Nos pires peurs deviennent réalité

Chez Psykotik (encore!!!):

Nos pires peurs deviennent réalité:

Oksana Chelysheva est une journaliste et défenseuse des droits de l’homme, dans la lignée d’Anna Politkovskaïa. Le monde sait combien il est dangereux aujourd’hui de s’opposer au pouvoir du Kremlin; il faut avoir à  l’esprit en lisant les lignes suivantes, combien chaque mot met en danger Mme Chelysheva, en pleine ligne de  mire du pouvoir dictatorial russe.

Nos pires peurs deviennent réalité, – Les autorités attaquent en justice ceux qu’elles détestent

[…]

Plus encore, notre équipe compte des membres bannis du parti « National bolchevique ». Nous différons de nombreuses autres organisations défendant les droits de l’homme, car nous avons réussi à  coopérer en dépit de nos différences. Tant les « Nationaux bolcheviques » que nous-mêmes sommes qualifiés par les autorités « d’extrémistes », selon les jugements de la cour. Les « Nationaux bolcheviques » et nous-mêmes avons fait appel auprès de la Cour européenne des droits de l’homme, à  Strasbourg.

Nous craignons que les autorités puissent viser Stanislave Dmitrievsky et moi-même, nous accusant de déclarations « extrémistes » dans certains de mes articles. On a expliqué à  Dmitry Isusov, membre du parti « National bolchevique » à  Arzamas, que des « experts » avaient trouvé des signes « d’extrémisme » dans l’interview de Kirill Klyonov, un membre emprisonné du parti National bolchevique; un article que j’ai moi-même réalisé pour le site Kasparov.ru.

Tout cela se produit avec pour toile de fond la consolidation des agences chargées de l’application des lois. L’automne prochain, la Russie mettra en route son propre FBI, qui aura pour nom « Service fédéral d’enquête » – Federal Service of Investigation. Cette nouvelle agence sera au-dessus de toutes les autres agences du genre. Son établissement a déjà  été approuvé au Kremlin. Les deux candidats pour diriger la nouvelle agence, Alexander Bastrykin et Alexey Anichkin, étaient des camarades de classe du président Vladimir Poutine à  l’université d’Etat de Saint-Petersbourg.

Oksana Chelysheva
20 mars 2008
Traduit par jcv

Les llanos, Colombie

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En partant depuis Bogotà¡ en direction de l’Est on trouve d’immenses plateaux avant de rencontrer la jungle amazonienne. C’est une région d’éleveurs, les cowboys colombiens sont tous plus traditionnels et conservateurs les uns que les autres: être là  bas le vendredi saint est une sacrée anecdote…

Une petite musique des llanos:

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=BIRi2wq2iyY[/youtube]

Psykotik s’est laché!

Mon ami Psykotik a participé à  l’organisation du festival des droits de l’homme à  Genève et comme on le sait bien l’organisation d’évènement laisse beaucoup de temps libre. Il en a donc profité pour écrire plein de chose sur son blog. A voir, à  lire et à  méditer:

La montée du populisme en Europe : la gauche s’autocongratule:

à‡a commence mal. Le documentaire La machine populiste est un affront fait à  l’intelligence des spectateurs. Un pamphlet sans créativité qui, sous prétexte de dénoncer les idées populistes de l’extrême droite, a une forme insupportable et un fond inexistant. Durant 52 minutes, on attend un argument. Une enquête. Une information. Autre chose que des gros plans suggestifs et subjectifs des leaders honnis par une assemblée soucieuse des droits humains, des images baignant dans une musique suffisamment noire pour bien faire comprendre au spectateur que c’est le mal incarné qui est à  l’écran. Ralentis, discours coupés à  la seconde près, aucun recul, on se croirait pris dans la tourmente d’un quelconque film de propagande de l’ancienne RDA. Le rideau se ferme, le calvaire prend fin, la prise d’otage est terminée : le public est enfin libre de penser ce qu’il veut, la chape de plomb se lève. Le sens critique refait surface.

Pendant presque une heure, il n’y a rien eu à  se mettre sous la dent. Des clichés, des images d’archives, des interviews de quelques intellectuels qui définissent le populisme, des questions mille fois abordées posées à  trois leaders qui ne font que répéter leur programme. Le néant de l’information, une simple vidéo pour nous rappeler combien il est bon de ne pas le ressembler. Nous voilà  réconfortés, nous sommes du bon côté de la barrière.

Le chasseur de dictateur – the dictator hunter:

Le premier film, qui lui est nommément consacré, the dictator hunter, a un côté hollywoodien dérangeant. Assez peu de place est donnée aux victimes de Habré, et Brody y fait l’objet d’un culte quelque peu dérangeant pour un homme qui se veut avant tout un outil actionné par la défense. On y découvre comment il a mis sa vie personnelle de côté des années durant et quelle souffrance anime les victimes et leurs proches de cette dictature longue de 8 ans (de 1982 à  1990). Un travail de longue haleine, qu’il poursuit malgré les déconvenues uniquement pour éviter l’oubli. Car depuis plusieurs années, l’ancien président a trouvé refuge au Sénégal, dans une confortable villa d’où il peut toiser sans remords ses anciens citoyens venus lui demander de rendre des comptes.

Comme l’explique Brady, “tuez une personne, et vous êtes accusé de meurtre. Tuez-en 40, et vous êtes interné dans un asile. Déchaînez la violence et assassinez-en 40′000, et vous voilà  à  l’abri de représailles”. Jusqu’à  Brady, aucun ancien dirigeant africain n’avait été traduit en justice. L’impunité des crimes dictatoriaux semble totale; le seul dirigeant qui aurait pu faire l’objet d’une accusation, Slobodan Milosevic, est mort dans les geôles de La Haye. Le courage de cet homme pourrait faire basculer cette coutume : l’Union africaine (UA) a décidé, il y a un an et demi, sous la pression des activistes des droits de l’homme de juger son ancien membre au Sénégal. Au Tchad, le procès n’aurait pu avoir lieu. Et établir le tribunal en Belgique, pays d’où a été activée la procédure à  l’origine, serait politiquement problématique, puisque les dirigeants africains actuels ont le sentiment qu’il s’agit d’une affaire africaine. On préfère laver le linge sale en famille.

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La Chine tombe dans le piège des droits de l’homme

Les Etats-Unis viennent, bien malgré eux, de tendre un piège magistral à  la Chine. Condolezza Rice, en abaissant d’un niveau la catégorie de violeur des droits de l’homme de l’Empire du Milieu, a provoqué une réaction de ce dernier en deux temps : ce fut d’abord sur la défensive que la Chine rétorqua ne pas commettre de violations, puis il fit place à  l’attaque : les USA seraient eux-mêmes des violeurs de ces mêmes droits.

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Si les Russes veulent l’autocratie, qu’ils l’aient – entre stéréotypes et réalités

A un journaliste français qui lui demanda si en éradiquant le terrorisme tchétchène, il ne risquait pas d’éradiquer la population tchétchène elle-même, Vladimir Poutine répondit “si vous voulez devenir un islamiste radical et êtes prêt à  vous faire circoncire, je vous invite à  Moscou. Nous avons un pays multi-confessionnel, nous avons des spécialistes de cette question et je vous recommande de pratiquer cette opération de façon à  ce que rien ne repousse”. Cela se passait lors d’un sommet Union européenne-Russie à  Bruxelles, le 11 novembre 2002, en présence d’un Romano Prodi qui peine à  cacher son dégoût, et qui pourtant ne pourra condamner l’incident – il “doutera” que Poutine ait réellement proféré ces paroles. A en voir son air médusé, il semble pourtant qu’il ait très bien compris les propos du président russe.

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Mauritanie: Le coup d’Etat démocratique

C’est pourtant en pariant sur la réussite d’un coup d’Etat de transition, un “changement” comme il préfère dénommer son acte, que Ely Ould Mohamed Vall renverse Maaouiya Ould Taya, au pouvoir depuis plus de vingt ans en Mauritanie. Jusque-là  directeur de la sécurité du pays, il profite du départ de Ould Taya en août 2005, qui se rend aux obsèques du roi saoudien Fahd, et prend le pouvoir à  la tête d’un junte. Il promet de remettre le pouvoir à  la population “au plus tard dans 2 ans”. Personne n’est dupe, la communauté internationale, l’Union européenne et l’Union africaine, tous condamnent la prise de pouvoir contraire au droit international, et demandent à  Vall de rendre les rênes. Et 19 mois plus tard, Vall et sa cohorte se retirent. L’ancien président a pris la peine de s’expliquer sur ce coup d’Etat lors de la 9ème et dernière journée du 6ème Festival international du film sur les droits humains.

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Le chant pour celui qui désire vivre

Les Inuits – “hommes”, dans cette langue – sont paradoxalement emplis de tabous, et pourtant aussi libres que l’ours qui hiberne, le loup qui prend son temps pour choisir sa proie, ou le phoque qui cherche le trou idéal pour reprendre sa respiration. Lorsque le voyage est difficile, le voyageur s’arrête et se transforme en sédentaire. Lassé par une vie trop confortable, au bout d’un mois, d’une année et d’une décade, il reprend le chemin du nomadisme. Il mange quand il le peut, chasse, vie et meurt. Il aime, inconditionnellement, mais sans être esclavagiste : il a une, deux ou trois femmes, tout dépend de sa capacité à  entretenir ses concubines. Si elles sont mal traitées, elles vont voir ailleurs. Si un autre homme désire l’une d’entre elles, l’affrontement est inévitable. Car la violence est omniprésente, générée par la mouvance des choses; comme les glaces groenlandaises, tout se redéfinit à  chaque hiver, à  chaque précipitation. Neigera-t-il, ne neigera-t-il pas ? De cela, les esprits décident, l’homme se contentant de faire ce que l’instant et l’instinct lui conseillent de faire. Sa seule responsabilité, c’est lui-même, rien n’est écrit.

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Concert pour la paix

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=uMzrRkmqvBA[/youtube]

Juanes

Juanes, la star colombienne a organisé en un temps record un concert à  la frontière colombo-venezuelienne pour la paix. Carlos Vives, Juan Fernando Velasco, Alejandro Sanz, Juan Luis Guerra, Miguel Bosé et Ricardo Montaner étaient invité et ont offert un spectacle grandiose devant 250 mille personnes. 700 journalistes ont couvert l’évènement… autant dire que pendant une semaine on a parlé que de ça.

Uribe avait même dit qu’il irait avec plusieurs membres de son cabinet…. mais heureusement le manager de Juanes lui a gentiment dit que ce n’était pas une bonne idée, ou alors il fallait que les 3 présidents, (Colombie, Équateur et Venezuela) viennent. De plus Juanes ne voulait pas politiser le concert… Pour un uribiste convaincu (Juanes l’a soutenu ouvertement lors des ses campagnes) on ne peut qu’apprécier le geste!

Les artistes prennent position, la population aussi, tout le monde veut la paix…. on se demande encore pourquoi les gouvernants et la presse peuvent être aussi ineptes.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=XKiJiDWSnQA[/youtube]

Carlos Vives

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=p6oG_6vGO-E[/youtube]

Alejandro Sanz

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Re1mtTgg618[/youtube]

Miguel Bosé

Les bulles de savon

espanaho.jpgH?O Soap Making Sense est une pièce présentée, dans le cadre du festival, par deux espagnols originaire d’Alicante, comme mon copain Nacho. La pièce est une histoire de bulle de savon où les 2 hurluberlus jouent autant avec le savon, l’élément masculin sûr et inamovible, voire même ennuyeux, pour créer la bulle mystérieuse, belle et capricieuse: la féminité.
Ils ajoutent une bonne touche d’humour, de fumée et de vapeur pour créer un spectacle original, léger et sympathique.

On finira la soirée en beauté dans le restaurant mexicain du théâtre, Gilberto Alzate, que je ne saurais que conseiller à  ceux qui passent à  Bogotà¡. Situé sur les hauts de la Candelaria, le quartier historique, le dernier étage du resto vous offre une vue splendide sur une immense partie de la ville.
Pour couronner le tout, l’accès est tout aussi agréable que le repas lui-même, un doux mélange entre des textes politiques et engagés et une décoration mexicaine dans un contexte colonial.

La trahison des intellectuels ne consiste pas dans le fait de s’enrôler dans les tâches communes de l’humanité, sinon d’être des simples spectateurs d’un monde qui veut survivre et qui ne peut le faire sans leurs secours.

L’expatriation un rude plaisir

Ces temps je répète ce qui dit tonton, c’est comme ça, y’a des jours on ne pense plus par soi même comme on devrait le faire tout le temps. Et ces temps je pense comme les autres, c’est un peu nul je sais, c’est encore plus nul de l’écrire, mais les vacances approchent à  grand pas et je vais pouvoir me ressourcer un peu, raconter des nouveaux trucs, du coup en attendant je réchauffe, du vieux en plus.

Un texte de Patrick (le tonton en question) qui date d’au moins 2 ans, me semble vachement sympa pour parler d’expatriation. (Je vais le copier ici et rajouter du sel, ce qui ne doit pas vous empêcher d’aller le visiter et de lire les commentaires… tout aussi drôle):

Pas une semaine ne se passe sans que je reçoive deux ou trois mails de personnes, qui, lassées de leurs vies parisiennes ou provinciales, me posent des questions sur une éventuelle installation en Argentine.

Bon c’est pas trop mon cas, en Colombie y’en a pas beaucoup qu’il veulent venir (ils ont tort d’ailleurs), ou alors ils ne me le disent pas, je du recevoir 10 mail en 2 ans.

Il y a aujourd’hui plus de 1500 articles sur ce blog et je n’ai pas le temps ni de désir d’en refaire un résumé adapté à  la situation de chacune de ces personnes.

là  encore, ici vous trouverez à  peine 400 posts mais c’est pas grave…

Mais d’une manière générale, je vais vous donner quelques éléments qui serviront aux candidats à  l’aventure, je ne parle pas ici de ceux dont l’expatriation est due à  une mutation, un poste qu’ils ont obtenu de leur employeur privé ou de l’administration, mais à  ceux qui pensent qu’autour d’eux tout est bouché et qu’ils trouveront ailleurs ce qu’ils cherchent désespérément.
Que vous alliez à  Tombuctu, Addis-Abeba ou Buenos Aires, ces quelques réflexions vous serviront.

à  Bogotà¡ aussi donc, vous l’aurez compris.

1— Quels que soient vos problèmes, vous les emmènerez dans votre valise et ils prendront rapidement plus d’espace que vous ne le désirez.
2— Personne ne vous attend, vous n’allez sauver personne et vos idées ne sont pas originales.
3— Personne ne vous tendra la main sauf peut-être pour y prendre le peu d’argent qui vous restera, vous n’aurez droit à  rien, ni indemnités, ni aide ni sécurité sociale.
4— Il vous faudra donc être meilleur que tout le monde, dans votre spécialité, si vous en avez une, et malgré vos dysfonctionnements, si c’est le cas, et c’est généralement le cas.
5— Si vous avez de la chance et surtout si vous travaillez beaucoup pour en avoir, dans 5 ou 10 ans vous arriverez à  émerger d’un cauchemar dont il faudra que vous vous souveniez, car tous les jours qui suivront devront être consacrés à  ne pas y retomber.
6— Vous ne vous ferez pas plus d’amis à  l’étranger que vous n’avez réussi à  vous en faire en France.
7— La solidarité n’existe pas, sauf pour vous rapatrier.
8— Vous aurez du mal à  montrer vos qualités, mais vos défauts apparaîtront toujours.
9— Vous n’aurez rien à  enseigner à  personne, vous aurez tout à  apprendre des habitants du pays que vous avez choisi.
10— Si les 9 premiers éléments ne vous font pas peur, vous aurez la plus belle vie qu’il soit donné à  un homme d’expérimenter, enfin, si vous savez vous relever à  chaque chute.

10 points donc qui peuvent paraitre sévère au premier abord mais qui sont assez vrai, j’aime bien le point 2 et 4, et même si certain disent qu’il sont valide aussi chez soi (ce qui est possible) il représente assez bien la position dans laquelle on peut se retrouver au départ, et à  mon sens l’unique voie est le travail… il faut savoir travailler plus pour avoir un job, surtout quand le système vous mets un frein dès le départ. En Colombie par exemple les entreprises ne peuvent pas embaucher plus de 10% d’étranger. Et bien logiquement pour avoir un job il faut un visa, et pour avoir un visa il vous faut un job. Comme en France, en Suisse ou ailleurs. Il faut donc que l’entreprise voit un intérêt réel pour faire toute la paperasse nécessaire… travailler plus est une bonne option.

La différence que je vois en Colombie est qu’il y a relativement peu d’expatrié… (en dehors des ambassades), ce qui est, en soi, un petit avantage. Je ne suis pas sûr que cela implique plus de solidarité entre expatriés mais ça peut surement faciliter la vente de sa petite personne…

Bon ceci n’empêche pas qu’il faut bosser… hinhinhin… je faisais un bilan, absolument positif, l’année dernière, et je crains que cette année ce ne soit pas la même… à  force de blogguer je perd le rythme et je m’endors sur mes doux lauriers. Le résultat risque bien d’être sévère même si mon contrat se termine qu’en décembre…

Bordel… j’ai zéro motive. Demain c’est quiz pour les gosses et je mets 5/5 seulement à  celui qui m’apporte un bout de fromage!

Misa flamenca

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C’est pas l’homme qui prend dieu c’est dieu qui prend l’homme

moi dieu il m’a pris je me souviens … c’était mercredi

Misa Flameca, place Bolivar, Bogotà¡, l’image est affreuse mais c’était très beau:

[youtube]http://es.youtube.com/watch?v=zWn_Zs2pIJw[/youtube]

Je sais je vais beaucoup à  la messe ces temps, si ça continue je vais finir par me perdre.

taggerie

Il existe mille façon de s’amuser, avec tout et n’importe quoi. Il y en a qui s’amuse avec des trains électrique d’autres avec des jantes de vélo pourries ramassée au coin de la rue. Moi en général je m’amuse en faisant la vaisselle. Rien de grave je vous rassure, mais j’adore jouer avec l’eau… d’autre s’amuse en taggant… finalement je ne sais pas ce qui est plus grave…

Le fait est que j’ai été invité par Tonton Patrick à  une véritable taggerie organisée:

identifier le lien de la personne qui “tague”,
mentionner six choses/habitudes/tics non importants sur vous-même ;
“taguer” six personnes à  la fin du billet en identifiant leurs liens

Loula la nomade, une blogueuse sympathique que je suis de temps à  autre, a réussit à  corrompre le tonton, donc même si je devrais refuser, pour lui faire payer son dernier refus à  mon invitation, je participerais. Voilà  ma réponse:

1 — Inutile d’essayer de me parler avant que j’aie pris mon café.
2 — Ensuite, c’est à  vos risques et périls.
3 — J’ai souvent l’air de mauvaise humeur, mais c’est pour avoir la paix.
4 — Tant que je râle, ce n’est pas grave.
5 — Seuls mes silences sont une réelle provocation.
6 — Vous l’avez compris, je répète tout ce qui dis le tonton sans poser de question.

Et je vais tagger moi même six inconnus total qui au fil d’une nuit de surf sur internet m’ont fait marrer. Je choisit des inconus comme ça ils n’auront aucun scrupule à  m’envoyer me tagger tout seul et en même temps ça permet d’aller voir ailleurs qu’en Amérique du Sud, sinon on va finir par être sectaire.

Camille en Chine; Regarder, vivre, écrire le Liban; Moscou ou les poupées russes; Ouagadounews; Minesotame;

Le dernier n’est pas un inconnu et est en espagnol… une colombienne à  Paris… son auteure laisse des commentaires de temps à  autre ici et ne met jamais de lien sur son nom, allez savoir pourquoi… J’aime bien et j’en ai encore jamais parler ici alors allez voir Corto circuito y resistencia. Et peut être qu’on on aura droit à  une taggerie espagnolisée….

PS: j’en profite pour dire merci à  Vlad pour son message, mais comme son mail est faux j’ai pas pu répondre.

Le festival de théâtre a commencé

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Chaque 2 ans le plus grand festival de théâtre du monde débarque à  Bogotà¡. Pendant 17 jours on a le droit à  la visite de plus de 200 troupes de théâtre qui viennent des 5 continents, l’invité d’honneur étant le Royaume Uni. Du pur plaisir, du pur délire. Autant de théâtre de rue que des spectacles super sophistiqués. Ajoutez à  ça quelques concers à  droite à  gauche et vous avez deux semaines de sorties largement remplies…

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