il fut un jour où, en Colombie, un sauveur arriva. IL promit mont et merveille, richesse et paix. IL convainc la majorité, repoussant les méchants dans les contrées éloignées et inhospitalière du pays. IL profita d’une bonne conjoncture économique qui lui permit de mener à bien une guerre sans fin, mais personne, à part ses amis et sa famille ne profita vraiment de cette augmentation de capital. Ses sous-fifres se chargeront même de redistribuer les impôts des pauvres aux riches familles propriétaires.
Ses soldats, poussés par les primes qu’IL leur promirent, tueront sauvagement des milliers de jeunes innocent, les faisant passer pour des membres de la force du mal. Ses généraux violeur de droit de l’homme et alliés du narcotrafic furent promut aux postes d’ambassadeurs.
IL continua sa croisée, modifiant la constitution écrite par ses ancêtres, et réduit a néant le système de santé, limita la liberté de la presse, mis sur écoute tous ses opposants. IL, toujours omniprésent, réussit a s’approprier tous les pouvoirs, ou presque. L’exécutif et le législatif sont totalement sous son contrôle. Les différentes institutions sécuritaire, économique, sociale, etc dépendent de sa parole. Une partie de la justice est aussi à sa botte, mais heureusement pas toute.
La court constitutionnelle lui a dit non. IL voulait rester, encore et encore, peut être même pour toujours, ses amis avaient organisé une campagne pour récolter des millions de signatures pour organiser un référendum. Cette campagne entachée de corruption en tout genre a fini sa course dans les mains de la justice.
Comme IL l’a admis lui même, l’Etat de Droit est au dessus de la l’Etat d’opinion, la majorité n’est pas au-dessus des lois.
Uribe ne pourra pas faire de 3e mandat, une nouvelle vie politique commence. Il reste 3 mois avant les élections, trois mois pour débattre, trois mois pour convaincre de la vivacité démocratique d’un pays. Uribe laissera des traces. Le pays est en crise économique, crise diplomatique, crise social, son système de santé est au bord de l’explosion, les paramilitaires se sont réarmés, les FARC sont toujours là , la violence a repris de plus belle dans les campagnes. Les Etats Unis diminuent leur aide.
Uribe est passé, j’espère qu’il ne reviendra pas.
Monthly Archives: February 2010
Rencontre blogueuse
Le temps court, si vite qu’après mon voyage d’homme pressé il était temps de le prendre, le temps, pour voir si plus loin il faisait le même temps. Plus loin ce fut d’abord la jungle amazonienne, les bercements d’un bateau, puis les plages brésiliennes, puis encore les plages, et toujours les plages, les pieds dans l’eau, la tête au soleil, une caipirinha à la main… mais ce sont d’autres histoires, d’amour et d’eau fraîche.
Nous retrouvons le froid à Curitiba, il fait à peine 20 degrés, on sort les doudounes… Ipanema est loin, mais une autre surprise nous attends. Nous sommes accueillis par le célèbre Maikon, blogueur ici, là ou encore là . Le week-end est partagé entre des visites d’une ville hallucinament organisée et des fêtes où les bombes brésiliennes se trémoussent. On partage deux trois bonnes bouffes et des longues discussions: Maikon prépare son tour du monde, avec son ami Camilo, à suivre ici.
Pour finir le week-end en beauté, avant de partir pour Iguazu, je prends la patée de ma vie en jouant à Fifa sur playstation 2, 9:0 ca ne laisse pas indifférent, je m’entraine grave depuis.[singlepic id=258 w=320 h=240 float=right]
Le temps passe et la route, enfin le bus, nous amène jusqu’à Buenos Aires!!
J’avais quelques craintes en arrivant à BA, je devais rencontrer toutes une comunauté, une mafia, en décrépitude certes, mais quand même. Les temps des délires guerreux n’étais pas si loin, les rencontres diplomatiques non plus…
[singlepic id=259 w=320 h=240 float=left]Mais rien d’aggressif, au contraire, une première rencontre avec papa Dul, qui refusa très sechement mon invitation au Mc Do (jajaja j’en ris encore en pensant à sa tête, se demandant si j’étais sérieux)…. Ensuite un apéro qui dure avec Guillaume, puis Clément, Dul… Et finalment le repas, dimanche, jour du seigneur, chez le parrain, Patrick. [singlepic id=260 w=320 h=240 float=right]
Des grands moments d’émotion, sans rire, c’est vachement drôle de rencontrer des gens qu’on connait un peu mais sans jamais s’être vu. La magie du blog. La magie du voyage. La magie des rencontres surprenantes et inattendues qui m’ont fait voir des facettes très différentes d’une ville qui m’avait presque parue sans surprise: belle et mélancolique, vivante et festive, énorme, latine. Elle fut aussi blogueuse… merci à eux!
On est mal
Uribe aujourd’hui: “je lutterai depuis n’importe quelles tranchées jusqu’au dernier jour de ma vie”
J’ai envie de dire que Chavez dirait pas mieux, Castro non plus. Mais Uribe est de droite alors, on peut pas le critiquer de la même manière. Depuis la gauche on appelle les dictateurs de droite des facho, et depuis la droite des cocos. Uribe est de droite, c’est donc un facho… enfin depuis la gauche sinon c’est un messie. Du coup mon gros problème c’est que je ne sais pas comment on peut définir ces dictateurs en herbe depuis le centre. Ceci est, bien sûr, une pure reflexion scientifique…