On se souvient tous du cas de Chiquita Brand, en tous cas on devrait… Cette multinational a marqué du sang colombien une grande partie de ses bananes. En 1997 elle versait 3 centimes de dollar aux paramilitaires par caisse de banane exportée de Colombie. La somme arrive presque à 2 millions de dollar. Largement de quoi s’acheter quelques fusils et un paquet de cartouches, que l’entreprise importait sans difficulté ni problème éthique. Les paramilitaires apportaient en échange la Sécurité, une sécurité toute relative car les paramilitaire de la région d’Uraba se sont plus chargé à tuer des syndicalistes et à protéger les route du narcotrafic que d’attaquer la guérilla. On compte entre 10 mille et 20 mille victimes des abus paramilitaires dans la région.
L’entreprise a finalement été jugée et condamnée a payé 25 millions de dollar d’amende… mais aucun centime de cette somme n’est jamais entrée en Colombie, tout est resté bien au chaud dans les caisses des États-Unis. C’est alors qu’un avocat Us, Paul Wolf a commencé a s’intéresser au cas. Ce défenseur des droits de l’homme a réussit a emmené ce cas, une nouvelle fois devant la justice des États unis masi cette fois au nom des victimes colombiennes. Il représente actuellement 1800 familles, toutes vivent dans des conditions de précarité total en partie due au conflit.
Il prétend des réparation d’environ 100 mille dollar par personne de manière négociée avec l’entreprise, selon lui c’est la seule option pour que l’entreprise survive, car un jugement (ou plutôt une série de jugement) pourrait emmener l’entreprise à la banqueroute. Les preuve sont plus que suffisante pour démontrer la participation de Chiquita Brands dans le financement et le développement des paramilitaires et donc dans le conflit colombien.
Finalement, le jugement qui admettait la responsabilité Chiquita Brands et la condamnait à 25 millions de dollar d’amende sans rien verser aux victimes était un coup fatal à l’entreprise. Il ne lui reste plus qu’à réparer les victimes et celles-ci ont neuf années pour se faire connaitre et demander justice aux États-Unis.