192 mètres carrés, faite à Bogotà¡ avec 240 kilos de jambon, 100 de sauce et 600 de farine. Brutal.
Vous croyez qu’ils en ont profité pour envoyer un bout aux enfants du Choco?
192 mètres carrés, faite à Bogotà¡ avec 240 kilos de jambon, 100 de sauce et 600 de farine. Brutal.
Vous croyez qu’ils en ont profité pour envoyer un bout aux enfants du Choco?
San Agustàn, traduction espagnol de Saint Augustin, grand, très grand philosophe. Il est d’origine africaine et fait une carrière professionnelle à Carthage comme professeur, puis à Rome. Un sceptique qui se réfère à Platon sur le plan métaphysique et les théories de connaissances.
Après le sac de Rome en 410, qui va marquer la fin de l’empire, le christianisme est très sévèrement critiqué, accusé d’être la cause de la chute de l’empire. St. Augustin va prendre la défense du christianisme, en commentant sur le blasphème des païens.
St Augustin va développer une doctrine politique où il organise les deux pouvoirs (église et empire) de manière séparée. Mais avec une contradiction: le droit d’ingérence de l’Etat dans les affaires religieuses. Il analyse aussi les guerres et justifie la guerre juste. Bref il sera une source d’inspiration pour beaucoup de chose.
Mais arrêtons ici ma divagation, San Agustàn, en Colombie c’est un lieu, ou plutôt une petite ville: 40 mille habitants. Soyons franc, elle est moche.
C’est un de ces bourgs bordélique, poussiéreux et bruyant qui ne donne pas très envie d’y rester, et pourtant…
L’habit ne fait pas le moine, et c’est pas parce que Saint Augustin était un grand philosophe qu’il n’a pas dit plein de conneries, de même voyez Bernard Henry Levi, tout le monde l’admire…et pourtant.
San Agustàn est moche, mais c’est un trésor. Un truc absolument génial comme il en existe peu. A peine sorti du village, que se soit à pied, à cheval ou en 4à—4 on découvre vite l’abondance de la nature et la richesse de la culture. Le village est encerclé de statues, de tombes, de sculptures, certaines ayant jusqu’à 3000 ans. L’UNESCO ne s’est pas trompé en le déclarant patrimoine mondial en 1995.
En réalité l’endroit est divisé en plusieurs parcs, méticuleusement organisés… c’est un vrai plaisir de découvrir ces endroits éparpillés à travers la montagne où règne une énergie très particulière. C’est un peu comme voir le Machu Pichu au lever du soleil, sans aucune âme humaine. Un truc magique que l’on n’oublie pas, mais qui est difficile à faire partager.