La crise et le reste…

Les temps sont durs, on passe de scandale en scandale; Uribe prépare son 3e mandat, la collecte de signature pour un referendum commence aujourd’hui. Quant à  Chavez il transforme sa vie en mandat, et bien sûr les relations entre les deux sont un peu tendues.

La crise entre Chavez et Uribe a déjà  des effets sur l’économie, la bourse colombienne a commencé sa descente et les actions des entreprises qui exportent en Venezuela sont en pleine chute (-10% dans certains cas). Les spéculateurs colombiens ont étrangement de difficultés pour trouver des devises venezueliennes. Bref la situation est toujours dans le flou, Chavez continue a s’enflammer comme à  son habitude. Le gouvernement colombien s’est un peu clamé, et commence à  chercher des nouveaux marchés… La colère et l’excentricité des chefs d’État n’est jamais bonne pour les affaires.

Pour l’instant, en Colombie c’est Piedad Cordoba, la sénatrice mandatée par le gouvernement colombien pour aller discuter avec les FARC, qui paye les pots casés. Elle est à  moitié accusée de trahison et est menacée de mort. Ce n’est pas impossible qu’elle doivent devoir quitter le pays, la France lui a d’ailleurs proposé de l’accueillir.

Et le reste? … à‡a commence à  aller mieux. Mes copines Marie & Marie sont restées collées à  La Paz avec une fièvre typhoïde pendant plus d’une semaine, mais là  ça va mieux. C’était pas joyeux-joyeux, alors un peu d’encouragement leur fera pas de mal. Malgré tout elles repartent aujourd’hui en direction du Salar d’Uyuni. Alors bon courage les Marie, on est avec vous…

les-marie-malade.jpg

Et en parlant de voyage, Roberto, un lecteur devenu depuis peu blogueur, part pour quelques mois d’aventure en Amérique du sud. Il rate la Colombie, c’est dommage mais au moins il garde le meilleur pour revenir une autre fois!

Et moi, bin on m’a menti! alors que le semestre est fini et que j’allais crier “vive les vacances” comme il y a 6 mois, que je rêvais de quelques mois de glandouille on vient de me changer mes dates et je dois écrire une connerie de 20 pages (en anglais, les salauds!) pour dans 3 semaines. J’aurais envie de dire “Zobi” mais la dernière fois que j’ai dis ça j’étais en 3º et j’ai pris deux jours complets de colle, depuis je me dis que ça doit être un gros mot!

Sinon n’oubliez pas le concours de Dul.

Uribe/Chavez deux coqs dans une arène

chavez-25-novembre-2007.JPGJeudi dernier Uribe mettait fin à  la médiation de Chavez qui depuis 3 mois travaillait avec les FARC pour réussir le tant attendu échange humanitaire.

La raison invoquée était un appel de la part de Chavez à  un militaire colombien alors que Uribe lui avait expressément demander de ne pas le faire. Une blagounette, car en réalité tout le monde s’en fout de ce militaire.

Le truc c’est que depuis le début de cette médiation les FARC ont pu accéder à  une tribune sur la place publique qu’Uribe et ces copains avait jurer de ne jamais leur donner. Il mets donc fin au spectacle, accuse Chavez de ne pas respecter les accord et par la même occasion sollicite (pas lui directement mais ses copains) que la justice s’occupe de Cordoba (la sénatrice chargée de l’affaire) pour trahison à  la patrie.

C havez réagit tranquille, il accepte et regrette. Normal jusque là .uribe-26-novembre-2007.JPG

Et le week-end arrive et ça chauffe dans l’arène, le public doit vouloir du spectacle. Chavez veut congeler les relations entre la Colombie et le Venezuela. Il ajoute ensuite qu’il ne reviendra pas dans la CAN (marché commun andin) et que ce serait bien que ses militaires soient prêt. Il finit en concluant que les colombiens méritent un meilleur président.

Uribe, personnage connu pour son calme, exactement comme Chavez, rétorque rapidement en accusant Chavez de mettre le feu au continent et de vouloir instaurer un gouvernement avec les FARC en Colombie. Il l’accuse de légitimer le terrorisme et du même coup attaque Cordoba l’impliquant dans cette collaboration avec les terroristes.

On est bien là , avec deux coqs qui s’insultent, sauf que la Colombie et le Venezuela sont entre eux, le second partenaire commercial, qu’il sont voisins et frères, qu’il y a un grand nombre de colombiens au Venezuela et de venezueliens en Colombie et qu’à  force de dire des conneries les deux ploucs vont sûrement réussir à  faire chier tout le monde.

Maintenant les professionnels de la diplomatie vont devoir travailler dur pour essayer de rattraper les erreurs de deux élu qui ne semble pas trop comprendre ce que c’est une institution et comment ça fonctionne. Il va falloir ouvrir une zone démilitarisée pour que les deux chefs d’État puisse faire un échange verbal. Lula pourrait se charger de la médiation non?

Les réactions

Avant:

Uribe: “Nous ne pouvons accepter que ces bandits abusent des bons offices du président Chavez pour faire de la politique tout en continuant à  pratiquer le terrorisme”.

Chavez: promet une preuve de vie avant la fin de l’année, non seulement concernant Mme Ingrid Betancourt mais aussi les autres otages

Haut Commissaire pour la paix (Colombie): “S’il n’existe pas une formule pour la libération des otages, nous devrons comprendre que le travail de médiation n’avance pas”

Après:

Les différents comités Ingrid Betancourt: lance “un appel pressant au président français, Nicolas Sarkozy, pour qu’il intervienne immédiatement auprès de son homologue colombien”.

Ministre de l’économie (Colombie): La fin de la médiation ne mets pas en danger les relations commerciales entre les deux pays.

Uribe: “Nous ne pouvons pas mettre en danger la politique de Sécurité Démocratique”

Haut Commissaire pour la paix (Colombie): “La décision est irrévocable.”

Haut Commissaire pour la paix (Colombie): “Les FARC se sont dédiées à  se montrer dans les médias et non à  travailler.”

Sarkozy: continue à  penser que Chavez est la meilleure option pour libérer les otages.

Le Comité de soutien à  Ingrid Betancourt: “Alvaro Uribe a atomisé notre espoir, une nouvelle fois, en pratiquant l’art de l’hécatombe, seule discipline dans laquelle le président colombien est décidé à  exceller malheureusement”.

L’armée colombienne: “respecte la décision du président”.

Le gouvernement colombien: pense que Chavez et Cordoba était en train d’établir une agenda parallèle en appelant des fonctionnaires colombiens dans le dos du président.

Le gouvernement colombien: va reprendre ses efforts pour réaliser cet échange, mais en contact direct.

Le gouvernement venezuelien: accepte, c’est une décision souveraine de la Colombie, mais regrette car en seulement 3 mois il y avait eu beaucoup d’avancée.

Uribe rompt la médiation de Chavez

chavez-uribe.jpgLa nouvelle est tombée, tout le monde en parle. C’est à  la une des nombreux journaux, de nombreux blogs et ce sera le sujet de discussions favori de tous les internationalistes et politologues du coin.

Uribe avait admit la médiation de Chavez pour son “affinité avec les FARC“, mais là  c’en n’est trop. L’épisode continue, une histoire merveilleusement triste où l’on joue avec la vie d’une cinquantaine de personne.

Depuis plus d’une année le thème de l’échange humanitaire est revenu sur le devant de la scène, en grande partie grâce au divers groupe de pression, autant ONG que la Mairie de Bogotà¡ ou des individus comme le Professeur Moncayo. Le thème ameute la communauté international grâce (ou à  cause) de la présence Ingrid Betancourt, une franco- colombienne otage depuis 2002.

Il y a eu plusieurs échanges humanitaires au cour de l’histoire, simplement Uribe a été élu avec la promesse d’en finir avec les terroristes que sont les FARC. Il les déteste particulièrement. Négocier avec eux était donc exclut. Mais la mode, la pression international et l’envie d’être le président qui en termine avec tous les acteurs armés du pays le poussa à  se lancer dans un semblant de négociation. Simplement il ne veut en aucun cas perdre sa réputation d’homme fort, sa carte pour la réélection à  l’infini.

Alors au moindre écart il rompt les négociations. L’année dernière c’était un attentat dans l’école de guerre. Après cet échec il accepte finalement de revenir dans l’arène, mais avec un médiateur. Chavez est l’homme l’idéal, les FARC l’admire, il est capable de toutes les bourdes du monde pour donner une excuse au gouvernement d’Uribe de rompre les négociations si ça tourne mal.

Pour Chavez c’est une aubaine, il peut se faire remarquer au niveau international et évite qu’on parle de ses réformes. En terme de négociation c’est un homme intéressant, capable de parler avec les deux parties. L’idée est excellente pour tout le monde. Le spectacle commence. Les FARC sont partout, jusqu’au palais présidentiel du Venezuela. Piedad Cordoba, sénatrice colombienne mandatée par le gouvernement réalise plusieurs voyages, rencontrant des guérilleros dans la jungle ou prisonniers au USA.

La présence des FARC sur les écrans et les journaux devient presque grotesque, les “terroristes sanguinaires” redeviennent des guérilleros.

Chavez fait sa bourde, il parle avec l’état major de l’armée colombienne alors qu’Uribe lui avait expressément dit qu’il ne pouvait pas le faire. Mais plus que l’appel aux militaires c’est le commentaire de Chavez comme quoi Uribe aurait dit qu’il accepterait éventuellement une réunion avec Tirofijo (chef des FARC) pour parler de paix. C’était un thème secret et qui en Colombie ne serait pas apprécié par tout le monde.

Uribe met fin à  la médiation de Chavez. Sarkozy intervient vaguement. Aujourd’hui on en est là , mais l’histoire ne s’arrêtera pas.

La situation actuelle est donc au point mort, l’échange humanitaire est repoussé. Les FARC sont content, ils gardent leurs otages encore un moment, Uribe montre une fois de plus que négocier n’est pas la bonne voie, et Chavez… Chavez a fait son clown à  Paris, il a évité qu’on parle de sa constitution.

Dans un mois ou deux on recommence. On repousse encore une fois, comme on le fera sûrement 2 ou 3 autres fois. Le thème de l’échange humanitaire pourrait être un bon thème pour la campagne de 2010. Il permettrait à  Uribe et ses suiveurs d’accuser la gauche de vouloir donner le pays à  la guérilla.

L’art de se rendre indispensable

Il y a quelques années, on regardait depuis l’Europe l’Amérique Latine avec de grand yeux ébahis. La vague rose déferle un peu partout, la gauche gagne le pouvoir pour la première fois dans plusieurs pays. Tout le monde applaudit cette victoire, ce pas franchi vers l’indépendance face à  la baleine du nord.

Les années passent.

Le roi de l’anti-impérialisme, l’empereur Chavez à  commencé à  s’installer au pouvoir comme s’il était chez mémé. Changeant les règles au fur et à  mesure des années, mettant en place une sorte de dictature constitutionnelle, concentrant les pouvoirs, jouant avec l’institution et avec la démocratie. Le thème a été mille fois débattu autant chez l’ami Patxi ou chez Daniel, ou encore chez Jean-Luc bien qu’un peu moins radical.

En Argentine, on joue un peu plus fin, on se passe le relais sous la couette. Au Brésil ce n’est pas clair, mais les mystères ne favorisent pas l’apparition de nouveaux leaders.

Cette gauche latinoaméricaine s’est rendu indispensable, ils ont tous réussit à  se rendre irremplaçable. Leur départ produirai un retour en arrière ou un déséquilibre. Mais cette réussite est maintenant leur pire échec, à  tous. Il ont été incapable de former des politiciens, des suiveurs, des dirigeants capable de continuer leur projet. Incapable de fortifier le fonctionnement démocratique pour lequel ils se sont battu.

En Colombie il est devenu bon ton de se moquer d’un Chavez qui s’est fidélisé, de Correa qui fera sûrement la même chose, de la blague argentine… Lula est pour l’instant épargné.

Même Aznar, ancien chef d’État espagnol, actuellement à  Bogotà¡ est venu mettre de l’huile sur le feu… La démocratie serait en danger sur le continent. Ici avec la plus grande hypocrisie du monde, on applaudit. Je dis avec la plus grande hypocrisie, quitte à  m’attirer les foudres de mes lecteurs colombien, car on assiste vraiment à  une vaste blague.

Inutile de répéter qu’ici tous se prépare pour permettre à  Uribe de briguer un 3e mandat. Lundi j’écoutais les saintes paroles du président du parti de la U expliquant pourquoi il fallait permettre à  Uribe de pouvoir se représenter. Il a simplement comparé la situation actuelle de la Colombie avec la situation de l’Angleterre au début de la seconde guerre mondiale. Churchill a eu les pleins pouvoirs pendant la guerre… Il fallait oser!

Non seulement ses paroles sont totalement incohérentes, le gouvernement nie l’existence d’un conflit, la Colombie étant proie à  la menace terroriste (avec qui on ne devrait d’ailleurs pas pouvoir négocier) mais Uribe ne dit pas non. Selon lui, il “accepterait” de se représenter si venait à  se produire une hécatombe. Qu’est-ce que c’est que ça? allez savoir. Mais tout laisse à  penser que le simple fait que la gauche puisse gagner les élections serait une hécatombe.

Uribe, comme ses voisins et collègues, a peur d’un quelconque changement, comme ses voisins il n’a pas réussit à  assurer à  son projet une continuité, comme ses voisins il n’a pas réussit à  préparer de nouveaux leaders. Comme ses voisins, il échoue sur le thème principal: la démocratie.

Les années passent…

Chavez accueille les FARC dans son palais

Mà¡quez, Chavez, Cordoba (senatrice colombienne)

Le président du Venezuela Chavez a accueillit Ivà¡n Mà¡rquez, membres du secrétariat des FARC dans son palais présidentiel Miraflores à  Caracas. Mà¡rquez réitère la volonté des FARC d’une zone démilitarisée pour effectuer un échange humanitaire, il demande aussi la libération de 500 guérilleros prisonnier. Chavez annonce sa prochaine rencontre avec Marulanda, chef des FARC et il espère pouvoir apporter des preuves de vie des otages à  Sarkozy quand il ira le visiter à  Paris le 20 novembre.

Les FARC n’ont pas eu une telle tribune depuis 2002 et la fin des négociations avec le président Pastrana.

Uribe, une fois encore.

uribe-para-siempre.GIFTout le monde l’a déjà  dit, redit et répété. Cette fois c’est le Foreign Affairs qui s’en charge. Et le Foreign Affairs c’est n’est pas vraiment un rapport d’ONG, ni des soi-disantes révélations d’une reine de beauté déchue. Uribe passe de plus en plus mal aux USA, ses crises et ses accusations injustifiées font tache dans la bouche d’un président. Il faut dire que d’attaquer la court suprême n’a pas été une bonne idée, l’indépendance de la justice est fondamentale dans une démocratie. De même ses accusations contre des dirigeants de grandes ONG d’avoir des liens avec les FARC n’ont pas tellement plus. Il faut dire que s’attaquer à  Amnesty International de cette façon ce n’était pas très fin.

La liste de ses bourdes est longue, je crois que sur ce blog vous en trouverez pas mal. Le grand problème est que la Colombie (et pas seulement Uribe) a besoin d’échanges commerciales avec les USA, c’est un de ses principal partenaire. Une rupture serait une catastrophe pour l’économie, encore instable de la Colombie. Une autre erreur de ce gouvernement est de ne pas avoir cherché à  diversifier ses partenaires économique, comme le Chili l’a fait par exemple.

Et les USA sont (de toute évidence) capable d’utiliser l’arme économique, le chapitre Samper (président de 94-98) qui a eu des liens avec les narco trafiquants en est une preuve (de plus). Cet épisode est un des plus sombre de la Colombie et explique en partie la pire crise économique de l’histoire colombienne en 1999. Si les USA n’aime plus Uribe et veut le faire partir c’est la Colombie tout entière qui souffre.

Le Traité de Libre Echange est probablement pas près d’être signer, les négociations ont été prolongées jusqu’en février, pendant ce temps Uribe continue ses bourdes, il attaque, une fois encore la cour suprême. Apparemment, il apprend pas.

Il lui reste pourtant un thème, qui pourrait sauver son image international, pour un petit moment en tout cas, l’échange humanitaire. Si I. B. et les 3 étasuniens sont libérés, on oublierait un peu ses crises et ses liens avec les paramilitaires. Il lui faut faire un petit effort, pas évident, mais avec l’aide de son ami Chavez c’est peut-être possible. Un grand dilemme pour Uribe… l’intérêt du pays, ou ses rancoeurs personnelles contre une guérilla qui a tué des membres de sa famille.

Chavez accueille les FARC

imagen-3802354-1.JPGC’est fait, Chavez a annoncé que des représentants du secrétariat des FARC étaient arrivé au Venezuela et qu’il devait les voir très bientôt. On a aussi eu des nouvelles d’Ingrid Betancourt, il y aurait des preuves comme quoi elle est vivante.

Ici, il me semble que les réactions sont vraiment partagées, il y a ceux qui croient absolument dans la nécessité de l’échange humanitaire et parmi eux ceux qui voient d’un très bon oeil la participation de Chavez et ceux qui y voient plutôt une vaste blague.

Sinon il y a ceux qui sont contre toute discutions avec les FARC… ce sont des terroristes y punto! Le problème est que c’est la seule façon de faire libérer les otages, alors que les guérilleros emprisonnés sont en général (sauf les chefs) libéré après 3 ou 4 ans.

Pour beaucoup Chavez représente une bonne opportunité, il est assez copain avec Uribe pour pouvoir discuter et les FARC ont tendance à  l’admirer. Un médiateur parfait parce qu’il est accepté par les 2 parties. Sans trop vouloir entrer en détail du pour ou du contre il y a une chose que j’aurais envie de relever… à‡a fait plus d’une année qu’on tourne autour du pot. à‡a fait plus d’une année que le thème fait la une des journaux. Alors franchement si on voulait pas donner de tribune aux FARC ce serait pas plus simple de leur donner un bout terre un mois, ils lâchent les otages et chao.

Les grands gagnants du “un jour c’est oui, un jour c’est non” ce sont les FARC … et personne d’autre!

Dépêche-toi on ferme!

Aujourd’hui j’ai pas le temps, les fins de semestre c’est la course, faut rendre des notes, rendre des articles discuter avec les étudiants qui ratent etc… mais je voulais quand même faire une petite note… histoire de dire que le canal RCTV (la première télé venezuelienne, anti-chaviste) a disparu du petit écran. Voici l’explication de monsieur:
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=bfTM9S5PZOQ[/youtube]
Selon les dire du troll en chemise rouge ce n’est pas une fermeture mais la fin de la concession. Chose très différente selon lui. Ah bon. En tout cas hier soir on a pu assister à  la fin de la transmission de RCTV … A minuit un écran tout noir à  remplacé les anti-chavistes. 15 minutes plus tard un nouveau canal le remplaçait, un canal institutionnel, un truc qui comme à  Cuba, devrait nous montrer les superbes programmes sociaux du gouvernement. On aura peut-être même la chance de voir des télénovelas bolivariennes … où la servante, chantant l’international se marie avec un richissime PDG bolivarien d’une entreprise pétrolifère bolivarienne… On se réjouit!!!

Voilà  un peu de liberté qui s’en va.