Une crise politique en Colombie ?!? nan…

Sur Le Figaro. à  lire et à  méditer.
Le président Uribe veut un référendum populaire pour pouvoir être une troisième fois candidat à  l’élection présidentielle et contrer la Cour Suprême qui s’efforce de l’en empêcher.

Fortes tensions dans la jungle politique colombienne. Tout a commencé par une réforme constitutionnelle votée au Congrès en 2006 pour permettre au président colombien Alvaro Uribe de pouvoir se présenter à  nouveau et sans limitation du nombre de mandats à  l’élection présidentielle. Election qu’il remporte haut la main avec 62% des votes, soit 7,3 millions de voix.

Un triomphe sur fond de scandale politique. Une élue, l’ex-congressiste Yidis Medina, a en effet confessé avoir été «corrompue» par le gouvernement conservateur d’Uribe pour voter en faveur de la réélection en 2006 de l’actuel chef de l’Etat. Cette femme politique, condamnée à  47 mois de prison pour cet acte illégal, affirme qu’en échange de son vote, de hauts responsables du gouvernement lui ont proposé des postes pour ses partisans. Le gouvernement colombien dément catégoriquement ces affirmations, mais se retrouve dans la ligne de mire de la Cour suprême.
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Une magnifique histoire, triste et tout mais avec un final où la justice gagne comme dans les films. à‡a se passe sur histoire de voyageurs et c’est raconté par Maikon:

Lors de mon séjour labourable en France, où je travaillais comme professeur assistant de portugais, j’ai souvent souffert du racisme. Dès les premiers mots que j’ai échangés avec ma professeuse superviseure (appelée dorénavant tout simplement « la Vache »), j’ai su que la coexistence entre nous n’allait pas être simple.

Le 4 octobre, vers 8h, je suis arrivé au collège où j’allais travailler pour faire signe que j’étais là . Je me suis présenté au directeur, à  mes futurs collègues et à  ma professeuse superviseure, à  qui, hypothétiquement, je devais aider. Moi, voulant lui donner une bonne impression, j’ai utilisé toute la sympathie qu’a pue m’inculquer ma culture brésilienne. Notre première conversation a pourtant été ainsi :

Moi : Bonjour, Madame. Enchanté de faire votre connaissance.

La Vache : Bonjour.

M : Je voudrais me présenter. Je suis votre nouvel assistant de portugais langue étrangère.

V : Ah, vous êtes donc Maïkon, n’est-ce pas ?

M : Oui, Madame.

V : Avant tout, sachez que vous êtes là  pour m’aider, pas le contraire. M’aider avec n’importe quoi n’importe comment n’importe quand. J’ai déjà  eu plusieurs assistants et tous m’ont causé beaucoup de problèmes, surtout ceux qui étaient brésiliens, car ils étaient tous des paresseux et incompétents. J’espère que vous ne le serez pas.

M : Ben… (quoi dire dans une situation pareille ?)

Moi, j’ai dû pensé à  basse voix : Maïkon, sois le bienvenu, putain !

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