C’est en juillet 2008 que l’affaire Gontard a débuté. Prof. Gontard était depuis de nombreuses années médiateur auprès des FARC, négociant la libération d’otages en tout genre. Sa mission avait été autorisée par le gouvernement colombien, mais ce dernier avait, un beau jour, décidé qu’il ne voulait plus de négociateur, donc, comme il est coutume chez les extrémistes (le gouvernement d’Uribe dans ce cas là ), au lieu de remercier la mission de médiation, il a préféré attaquer Gontard et l’accuser de connivence avec les FARC. A l’époque l’ordinateur de Reyes parlait facilement, il était même très courant de lui faire dire pleins de choses intéressantes.
L’affaire est passée devant la justice, Gontard a été entendu à plusieurs reprises, et 3 ans et demi plus tard la justice rend son verdict: Gontard est lavé de tout soupçon, il a, selon les dires de la justice colombienne, toujours agi dans un objectif éminemment humanitaire.
Plus de détails dans l’article du journal Le temps, Genève:
Au terme d’une enquête dont le détail des conclusions permet de penser qu’elle a été fouillée, la procureure adjointe de l’Unité de l’antiterrorisme colombien, Nancy Esperanza Pardo Bonilla, estime qu’en tant qu’émissaire officiant pour le compte de Berne au sein d’une mission pilotée par la Suisse, la France et l’Espagne, pour «faciliter» les négociations autour des otages de la guérilla marxiste, Jean-Pierre Gontard n’a jamais outrepassé les limites de son mandat. Mieux, la dimension humanitaire de son engagement est saluée par la justice colombienne
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Jean-Pierre Gontard «a bien agi en tant qu’intermédiaire pour obtenir la libération de deux otages, de même qu’il s’est engagé pour la libération de beaucoup d’autres. Il l’a fait dans un objectif éminemment humanitaire et dans le cadre des facultés qui lui avaient été accordées comme facilitateur du processus de paix de la part du gouvernement colombien.»
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Jean-Pierre Gontard, interrogé par deux fois sur le sol suisse au cours de missions rogatoires menées par la justice colombienne, n’a jamais pensé que l’affaire le conduirait jusqu’au procès. Pour lui, le dénouement n’était qu’une épreuve de «patience», traversée avec le «soutien constant du DFAE, les messages de (ses) anciens élèves, de diplomates et de Colombiens, y compris dans les premiers cercles du gouvernement». «Ce que je n’imaginais pas, précise Jean-Pierre Gontard, c’est que le non-lieu serait rendu en des termes aussi explicites et honnêtes.»