause de la vieille revendication d’un débouché sur la mer pour les Boliviens, mais le dialogue entre leurs diplomates a bel et bien commencé.
Plutôt que le terrorisme, le véritable problème de la région est le crime organisé, qui infiltre, contamine et affaiblit les Etats. Les polices sont souvent débordées. Et les Etats-Unis exigent des résultats dans la lutte contre la drogue, comme l’a rappelé, au mois d’octobre, le secrétaire à la défense Robert Gates, lors de sa première tournée en Amérique latine. La Colombie, seul pays de la région avec un conflit armé interne dopé par le narcotrafic, reste un cas à part. Ailleurs, la participation des forces armées à des missions de sécurité publique provoque la controverse, du Mexique au Brésil, en passant par l’Amérique centrale, ébranlée par les maras (gangs de jeunes violents).
[…]
“MILITARISER LA VIE POLITIQUE”
Echaudé par l’histoire, le général chilien refuse également tout ce qui risquerait de “dénaturer” l’institution militaire. “La politisation des armées n’est pas bonne pour la société, car elle tend à militariser la vie politique, souligne-t-il. Elle est préjudiciable aussi pour les militaires, qui doivent servir l’Etat et non le gouvernement du moment.” Cette critique s’adresse explicitement au président vénézuélien, le lieutenant-colonel Hugo Chavez.
A tout ça j’ajouterai le défi de la privatisation, mais on n’en reparlera bientôt.
Chien
photo par Hernando
L’art de se rendre indispensable
Il y a quelques années, on regardait depuis l’Europe l’Amérique Latine avec de grand yeux ébahis. La vague rose déferle un peu partout, la gauche gagne le pouvoir pour la première fois dans plusieurs pays. Tout le monde applaudit cette victoire, ce pas franchi vers l’indépendance face à la baleine du nord.
Les années passent.
Le roi de l’anti-impérialisme, l’empereur Chavez à commencé à s’installer au pouvoir comme s’il était chez mémé. Changeant les règles au fur et à mesure des années, mettant en place une sorte de dictature constitutionnelle, concentrant les pouvoirs, jouant avec l’institution et avec la démocratie. Le thème a été mille fois débattu autant chez l’ami Patxi ou chez Daniel, ou encore chez Jean-Luc bien qu’un peu moins radical.
En Argentine, on joue un peu plus fin, on se passe le relais sous la couette. Au Brésil ce n’est pas clair, mais les mystères ne favorisent pas l’apparition de nouveaux leaders.
Cette gauche latinoaméricaine s’est rendu indispensable, ils ont tous réussit à se rendre irremplaçable. Leur départ produirai un retour en arrière ou un déséquilibre. Mais cette réussite est maintenant leur pire échec, à tous. Il ont été incapable de former des politiciens, des suiveurs, des dirigeants capable de continuer leur projet. Incapable de fortifier le fonctionnement démocratique pour lequel ils se sont battu.
En Colombie il est devenu bon ton de se moquer d’un Chavez qui s’est fidélisé, de Correa qui fera sûrement la même chose, de la blague argentine… Lula est pour l’instant épargné.
Même Aznar, ancien chef d’État espagnol, actuellement à Bogotà¡ est venu mettre de l’huile sur le feu… La démocratie serait en danger sur le continent. Ici avec la plus grande hypocrisie du monde, on applaudit. Je dis avec la plus grande hypocrisie, quitte à m’attirer les foudres de mes lecteurs colombien, car on assiste vraiment à une vaste blague.
Inutile de répéter qu’ici tous se prépare pour permettre à Uribe de briguer un 3e mandat. Lundi j’écoutais les saintes paroles du président du parti de la U expliquant pourquoi il fallait permettre à Uribe de pouvoir se représenter. Il a simplement comparé la situation actuelle de la Colombie avec la situation de l’Angleterre au début de la seconde guerre mondiale. Churchill a eu les pleins pouvoirs pendant la guerre… Il fallait oser!
Non seulement ses paroles sont totalement incohérentes, le gouvernement nie l’existence d’un conflit, la Colombie étant proie à la menace terroriste (avec qui on ne devrait d’ailleurs pas pouvoir négocier) mais Uribe ne dit pas non. Selon lui, il “accepterait” de se représenter si venait à se produire une hécatombe. Qu’est-ce que c’est que ça? allez savoir. Mais tout laisse à penser que le simple fait que la gauche puisse gagner les élections serait une hécatombe.
Uribe, comme ses voisins et collègues, a peur d’un quelconque changement, comme ses voisins il n’a pas réussit à assurer à son projet une continuité, comme ses voisins il n’a pas réussit à préparer de nouveaux leaders. Comme ses voisins, il échoue sur le thème principal: la démocratie.
Les années passent…
Ziegler et la faim dans le monde
On parlait de lui chez Francis; Patrick qui tombe à pic nous présente une vidéo pour la sortie du film “We feed the world”
à voir.
We feed the world est un film sur la pauvreté au coeur de la richesse, qui éclaire la manière dont notre nourriture est produite et répond aux questions que le problème de la faim dans le monde nous pose. Ce ne sont pas seulement des pêcheurs, des fermiers, des agronomes, des biologistes et Jean Ziegler, fonctionnaire aux Nations Unies qui sont interrogés, mais aussi un des responsables de Pioneer, le leader mondial des ventes de semences, ainsi que Peter Brabeck, le P.D.G. de Nestlé, la plus importante multinationale agro-alimentaire mondiale.
mono
Les Marie filent
Marie et Marie avancent, voici des extraits:
Départ donc plus au sud en direction du lac Titicaca le week end de la Toussaint. Ici c’est une fête importante,et tout le monde se retrouvent au cimetière, familles chiens, moutons, on pique nique, on fait des offrandes au morts… On se fera donc inviter a manger dans des repas communautaires et à boire la boisson typique du coin, la Chicha de seigle, boisson fermentée qu’on a du mal a avaler mais qu’on ne peut refuser, puis les petites gnôles du coin, les jeux typiques brutaux et ambiguà«s…
un peu plus loin, plus à l’intérieur des montagnes dans un village magnifique, on passe une journée dans un centre artisanal, ça y est on sait filer la laine, enfin devant Ilaria notre “enseignante”, car le soir ce n’est pas le même résultat toutes les deux assises par terre dans notre chambre. Mais il nous faut juste de la pratique…et c’est très long alors ne vous attendez pas encore à avoir chacun un pull à notre retour.