Fait chaud!

Bogotà¡, depuis le parc Simon Bolivar

L’actualité française tourne beaucoup autour de l’environnement ces derniers temps. Nicolas Hulot fait signer son pacte à  tout le monde, Chirac tente une sortie onusienne en beauté et l’hiver s’est vraiment fait attendre. L’environnement est (enfin) devenu un thème important pour les médias. C’est bien!

Il nous reste à  espérer que le pacte Hulot serve à  quelque chose, que l’ONU de l’environnement se crée avant que New York soit sous les eaux et qu’on éteigne la tour Eiffel plus que 5 minutes.

A Bogotà¡ on a aussi droit à  la semaine environnement: El Tiempo a mis en ligne pendant une semaine un “dossier” qui ne disait rien mais qui montrait une photo d’un iceberg avec deux gros ours blanc à  la dérive… cela voulait tout dire, mais au moins ils en ont parlé. Il faut dire que les gens commencent à  se préoccuper. On a droit à  des températures record en ville, les cultures sèchent et de nombreux d’incendies ravagent le pays. Au jour d’aujourd’hui 13′000 hectares ont brulé, et comme le dit le ministre de l’environnement le gros problème c’est qu’on est pas du tout équipé. En matière de lutte contre le feu la Colombie a 40 ans de retard.

C’est maintenant qu’une petite aide du grand voisin du nord sera la bienvenue, pour une fois Uribe pourrait demander autre chose que des armes…

Le plus triste de l’histoire est que depuis deux mois j’étais super content, je pouvais enfin profiter de la ville avec du soleil. Cela faisait un an et demi que j’attendais ça. Errer dans le parc Simon Bolivar, véritable poumon au milieu de la ville (un peu comme Central Park à  New York), était un véritable plaisir. Maintenant ça sent le brûlé.

De retour

Les vacances sont trop courtes par définition mais comme l’année 2007 s’annonce avec plein de nouveaux défis je ne vais pas trop râler. Et même si une semaine c’est vraiment court, j’ai quelques photos, une ou deux recettes et deux trois histoires à  raconter. La découverte de la région de Santander fut pour moi une belle surprise… simplement magnifique!

C’est vrai qu’on a de la chance, avoir un cousin (un peu éloigné certes mais ce n’est pas grave, ici la famille c’est sacré!) qui possède une ferme sur les hauteurs de San Gil n’est pas donné à  tout le monde. San Gil est un peu la capitale colombienne des sports dit “extrême” alors les sessions de rafting et de spéléologie ont alterné avec la vie campagnarde: ramassage de mandarines, ballades à  cheval et tir au revolver.

Je mettrais en ligne quelques photos les jours prochains mais vous pouvez déjà  en voir quelques unes ici.

Nostalgie

Salar d'Uyuni

Hier en visitant ce blog je me suis souvenu avec nostalgie de mon premier voyage dans cette immense région. Alors, en souvenir de moments exceptionnels voici une petite photo. J’écrivais à  l’époque: Mon entrée en Bolivie se fait par la grande porte, trois jours de traversée de paysages irréels, Dalinesque. Aux pieds des volcans on peut contempler des lagunes rouges sangs, vertes olives ou blanches, remplies de flamants roses et bordées de rochers taillés par le vent… majestueux!

On arrive ensuite sur le Salar d’Uyuni: le spectacle est quasi mythique, tout est recouvert d’eau, les nuages paraissent des montagne, l’horizon se perd…

La blague culinaire

PapayeLes papayes sont des fruits tropicaux verts ou jaunes avec une taille qui varie entre 7 et 30 cm. Son arbre, le papayer a croissance très rapide et son bois est très tendre. Il produit des fruits dès l’âge de 10 mois, mais sa culture n’est pas une chose facile: il ne supporte pas l’eau stagnante ni le moindre coup de froid.

Le nom de papaye vient du nom indien papayana qui signifie donner des coups de marteau ce qui fait allusion aux propriétés attendrissantes du latex sur la viande.

Le fruit vert produit du latex qui se fige au contact de l’air, il s’utilise pour la production de chewing-gum. Mais lorsqu’elle est verte, la papaye peut aussi se préparer de la même manière qu’une courge… (plus d’info)

De plus la papaye possède un certains nombres de vertus, elle fait partie des fruits les plus riches en vitamine C, et contient énormément de provitamine A. On la recommande contre les points noirs, il suffirait d’étaler sa pulpe sur le visage en évitant le tour des yeux et de la bouche.

Fermentée on lui trouve aussi une série de bienfaits pour lutter contre des maladies en tout genre. Mais définitivement son don le plus divin est de permettre la protection du tube digestif contre les méfaits de l’alcool, chez les buveurs modérés ou les véritables alcooliques. Elle lutterait contre les dommages occasionnés à  l’estomac par les fortes doses d’alcool.
Je comprends maintenant pourquoi ma tante (par alliance) m’offre une salade de fruits à  90% composé de papaye tous les dimanches…

En Colombie une expression bien connue reprend son nom. “Dar papaya” représente l’image d’une personne qui provoque une action contre elle… par exemple traîner dans les rues du centre au milieu de la nuit c’est dar papaya, ou traverser le département de putumayo à  vélo tout seul c’est dar papaya … Bref vous aurez compris, l’expression est intraduisible mais remplie de sens.

Pour terminer et pour passer ce week-end, qui s’annonce magnifique, je vous laisse deviner avec quoi on ramasse la papaye? (pensez phonétique)
Celui/celle qui trouve je lui paye une bière à  Bogotà¡*.

 

 

*Billet d’avion NON inclus!