Comment peut-on réinsérer un cannibale?

Oui, je sais trois posts dans la même journée c’est beaucoup, mais là  j’ai une question existentielle qui me trotte dans la tête et je n’arrive pas à  m’en défaire. Patrick m’a gentiment envoyé un article pour m’annoncer la nouvelle, je l’ai ensuite lue dans El Tiempo. Un truc fou.

Un paramilitaire démobilisé confesse que pendant sa “formation” pour devenir un paramilitaire on lui fait boire du sang humain. “parfois on nous faisait boire des verres de sang, et quand il n’y avait pas de viande, bin, pour manger on la prenait des morts”

Oui oui, vous avez bien lu… du cannibalisme chez les paramilitaires. J’avais déjà  entendu le coup comme quoi ils utilisaient les têtes de leur victimes pour jouer au foot mais là  ça va encore plus loin. Maintenant on prétend que ces gens là  reviennent à  la vie normale en 1 an ou 2, et on a pas les moyen de leur payer beaucoup de psy.

Franchement y’a de quoi avoir quelques frissons… ça me ferait tout drôle de savoir que le gardien de mon immeuble ou le chauffeur du taxi ou je ne sais pas quoi soit un ex-para qui en a bouffé deux trois ….

Les deux faces de la cocaïne

coke-prix.jpgAlors que les prix explosent en New Zealand (plus de 700 dollar) on le trouve en Colombie pour moins de deux dollars. Mais derrière les rails de plaisir au prix d’or se cache non seulement une fabrication plus que chimique mais aussi une guerre sans scrupule où, comme d’hab, c’est les pauvres qui payent. Alors je propose de soutenir le concours lancé sur le blog Sociologà­a para Novatos qui veut primer les chercheurs capables de modifier génétiquement l’arbre de Coca pour pouvoir le semer dans les pays du nord. à‡a simplifierai beaucoup de chose, notamment le transport, du coup moins de pollution et moins de dégât dans la forêt Amazonienne.

Un reportage pour France 24 qui nous montre un peu ce qui se cache derrière la poudre magique.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=mySR35q3Qoc[/youtube]

El Tiempo racheté par Planeta

Le géant espagnol, Planeta, vient de manger 55% de la maison éditorial El Tiempo. Les deux groupes Prisa et Planeta était en course. Au départ on donnait facilement l’avantage à  Prisa pour être plus proche au niveau idéologique de El Tiempo. Tout deux bien conservateur. Mais finalement le groupe Planeta l’emporte. L’offre financière était pourtant relativement similaire (plus de 300 millions de dollars). Mais Planeta aurait offert une plus grande liberté au groupe éditorial du journal El Tiempo.

En d’autres mots, le capital d’El Tiempo a changé de main mais la gestion du contenu va rester la même. C’est dommage, moi j’avais l’espoir que pour une fois une “contraction capitaliste” allait amener un peu de liberté et de diversité d’idée. Eh bin non, El Tiempo va continuer d’être le “journal officiel”.