Un résumé pessimiste

Ces derniers temps j’ai écrit une petite série de billets innocemment réparti, le but n’étant pas d’être pessimiste, ce n’est pas tellement mon habitude… pourtant…

Le bilan des années de gouvernement d’Uribe est toujours positif, la “quantité” de violence reste largement en dessous de ce qu’elle était avant son arrivée au pouvoir. Cependant le futur qui se profile à  l’horizon ne prédit rien de très bon.

En terme de sécurité Mancuso annonce que les paramilitaires se réarment et ont recommencé leur lutte pour le pouvoir local. En réalité ils n’ont jamais cessé complètement d’exister (suffit de voir les vagues de déplacés) mais il existe de forte chance que la violence augmente à  nouveau. Les cultures de la palme africaine est un des nouveau business de cette mafia.

De la même manière les assassinats et les nouvelles menaces contre l’opposition, contre les syndicalistes et contre les défenseurs des droits de l’homme ne présagent rien de bon dans ce sens. Les groupes auto proclamés “paramilitaires de nouvelle génération” ont commencé leur labeur de “nettoyage”.

En terme d’économie les résultats ont beau être excellent (7% de croissance du PIB en 2007), le futur ne s’annonce pas grandiose. La crise économique aux Etats Unis affecter de plein fouet l’économie colombienne. Sans compter que le traité de libre échange a toute les chances de ne pas passer, ce qui ne devrait pas favoriser les exportations vers ce pays. Le problème est l’énorme dépendance de la Colombie envers les USA. Le gouvernement Uribe n’a, à  aucun moment, cherché la diversification de ses alliés commerciaux. il faut ajouter à  cela qu’il n’y a toujours eu aucun changement structurel, aucune volonté de redistribution à  l’horizon… ce qui n’arrange pas vraiment nos affaires.

De plus, sauf changement de politique de la part du gouvernement la banque centrale devrait perdre son autonomie, ce qui peut permettre de cacher une éventuelle crise pendant quelque temps mais en accentuant les conséquences futures de celle-ci

De la même manière la presse a perdu son esprit critique et dépend totalement du pouvoir exécutif. La politique de sécurité démocratique avait déjà  des malheurs au départ et la liberté de la presse n’a jamais été au top, même si ce n’est pas tout à  fait pour les mêmes raisons…

Alors comme on ne change pas une équipe qui perd, il faut être sûr qu’elle perde (il parait que c’est un dicton marseillais…) Uribe va surement rester encore quelques années au pouvoir. Le parti du président fait les démarches pour changer la constitution et lui n’a rien contre.

La mort annoncée du TLC

Le Traité de Libre Échange (TLC en espagnol) a été négocié il y a quelque temps déjà  entre la Colombie et les États Unis. Mais malgré de longues négociations et de multiples campagnes ce traité est resté bloqué au Congrès des États Unis. La raison en est simple, depuis que la majorité est démocrate, le gouvernement Bush a un peu de mal à  faire passer la pilule Uribe.

Les démocrates critiquent fortement la Colombie et son manque de respect des Droits de l’Homme, particulièrement les assassinats de syndicalistes (17 sont morts depuis janvier). Bien sûr on peut douter de la bonne volonté des congressistes US, mais de la même manière on peut douter du bien fondé du TLC qui met en avant l’exportation de la palme africaine… Nouvelle recette miracle de la mafia colombienne.

Donc partons du principe de bonne foi autant d’un côté que de l’autre, le TLC est bon et les congressistes démocrates sont soucieux de la vie des gens à  l’étranger (enfin pas des citoyens US).

Bush vient de soumettre à  votation le TLC. Au sénat il ne devrait pas avoir de problème, mais au Congrès la réponse est presque garantie négative. La majorité est démocrate et cette majorité suit de manière générale les avis qu’émet la présidente. Cette dernière a annoncé qu’il était bien trop tôt pour soumettre ce traité et qu’elle allait tout faire pour le freiner…

De plus Clinton et Obama se sont tous les deux prononcés contre le TLC avec la Colombie. Bien sûr on peut y voir de l’opportunisme, c’est juste avant les primaires en Pennsylvania, un état qui a été fortement touché par la mondialisation mais quand même…

Ajoutons à  cela l’erreur historique d’Uribe de répondre à  Obama après ses déclarations. Uribe a voulu défendre la Colombie des attaques de ce dernier, l’accusant de ne pas connaitre la Colombie. Une touche d’orgueil de trop (comme d’hab) qui ne devrait pas trop plaire aux démocrates.

Le congrès a maintenant 90 jours pour voter le TLC, et il n’y a presque aucun doute possible le TLC ne passera pas. Il faudra donc recommencer les négociations et il est presque impossible que cela se fasse avant les élections présidentielles… Si les démocrates gagnent, cela risque d’être plus difficile… et si Obama gagne, la bourde d’Uribe devrait prendre une ampleur inespérée.

Accords de Paix à la réunion du Groupe de Rio

Correa Chavez et Uribeà‡a y est tout le monde est content. Uribe, Ortega, Chavez et Correa se sont serré la main et on signé un pacte de paix.

Uribe a accepté en public son erreur d’avoir violer la souveraineté d’Equateur et a demandé pardon. Correa a accepté ses excuses. Tout le monde a dit qu’il ne fallait pas collaborer avec les FARC que c’était pas bien. Uribe a dit qu’il retirait ses bateaux de guerre de la frontière avec le Nicaragua et Ortega, tout content a dit qu’il rétablissait ses relations avec la Colombie. Et enfin, Uribe a dit qu’il n’irait pas à  la Cour Pénal International et Chavez lui a serré la pince.

Tout le monde est content, pendant une semaine on s’est bien marré, on a entendu de tout et de n’importe quoi, mais comme beaucoup le dise par ici, c’était une dispute de président, le peuple s’en fout et ne veut pas de guerre.

La conclusion est que quand les Etats Unis ne sont pas là  les décisions sont bien plus simple. La réunion de l’OEA n’avait rien donné… la réunion du groupe de Rio a réglé le problème en une journée. Maintenant on reprend là  où on en était il y a une semaine … c’est à  dire à  la libération des otages … et Chavez a annoncé qu’il avait des preuves de vie de 6 d’entre eux.

PS: l’autre grande nouvelle du jour est qu’un autre membre du secrétariat des FARC est mort, Yvan Rios, tué par ses propres hommes… apparemment il y a quelques tensions au sein même des FARC…. Le groupe de Rio ne voudrait pas intervenir???

OEA: la baffe

Hier une réunion exceptionnelle convoquée par l’Equateur à  eu lieu à  l’OEA (organisation des États Américains) à  Washington. Le résultat était un peu prévisible, je parlais des erreurs diplomatiques de la Colombie avant hier et bien le résultat est cinglant: seul les Etats Unis soutiennent la Colombie sans poser de questions.

Comme je le disais le problème n’est pas d’avoir tuer Reyes, tout le monde est d’accord que se sont des méchants et qu’il est nécessaire de lutter contre les FARC, le problème est d’avoir pris l’Equateur et son président pour un con. Et ça personne n’a vraiment aimé. Du coup au lieu d’avoir une condamnation contre les FARC, la Colombie va obtenir une condamnation contre ses agissement. Tout ça parce que Uribe est un Cowboy macho et orgueilleux. Il reste plus qu’a mendier chez les ricains pour qu’ils lui sauvent l’honneur. Je vous l’avait dit, Uribe ne passe pas l’année, il rate son séminaire de diplomatie…

Un rapport douloureux

Quelques heures avant la parution de preuve de vie de 16 otages aux mains des FARC les autorités ont publié les conclusions du rapport sur la mort des 11 députés assassinés par les FARC en juin dernier.

Les 11, prisonniers depuis plusieurs années, ont tous été tué par des balles de fusil AK47, l’arme favorite de la guérilla. Le rapport explique même que plusieurs ont été tué à  3 mètres alors que se lavaient. Il conclut alors qu’il n’existe aucun doute sur les raisons de la mort et de l’identité des tueurs. Les FARC sont responsables, aucun autre type de balles n’a été découverte.

Il reste cependant un doute sur les conditions. Les FARC avaient mentionné le fait qu’une attaque avaient lieu et que les attaquant n’étaient pas des militaires. Fait confirmé ensuite, l’armée n’était pas dans la région. Les paramilitaires? ils ont vite été mis hors cause, car ils n’ont jamais été capable d’attaquer la guérilla de front et surtout dans cette région très difficile.

Le gouvernement a alors émis la possibilité que se soit 2 front de la même guérilla qui se sont fait mutuellement peur et ont éliminé leurs prisonniers, accomplissant leur ordre. Cette option n’est évidemment pas à  exclure, mais connaissant la maîtrise de la communication des FARC on peut douter.

La dernière option, qui est volontairement oubliée est celle d’une attaque de la part du département search and rescue de l’ambassade des USA. Depuis 2003 un contrat entre le gouvernement des USA et l’entreprise DynCorp (qui se charge aussi de la fumigation) a mis en place une équipe de soldats privés dont la tâche principale est d’aller chercher les otages, et plus particulièrement les 3 étasuniens enlevé en 2003.

La connaissance des conditions du massacre serait un argument (ou non) de plus pour soutenir l’échange humanitaire. Bien que cela ne change rien ni sur le sort des otages ni sur la cruauté des FARC, cela pourrait être un exemple de plus contre le sauvetage armé des otages, car certains continuent à  douter du bien fondé d’une négociation.

Il est bon de se rappeler quelques éléments:

– les FARC demande la libération de 500 prisonniers. 50 otages contre 500 guérilleros. Les 50 otages sont séquestré depuis 5 ou 10 ans et n’ont aucune chance de sortir vivant sans l’échange humanitaire. Les 500 guérilleros seront tous libre dans moins de 5 ans. Les condamnations, avec les remises de peine etc, vont très rarement au delà .

– Le gouvernement colombien ne veut pas voir les FARC profiter de l’événement pour en tirer trop de bénéfice politique, d’où l’exclusion de Chavez du processus. Mais en tournant autour du pot depuis 2 ans ils n’ont fait que donner la possibilité aux FARC de se montrer partout.

– Les FARC demande la démilitarisation d’une zone pour effectué l’échange. Même si d’un point de vue de souveraineté interne ceci est impensable pour un État, le faire pendant un mois ne changerai pas grand chose en terme pratique. Les militaires n’auront aucun mal à  le reprendre ensuite. Leur supériorité technique commence a être vraiment réelle.

– Pour l’évolution du conflit, l’échange humanitaire ne changera rien. Les militaires pourront continuer à  attaquer les FARC. On pourra toujours considérer les FARC comme des monstres. Ils enlèveront sûrement d’autres gens, mais avec beaucoup plus de difficulté qu’il y a 6 ans. Personne, bien que cela serait souhaitable aussi, n’est obligé de négocier plus que juste cet échange.

Les otages retrouveraient une liberté bien méritée. Mais pour l’instant à  Bogotà¡ ou dans les montagnes colombienne, on tergiverse, hésite, teste et tente. On fait de la rhétorique ou de la résistance.

Uribe, une fois encore.

uribe-para-siempre.GIFTout le monde l’a déjà  dit, redit et répété. Cette fois c’est le Foreign Affairs qui s’en charge. Et le Foreign Affairs c’est n’est pas vraiment un rapport d’ONG, ni des soi-disantes révélations d’une reine de beauté déchue. Uribe passe de plus en plus mal aux USA, ses crises et ses accusations injustifiées font tache dans la bouche d’un président. Il faut dire que d’attaquer la court suprême n’a pas été une bonne idée, l’indépendance de la justice est fondamentale dans une démocratie. De même ses accusations contre des dirigeants de grandes ONG d’avoir des liens avec les FARC n’ont pas tellement plus. Il faut dire que s’attaquer à  Amnesty International de cette façon ce n’était pas très fin.

La liste de ses bourdes est longue, je crois que sur ce blog vous en trouverez pas mal. Le grand problème est que la Colombie (et pas seulement Uribe) a besoin d’échanges commerciales avec les USA, c’est un de ses principal partenaire. Une rupture serait une catastrophe pour l’économie, encore instable de la Colombie. Une autre erreur de ce gouvernement est de ne pas avoir cherché à  diversifier ses partenaires économique, comme le Chili l’a fait par exemple.

Et les USA sont (de toute évidence) capable d’utiliser l’arme économique, le chapitre Samper (président de 94-98) qui a eu des liens avec les narco trafiquants en est une preuve (de plus). Cet épisode est un des plus sombre de la Colombie et explique en partie la pire crise économique de l’histoire colombienne en 1999. Si les USA n’aime plus Uribe et veut le faire partir c’est la Colombie tout entière qui souffre.

Le Traité de Libre Echange est probablement pas près d’être signer, les négociations ont été prolongées jusqu’en février, pendant ce temps Uribe continue ses bourdes, il attaque, une fois encore la cour suprême. Apparemment, il apprend pas.

Il lui reste pourtant un thème, qui pourrait sauver son image international, pour un petit moment en tout cas, l’échange humanitaire. Si I. B. et les 3 étasuniens sont libérés, on oublierait un peu ses crises et ses liens avec les paramilitaires. Il lui faut faire un petit effort, pas évident, mais avec l’aide de son ami Chavez c’est peut-être possible. Un grand dilemme pour Uribe… l’intérêt du pays, ou ses rancoeurs personnelles contre une guérilla qui a tué des membres de sa famille.

Quel futur pour le plan Colombie?

generales_imgarticulo_t1_45543_200767_112604.jpgUribe est, à  nouveau, parti faire un séjour aux Etats-Unis. Il faut croire qu’il aime bien, même si à  chaque fois qu’il y va il revient avec moins qu’au moment de son départ. En plus de tout, il revient toujours un peu plus fatigué, avec plus de cheveux blancs. Un jour on va devoir lui imposer un repos forcé après ses séjours aux Etats-Unis. A ce demander ce qu’il va y faire.
Cette fois, il a du profiter de l’absence de Bush (qui est au G8) pour aller se promener dans les couloirs du congrès. C’est pas qu’ils ne sont pas copain les deux, au contraire, mais j’imagine que d’aller voir Bush ça doit être encore plus fatiguant, il faut aller faire du cheval au ranch, couper deux trois arbres et je ne sais quoi encore. Non cette fois Uribe voulait être efficace, il voulait assurer le TLC et la suite du plan Colombie. Il en a tellement besoin pour sa politique de guerre.

Mais voilà , à  peine arrivé on lui annonce qu’il va recevoir des sous, oui mais un peu moins qu’avant. Rien de bien grave, cela passe de 586 millions de dollars en 2007 à  527 millions prévu pour 2008. 59 millions en moins, ça fait quand même moins de gasoil dans les hélicoptères tout ça. Sans penser que le congrès met une condition: moins d’investissement militaire et plus dans le social…
à‡a c’est une mauvaise nouvelle, c’est quoi le social??? ça veut dire que le gasoil pour l’hélicoptère provient d’un marché équitable?
Grande question, mais en fait la réponse importe assez peu, le problème réel ne vient pas de plus ou moins d’investissement militaire ou social. Le problème vient du fait que le plan Colombie, c’est à  dire la diminution de la culture de coca (le reste étant pour faire passer la pilule du glisofate utilisé pour la fumigation), est un véritable échec. Le bilan est approximativement le même que l’année dernière, sauf que cette fois le gouvernement des Etats-Unis le reconnait.
Tout ça pour dire que Uribe était parti pour assurer la signature du TLC, ce qu’il n’a toujours pas réussit, et il revient avec un Plan Colombie revu à  la baisse… décidément il ferait mieux de rester dans son palais, à  discuter au téléphone avec Sarkozy. Quoique même pas sûr, parce que là  aussi il a cédé sur la libération de Granda, et Sarko a annoncé hier (ou avant hier) qu’il avait de sérieux doute sur la libération des otages.
Pauvre uribe, et dire que même Lina (sa femme) ne l’aime plus…

TLC: ELN et USA sur la même longueur d’onde!

Le comble me direz-vous, et tout le monde sera d’accord. Mais pourtant c’est à  peu près vrai. On le sait depuis quelque temps, le congrès des Etats-Unis traîne les savates pour signer le traité de libre échange (TLC: tratado de libre comercio) avec la Colombie.  La raison est relativement simple, les élus démocrates majoritaire au congrès ont décidé de mettrent des batons dans les roue à  la politique extérieure de Bush. L’Irak oui, mais la Colombie aussi. Les Etats-Unis sont très présent ici (cf le Plan Colombie). Alors les démocrates, qui respectent les droits de l’homme eux c’est sûr, freinent la signature d’accord avec la Colombie. Le TLC est peut être un accord complètement nul, injuste et qui va ruiner la Colombie, c’est possible et ça se discute mais là  n’est pas la question, pour eux le problème est que le gouvernement ne respecte pas les droit de l’homme donc avant de signer un accord on veut être sûr que la justice fait son travail et que le gouvernement ne participe pas aux horreurs..

Pendant ce temps, le gouvernement et l’Armée de Libération Nationale (ELN)  négocient. à‡a fait déjà  un moment mais une négociation c’est long. La dernière trouvaille de l’ELN est de demander, en échange d’un cesser le feu l’annulation du futur TLC, l’arrêt de la privatisation des grandes entreprises colombiennes, etc.

A quand une rencontre au sommet ELN/Démocrates pour abolir le TLC?

L’expérience du jour!

Il ya des jours on fait des trucs super marrant, complètement différent des habitudes, aujourd’hui était un jour comme ça pour moi. Rien de bien transcendantal, simplement une expérience quelque peu loufoque.

Ce matin j’avais un rendez-vous au département du NAS (Narcotics Affairs Section) à  l’ambassade des Etats Unis… Franchement l’ambassade française est digne d’une cabane de chasseur canadien en comparaison avec la “base” US. Il faut dire que leur ambassade à  Bogotà¡ est leur troisième plus grande du monde, après celle d’Israà«l et d’Egypte (pas sûr pour cette dernière).

C’est une véritable base militaire, 5 ou 6 blocs (rue ou pâté de maison) de long et 4 de large. Entrer est une grande bataille, il faut d’abord passer la première grille, annoncer où vous allez, montrer vos papiers et vider votre sac. Ensuite vous entrez dans un parc où se trouve des téléphones, à  usage interne, de là  il faut appeler la personne avec qui vous avez rendez-vous pour qu’elle vienne vous chercher. Lorsque vous êtes accompagné, vous pouvez passer le deuxième check-point. Cette fois il faut laisser votre téléphone portable, appareil photo, ordinateur, mémoire USB etc. Tout passe au scanner, contrôle d’identité, signature de la personne qui vous reçoit. Après une petite promenade vous arrivez finalement au troisième contrôle, où à  nouveau on vérifie vos affaires (enfin ce qu’il vous reste) et après un contrôle d’identité on vous fourni un badge… cette fois c’est bon vous pouvez aller boire un café en toute sécurité, accompagné d’environ 25 militaires en uniforme US.

Conclusion: le café est bon, même si vous trouvez le même dehors, pour le même prix vous avez la sécurité en plus, et pas n’importe laquelle!