Stand up Paddle Board

Les retours dans mes alpes sont toujours sources de quelques trucs bien drôles. A part les classiques, comme le chocolat, le fromage, la famille et le potes, il y a aussi d’autres petites surprises, comme le miel ou cette année le Stand up Paddle Board… Je tente même pas la traduction française, ça tiendrait pas debout. Le truc est une grande planche où on se pose dessus (enfin debout) et on rame. Ballade pépère ou course… c’est bien sympathique, et peut être assez physique. La cerise étant quand tu attrape gentiment l’aspiration du bateau qui passe… plus facile pour gagner les courses 🙂
Le grand avantage (j’avoue) est qu’un de mes ami importe les plus belles planches du marché français … Rogue, une marque ricaines. Donc, bien sûr, j’ai tout testé et fait plouf 50 fois. Après plusieurs tentatives, la version “course” m’a bien plu… mais je crois que je recommanderais quand même la verte, plus rando et plus accessible – ou en d’autres mots, moins casse-gueule.

Le miel et les abeilles

Ceux qui me connaissent, ou suivent ce blog depuis longtemps (cf ici), savent que le miel est une de mes drogues favorites. La récente disparition autant massive qu’inexpliquée des abeilles est un sujet qui me préoccupe beaucoup, et s’il s’avérait que des êtres humain en particulier seraient derrière tout ça je n’hésiterais pas à  militer pour que la Cour Pénale Internationale les poursuive en justice pour génocide et crime contre l’humanité.
Bref, j’aime les abeilles, et comme le hasard fait parfois bien les choses, je me suis retrouvé dans mes alpes au moment de la récolte du mois d’août dernier. Alors, voici quelques photos:


Changement de décors


J’ai quitté Florence en avril dernier, c’était triste, en plus, j’ai manqué le show de Madonna.

Mais après avoir fait le plein de chocolat à  Genève je me suis installé à  Washington (DC), où à  priori je vais rester un petit moment.

C’est cool DC, et j’en avais vraiment marre d’être dans un musée permanent.
Depuis DC, j’ai été faire un petit tour (travail oblige) à  San Francisco. C’était la première fois, et je me demande encore si cette ville n’aurait pas détrôné mon top 1 (Rio). Cela me semble un terrain de jeu énorme…

Mais avant de revoir mon classement de ville où je veux aller vivre un moment, je vais voir ce que me dit Mexico DF. Le mois prochain (travail oblige) je vais 6 semaines au Mexique, il parait que c’est pas si mal, et “histoire de” parlait bien du Mexique à  l’époque, alors je me réjouis.

Shaka Ponk

Cela fait 6 mois que je les écoute presque en boucle. Shaka Ponk est un mix de genre musical mais aussi visuel, c’est beau, c’est bon. Ils on même réussit à  ramener Bertrand Cantat sur scène. Leur dernier album, The Geeks and the Jerkin’Socks, est juste grandiose, à  écouter sans modération. Et aussi surprenant que cela puisse paraitre le Figaro leur dédie un sympathique reportage.
Shaka Ponk, My name is Stain:
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=EF2PGnZmXCI&feature=relmfu[/youtube]
Shaka Ponk et Bertrand Cantat, Palabra mi amor:
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=MrLWo2QOsH4[/youtube]

Une thèse cortosienne ou maltesienne?

“oh moi … je ne trouve rien, je me contente de chercher…” — Corto Maltese

Voilà  un peu plus d’un an et demi que je suis en thèse, et même si mon job précédemment était plus ou moins équivalent (recherche, conférence et cours). J’ai tout de même découvert un sacré monde: celui du thésard, avec ses avantages et inconvénients. Avant je gagnais relativement bien ma vie, on me prenait plus au moins au sérieux, je voyageais un peu, souvent version homme pressé mais quand même. J’ai fait le choix d’être plus pauvre et je bosse 2 fois plus, mais je vais pas me plaindre j’ai quand même un salaire presque assuré pour 4 ans. Ma vie dépend de mon directeur. Je voyage un peu plus avec un peu plus de temps, par contre personne ne paye la business classe. Et surtout, on me prend plus au sérieux … doctorant?? tu fais encore des études?? ….euh non, je bosse, enfin je fais un doc… Bref encore un grand moment de solitude… Heureusement j’ai ma collection de Corto sous la main, ça m’aide à  me contenter de chercher.
Sinon, comme tout monde un minimum fermé, “nous” avons nos propres blagues et délires décalés, qu’on retrouve, bien sûr, sur la toile… PhD Comics est probablement le plus connu, et c’est mérité. En français, dans le genre décalé, TDM (thèse de merde) a tout de même un coté triste. Sinon j’aime beaucoup “vie de thésarde”.

Et comme la règle de la “procrastination” est tellement vraie, je vais participer à  un nouveau projet avec proexport (l’entreprise colombienne qui se charge de la promotion touristique du pays) et écrire une série de post sur le tourisme en Colombie. Oui Oui, ma thèse est sur la recherche des traces de Corto en Colombie…

source

Bogotá, ma nouvelle terrasse

J’ai changé de terrasse, troquant les toits toscans pour les gratte-ciel bogotien. j’ai quitté la température exténuante florentine et les bords du lac genevois pour rejoindre ma bien-aimée bouillonnante, et ce soleil qui s’enfonce entre pollution, béton et grisaille me rend presque nostalgique: c’est étrangement beau, alors que cela ne devrait pas.

Du coup ça me rappelle la belle décadente, trop triste pour vraiment l’aimer, et pourtant … Valparaiso
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=dUUnZtTv2DE&feature=player_embedded#at=12[/youtube]

Du coup je me dois de rendre un hommage à  Facundo assassiné, victime de cette violence croissante d’Amérique Centrale… Facundo Cabral, No soy de aqui, ni soy de alla
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=xD3G6eM3tPI&feature=related[/youtube]

Je suis à  Bogotà¡… ça me manquait!

Santiago, dix ans après


La première fois que je mettais les pieds à  Santiago c’était en 2001, en février si je me rappelle bien. Je venais chercher mon frère à  l’aéroport pour filer en Patagonie. Je venais du nord, et après 4 mois au Pérou, le but était d’user nos semelles dans le sud, Torres del Paine, Tierra del Fuego… Santiago était donc l’étape pratique avant le froid du Sud et mes souvenirs se limitent aux retrouvailles et à  tout le chocolat que mon frère m’avait ramené plutôt qu’a la ville elle même.
Quelque temps plus tard je repasse par Santiago, et là  de nouveau c’est une courte étape, mon voyage continue très vite en direction d’Atacama et de la Bolivie.
Mon retour à  Santiago dix ans plus tard est bien différent. Je viens pour le travail, une semaine. J’ai donc troqué mon sac à  dos et mes T-shirt troué pour une valise top classe et des costards. Je continue à  parler de droit de l’homme et de justice, mais le revêtement est un peu différent. Ce retour aurait pu (du) être nostalgique, mais pas vraiment, à  part l’envie de prendre un bus et continuer vers le nord plutôt que de re-traverser l’atlantique pas grand chose m’a rappelé mon premier séjour. Même la tournée des bars le vendredi et le samedi… ça doit être l’age, je commence à  assumer que j’ai grandi. zut!
Bon y’a quand même eu un petit moment de jeunesse retourvée… comme la semaine à  Santiago était un peu agitée, quelques manifestation sont venue pimentées les cocktails au ministère. Comme l’explique Cristina L’Homme sur Rue89

des dizaines de milliers de manifestants défilent depuis plus d’une semaine dans les grandes villes du Sud du Chili, et principalement en Patagonie, où les carabiniers les ont violemment réprimés. Ils protestent contre HidroAysén, un projet de construction de cinq méga-barrages hydro-électriques.

A Santiago, vendredi dernier je suis passé, comme ça par hasard, à  travers la manifestation. La police est aussi passée avec leur mini 4*4 blindé balançant des grenades lacrymogènes à  travers les trous fait dans les portières. On en a pris 3 dans les pieds. La demi heure qui a suivi était pas franchement sympathique – pleurs, étouffement et j’en passe-… mais après coup c’est plutôt drôle!
Comme à  l’époque!! …chassez la nostalgie, elle reviendra au galop!!

Photo: André

Florence

холни масиCette fois c’est parti, ou plutôt c’est arrivé, je pose enfin ma valise avec un perspective à  au moins 2 ans. Wauu! Et je dirais même un double wauuu… parce que le lieu à  du charme. Je passe devant ce truc tous les matins pour aller au boulot, on l’appelle couramment le Duomo:

Et, comme la vie est dure, je bosse avec une vue comme ça, le jardin de la Villa Schifanoia…