Pouce

biof.jpgPouce, j’en peux plus.

Je pensais qu’après avoir fini une bonne partie des trucs que j’avais à  faire j’allais pouvoir finir mes autres projets tranquille, sans trop me prendre le chou. Mais voilà  quand on fini un truc il y en a toujours quatre autres qui arrivent. C’est comme ça, c’est une règle de trois. La rentrée a été dure, et la quantité de boulot et de projets m’ont dépassé.

Donc pour mener à  bien le reste j’ai décidé de mettre en pause ce blog. Juste un mois ou deux, le temps de me mettre à  jour. Je reviendrais, j’ai encore plein de truc à  dire, plein d’idées. Je voulais visiter l’histoire colombienne du 19e siècle, les guerres de libération, continuer à  vous présenter les fruits et la bouffe colombienne, compter les mouches du parc national, vous parler des bons resto et vous emmenez faire un peu plus la fête avec moi, voir et critiquer les prochaines élections municipales qui sont fondamentales pour le parti d’opposition: le Polo …

Peut être que le week-end si j’ai rien à  faire je mettrais une ou deux photos…

En attendant allez voir ailleurs, du nouveau il y en a toujours, il faut juste chercher, sinon il y a toujours mes camarades de blog que vous trouverez dans la colonne à  droite. Et comme Patxi ne veut plus parler de nichons et veut seulement des lecteurs intelligents je vous recommande la revue Soho, où les plus belles filles colombiennes se dénudent. C’est pas du porno, c’en est même très loin, c’est de la photo de nu, de l’art, très sexy mais beau.

Sinon pour ceux qui veulent manger de la Colombie et qui, comme monsieur veulent être intelligents, je vous recommande la lecture du magazine Semana et, encore plus particulièrement la lecture des archives de la CIA qui viennent d’être ouverte. Vous y trouverez environ 70 documents concernant la Colombie, avec des brefs résumés absolument fascinant. C’est gros et c’est en anglais mais on y découvre des rapports (trié en 4 volumes: antécédent, un, deux, trois) sur les militaires colombiens, sur le cas Chiquita, sur la DynCorp et la lutte contre le traffic de drogue d’une qualité surprenante et ce jusqu’en 2001. A croire qu’à  la CIA on ne lit pas que Soho.

Pour ceux qui veulent écouter un peu de ziq je vous recommande un petit jazz fort sympathique d’un jeune prodige, en plus il fait une tournée cet automne, il passe même par Buenos Aires en Novembre, alors si vous allez le voir saluez-le de ma part…

Voilà  sinon si vous vous faites vraiment chier et que vous avez fini tous les rapport de la CIA et fait un résumé en petites fiches mémo, vous pouvez surfer sur mes archives, il y a un peu plus 300 post, ça vous occupera… je sais le système de recherche ne marche pas, les archives actives non plus, mais au moins comme ça vous perdrez encore plus de temps…

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Bon vent et à  pouet … pour de nouvelles aventures!!!

Medellin, la renaissance

Medellà­n

Ce dernier mois nous sommes parti à  deux reprises à  Medellà­n, principalement pour faire la fête avouons-le. La visite touristique avait déjà  été faite, et la ville en elle même ne m’a pas plus émotionné que ça. Les alentours, par contre sont absolument magnifique.

Les deux week-end que nous avons passé là  bas se sont donc centré sur la découverte de la vie nocturne. Sur la vie d’un groupe de potes qui nous ont accueillit comme il se doit dans la tradition paisa (nom des habitant de la région). Les soirées se sont alignées, les discutions ont duré jusqu’à  très tard. Petit à  petit j’ai découvert leurs histoires, recollé les morceaux et commencer à  comprendre qui se cachait derrière ses joyeux lurons. Ils connaissent tous la ville comme leur poche, et tous l’ont vue mourir. Medellà­n est un des plus grand symbole de la violence colombienne, c’est la ville du fameux Pablo Escobar, dieu chez les trafiquants de drogue. C’est la ville des siquarios, ces motards ou enfants de la rue qui tuait pour une bouchée de pain, et qui se faisait tuer pour encore moins. Medellà­n c’est la ville du livre/film/documentaire “La Vierge des tueurs”. Une histoire remplie de meurtre et de violence. C’est la ville où la tête des policiers étaient mise à  prix, plus le grade était haut plus la prime était grasse… Un grande partie de la mauvaise image colombienne vient de là .
Cette violence laisse forcément des traces, si on peut reconstruire les immeubles complètement, la chirurgie peut enlever le plomb mais laisse une marque. Un des lurons a quatre belle marque. Deux dans le bide, une dans l’épaule et une derrière la tête. Un miracle qu’il soit encore là , il raconte qu’il n’a pas senti grand chose. Il est simplement parti en courant. La dernière balle, dans la tête, la rendu K.O. il a perdu connaissance quelques secondes avant de se relever et qu’un flic force un taxi à  s’arrêter pour l’emmener à  la clinique.

Des histoires folles ils m’en raconterons plusieurs, tous on au moins vu deux ou trois morts dans leur vie. Certes ce n’était pas des anges mais ils remercient tous dieu d’être encore là . Et tous voient Medellà­n grandir depuis cinq dans la paix, rien n’est parfait et on veut toujours plus, mais la démobilisation des paramilitaires a quand même changer une chose. L’espoir et l’envie ont regagné cette ville, qui s’est converti en un modèle pour le reste de la Colombie.

Adopter en Colombie

L’adoption est un phénomène que je connais très mal, même si je connais un ou deux couples qui ont adopté et un ou deux enfants adoptés je n’ai jamais discuté du sujet avec eux. Pourtant je n’ai pas résisté à  écrire un post sur le sujet. Depuis quelque temps j’ai découvert à  travers ce blog tout un monde.
Murielle a gentiment accepté de répondre à  mes questions, m’indiquant quelques faits que je me devais de partager.
La première étape étant la visite du site AFA qui donne pas mal d’info sur la procédure. Mais il faut savoir que c’est un vrai parcours du combattant, plusieurs rendez-vous avec des psys des assistantes sociales, visite de la maison etc. Pour obtenir un agrément et pouvoir imaginer adopter un enfant de manière légale.
Après avoir passé le test français il faut passer le test colombien. Le gros avantage de la Colombie est que tout est centralisé et contrôlé par l’institut colombien de bienêtre familial. C’est un avantage car cela donne une garantie que le futur enfant adopté ne provienne pas d’un quelconque trafic et cela lui donne aussi la possibilité de retrouver une trace de ses origines s’il le désire, non négligeable tout de même…

Un dossier doit donc être présenté à  l’ICBF à  travers l’AFA. Une fois le dossier accepté la longue attente commence… Cela peut durer jusqu’à  quatre ans (au bout de cinq vous perdez l’agrément de l’AFA, il faut donc recommencer…).

Lorsque le grand jour arrive les parents doivent venir chercher l’enfant en Colombie, et là  j’imagine que c’est champomi… Il y a environ 300 colombiens adoptés en France par année, sur un total de plus de 3000 enfants colombien adopté par année, une bonne partie étant adoptée en Colombie même.

Bref il faut vraiment avoir envie et être très patient. Pour ceux que ça intéresse je recommande la lecture du document fait par l’AFA sur la Colombie, une bonne approche pour comprendre la procédure même s’il recommande de lire la page “conseil aux voyageurs” de l’ambassade (moi je recommande plutôt mon post sur le sujet!). Ensuite il existe plusieurs blogs qui vous donnerons des tuyaux, celui-ci m’a l’air pas mal. Et pour finir, il existe un grand nombre de blogs qui témoigne de l’attente, celui de Murielle bien sûr mais aussi celui-là  ou celui -ci. il en existe des dizaine d’autres, il vous suffit de visiter les liens de ceux que je vous propose…

Mopti

Nous revenions sur nos pas, après notre fatigante expédition. L’arrivée à  Mopti ne fut pas facile, impossible d’être discret, nos cordes débordent de nos sacs, les dégaines et les coinceurs font un bruit fou. Non seulement nous sommes blancs mais en plus on trimballe un quantité de matériel impressionnante, ce qui nous ne mets pas à  l’aise.

Après s’être logé et avoir prit une douche, on décide d’aller se promener, manger et découvrir notre lieu d’accueil. On s’est déjà  fait repérer, deux toubabs qui arrivent avec du matos de grimpe ce n’est pas vraiment commun, on est donc sujet à  plusieurs interpellation. Le premier contact ne m’enchante pas, en voyage je n’ai jamais vraiment aimé les villes. J’avais toujours l’impression qu’elle reflétait l’inaptitude humaine, ici ou ailleurs ce qui m’intéressais était la grandeur de Gaïa, Pachamama,…

Le lendemain, après une longue nuit réparatrice et avoir retrouvé une amie qui nous rejoint après avoir traversé la Mauritanie, nous partons nous réapprovisionner. A l’époque il y a une seule banque dans la troisième (ou quatrième) ville malienne, nous avons donc guère le choix. La succursales de la banque ressemble à  un bar de western américains, le comptoir est haut et désert. Personne à  l’horizon, si ce n’est le gardien qui nous explique patiemment que le réseau ne fonctionne pas. Il est donc impossible d’accéder aux comptes.

Qu’importe on reviendra demain.

Le lendemain la situation est la même. Le surlendemain aussi. Le 5e jour nos réserves se sont épuisée. On a juste mis de coté le prix d’un billet de bus pour qu’un de nous trois puisse aller retirer dans une autre ville.

Pendant ces jours on a connu deux trois personnes qui nous disent que c’est inutile de partir dans une autre ville pour retirer de l’argent, le problème s’arrangera. Ils se chargent alors de nous faire inviter chez leur famille, leurs amis, leurs connaissances.. Au début la sensation est bizarre, 3 toubabs et pas un sous, mais ça fait rire tout le monde et nous ça nous permet d’oublier tout nos projets, d’oublier le temps. On partira même 4 jours dans la vallée Dogon, sans un rond. Un ami (de longue date) de mon binôme de grimpe est guide dans la région, il nous emmène alors “à  crédit” visiter cette magnifique vallée.

A notre retour à  Mopti le réseau de la banque est à  nouveau actif. On peut donc rembourser nos dettes, inviter nos “sauveurs” à  un festin, reprendre nos vies de voyageurs, tracer notre route….

Jamais de ma vie j’ai autant béni une banque, jamais je n’ai autant apprécié son dysfonctionnement. Pendant quinze jours, si court, j’ai entrevu une infime pointe de l’immense Afrique.

Les paramilitaires se réarment

UribeLe 20 juillet dernier, Monsieur le Président Uribe clamait très haut que le phénomène paramilitaire avait été dépassé en Colombie. Ce jour là  j’avais vaguement décidé d’en rire, préférant éviter de répéter pour la 250e fois que c’était un mensonge. Un de plus de ce magnifique gouvernement.

Mais finalement je n’ai pas eu besoin de revenir sur le sujet, Uribe la fait tout seul. Lors de son conseil communal, (la version du samedi du maintenant célèbre “allo présidente” fait par le voisin le dimanche) Mr Uribe a reconnu que les paramilitaires étaient en train de se réarmer. Un peu plus d’un an après la OEA, c’est pas mal, … et après on dit que ce sont les organisations internationales qui sont lentes…

Il a enfin reconnu que les paras sont de nouveau actifs. Ils sont tellement actifs qu’ils ont recommencé à  menacer des syndicalistes. Plusieurs d’entre eux craignent pour leur vie, les “Aguilas Negras” leur ont envoyé des messages annonçant leurs morts prochaines. Ceux qui profèrent les menaces sont les même qu’avant, sous un autre nom certes mais ce sont les mêmes, on peut donc craindre que les méthodes soient aussi identiques et efficaces.

Alors ce samedi, Uribe, avec son ton de père de la nation a demandé aux militaires présents d’en finir avec les paras. Le pire est qu’on peut aussi douter de la prétendue grande évolution des militaires, ces 3 derniers mois ils ont été confrontés à  une série de scandale en tout genre, depuis l’assassinat de civils à  l’infiltration de la mafia à  de haut niveau.

Alors Uribe leur a rappelé qu’ils leur restaient 3 ans pour en finir avec la guérilla. 3 ans, s’il ne se lance pas pour un troisième mandat. Mais comme l’idée commence à  surgir on peut espérer revoir Uribe et ses copains encore quelques années. Certains cherchent des solutions pour pouvoir changer (encore une fois!) la constitution. Mais cette fois ce ne sont pas les mêmes députés qu’il y a 4 ans, ceux –ci sont en prison pour parapolitique, ce sont leurs remplaçants.

 

Les paramilitaires se réarment, la guérilla est loin d’avoir disparue, et Uribe ne dit pas franchement non pour un troisième mandat. C’est vrai, ils ont raison, on ne change pas une équipe qui perd, il faut d’abord s’assurer qu’elle perde vraiment.

 

Internationaliser l’Amazonie?

foret-amazonienneLa lecture d’un des post de Francis, qui m’emmena à  celui de Jean-Luc m’a fait revenir à  un vieux débat, toujours d’actualité. L’internationalisation des patrimoines de l’humanité, à  l’instar de l’antarctique on pourrait internationaliser la forêt amazonienne pour tenter de la protéger de manière plus efficace. Sans débattre sur la réelle capacité d’un système international à  être plus efficace que les actuels états chargé de la survie du poumon de la planète. Je voulais aborder la simple idée de réaliser ce petit changement.

Sujet polémique, sans aucun doute, mes amis colombiens m’ont gentiment rappelé la définition de l’impérialisme. Oui mais….

C’est après être passé pour un con que j’ai trouvé un texte, qui date un peu (2000) mais qui vaut son pesant d’or. Cristovam Buarque, ex-ministre de l’éducation brésilien, répond à  la question:

En effet, en tant que Brésilien, je m’élèverais tout simplement contre l’internationalisation de l’Amazonie. Quelle que soit l’insuffisance de l’attention de nos gouvernements pour ce patrimoine, il est nôtre
En tant qu’humaniste, conscient du risque de dégradation du milieu ambiant dont souffre l’Amazonie, je peux imaginer que l’Amazonie soit internationalisée

Mais il précise et c’est là  que ça commence à  me plaire vraiment:

[…]nous devrions internationaliser les réserves de pétrole du monde entier.
Le pétrole est aussi important pour le bien-être de l’humanité que l’Amazonie l’est pour notre avenir[…]
De la même manière, on devrait internationaliser le capital financier des pays riches. Si l’Amazonie est une réserve pour tous les hommes, elle ne peut être brûlée par la volonté de son propriétaire, ou d’un pays.
Brûler l’Amazonie, c’est aussi grave que le chômage provoqué par les décisions arbitraires des spéculateurs de l’économie globale. Nous ne pouvons pas laisser les réserves financières brûler des pays entiers pour le bon plaisir de la spéculation.

Et encore:

Avant l’Amazonie, j’aimerais assister à  l’internationalisation de tous les grands musées du monde. Le Louvre ne doit pas appartenir à  la seule France .
Chaque musée du monde est le gardien des plus belles oeuvres produites par le génie humain. On ne peut pas laisser ce patrimoine culturel, au même titre que le patrimoine naturel de l’Amazonie, être manipulé et détruit selon la fantaisie d’un seul propriétaire ou d’un seul pays.

Il conclut magnifiquement:

En tant qu’humaniste, j’accepte de défendre l’idée d’une internationalisation du monde.
Mais tant que le monde me traitera comme un Brésilien, je lutterai pour que l’Amazonie soit à  nous. Et seulement à  nous!

Vivement que l’ONU nous donne des passeports “planète terre”…

Orquesta Aragón & Guayacan Orquesta

Du grand, du très grand, hier en concert au parc Simon Bolivar. Les cubains de l’Orquesta Aragà³n ont enflammé le public, suivi par les Colombiens de Cali. Le festival “Salsa al parque” a fait danser la ville. à€ écouter en boucle pour commencer la semaine!

Orquesta Aragà³n (à  New York):

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=bptnV7jp12Q[/youtube]

Guayacan Orquesta:

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=sEOBYWpiEQo[/youtube]

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=MgJOmx3iRaY[/youtube]

Voyager en Colombie

La question fréquente, autant par mail qu’à  travers des appels du copain du pote du cousin: peut-on voyager en Colombie de manière sûre? va-t-on mourir? se faire enlever?

Il est vrai qu’en lisant les recommandations des ambassades on peut prendre peur. La France par exemple nous dit:

Il est vivement déconseillé de visiter la Colombie, à  l’exception des îles de San Andres et Providencia. La plus grande prudence doit être observée à  Carthagène, où des délinquants de droit commun ont assassiné, début 2007, deux touristes européens et un ressortissant français. Les déplacements dans les plus grandes villes du pays (Bogota, Cali, Medellà­n, Barranquilla) sont envisageables, mais seulement pour des raisons professionnelles impératives. Une très forte recrudescence des enlèvements contre rançon a été enregistrée à  Bogotà¡ au cours des cinq premiers mois de l’année 2007 (23 cas, contre 5 entre le 1er janvier et le 13 mai 2006). Dans tous les cas, tout déplacement par la route est à  proscrire.

L’ambassade du Canada n’est guère plus sympathique, et il en est de même chez les suisses, les belges, les anglais etc etc.
Pourtant la Colombie regorge de richesses en tout genre, paysages paradisiaques, culture, nature, villes énormes… Les gens sont facilement très accueillants, vous aidant quand vous êtes perdu, etc… Le pays jouit d’une si mauvaise réputation que vous ne serez jamais ennuyé par une foule de touristes désagréables. Les infrastructures ne sont pas super développées mais plus que suffisantes. Les réseaux routiers sont en général bons, les bus sont tout confort, toutes les villes (même bien reculées) sont desservie par des avions.
Bref, ça ressemble plus au paradis du tourisme qu’à  autre chose. Simplement pour que cela ne se transforme pas en le pire cauchemar de votre vie il faut simplement savoir où vous mettez les pieds. Pour ça, il n’existe rien de meilleur que de suivre l’actualité. Ce qui en plus vous fera comprendre un peu le pays, et c’est jamais superflu si on veut pas être le touriste qui comprend rien à  rien. Ensuite poser la question aux locaux (qui connaissent) pour savoir comment est la route et le lieu de la visite est une excellente chose.
D’une manière générale les coins bien reculés et inaccessibles sont déconseillés, comme par exemple le Putumayo, Arauca, Meta, Caqueta… Mais la Colombie est suffisamment grande pour éviter ces endroits encore quelques années. Se croire un gros dur aventurier est très valorisant auprès des minettes, mais face à  quelques hommes en armes cela n’apporte en aucun cas le salut. Pour apprendre qu’on est tout petit il vaut mieux aller voir la jungle, la montagne ou la mer.

Lonely Planet, version 2006 qui trainait quelque part sur mon bureau ces derniers jours conseille une série de lieux à  visiter: San Agustin, Popayan, Pasto, Cali, Bogotà¡, Medellà­n, Leticia, Mompox, San Gil, Barichara, Villa de Leyva, Santa Marta (parque Tayrona), Cartagena, Providencia… Je ne connais pas Mompox mais cela ne saurait tarder, j’ajouterai, même si je ne connais pas encore, los llanos et el Chocà³ mais ce sont deux régions un peu moins sûres, le reste étant parfaitement sûr et vivement conseillé… de quoi vous occuper bien plus d’un mois.

Deux trois blog ou pages web francophones peuvent être vraiment utile: Colombia Tierra Querida est une source d’info sur les choses à  voir très complète, Astérix vient de se lancer dans quelques conseils pratique pour venir en Colombie. ColombiaWeb est aussi une excellente source avec un forum bien actif.

Parler un minimum l’espagnol, ou être avec quelqu’un qui le parle, est absolument nécessaire. Sans l’espagnol c’est comme si alliez dans la jungle avec un walkman… ça n’a pas trop de sens. Comme partout vous ne serez jamais à  l’abri de quelques inconvénients, mais ce n’est pas du tout propre à  la Colombie. Quant aux “touristes politiques” il ne faut pas trop vous attendre à  être bien reçu, les ONG trop gauchisante sont facilement bienveillante avec les FARC (pas toutes bien sûr, il ne faut pas généraliser), et ça c’est très très mal vu.

En fin si j’avais un conseil à  donner, je le donnerai aux Colombiens: faites gaffe, le jour où le conflit deviendra vraiment marginal ça va être la ruée…

Pour conclure 4 photos, 4 lieux, 4 rêves:

San Andres:

San Andres

Bogotà¡

bogota

San Agustin

 

San Agustin

Amazonie:

amazonie