Sur Le Figaro. à lire et à méditer.
Le président Uribe veut un référendum populaire pour pouvoir être une troisième fois candidat à l’élection présidentielle et contrer la Cour Suprême qui s’efforce de l’en empêcher.
Fortes tensions dans la jungle politique colombienne. Tout a commencé par une réforme constitutionnelle votée au Congrès en 2006 pour permettre au président colombien Alvaro Uribe de pouvoir se présenter à nouveau et sans limitation du nombre de mandats à l’élection présidentielle. Election qu’il remporte haut la main avec 62% des votes, soit 7,3 millions de voix.
Un triomphe sur fond de scandale politique. Une élue, l’ex-congressiste Yidis Medina, a en effet confessé avoir été «corrompue» par le gouvernement conservateur d’Uribe pour voter en faveur de la réélection en 2006 de l’actuel chef de l’Etat. Cette femme politique, condamnée à 47 mois de prison pour cet acte illégal, affirme qu’en échange de son vote, de hauts responsables du gouvernement lui ont proposé des postes pour ses partisans. Le gouvernement colombien dément catégoriquement ces affirmations, mais se retrouve dans la ligne de mire de la Cour suprême.
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