El Espectador redevient un quotidien

La bonne nouvelle est excellente, El Espectador, un journal qui a gravement souffert économiquement et c’était transformé en hebdomadaire revient dans les kiosques de manière quotidienne. Il se veut plus critique, plu libre que El Tiempo et il n’aura surement pas de mal à  l’être.

On ne peut que se réjouir de ce retour, financer par la famille la plus riche du pays (Santo Domingo) qui a dit qu’elle n’était pas vraiment intéressée par le business et qu’elle ne comptait pas se faire de l’argent avec ça… Un oeuvre caritative en gros.

Difficile à  croire mais bon en tout cas ça devrait réanimer le panorama journaliste colombien.

Uribe style

Uribe n’en fini plus d’affiner son style. Un bon style, tellement bon que bientôt Chavez sera ridicule à  ses cotés, si ce n’est pas déjà  fait.

Depuis longtemps déjà  “notre” cher président se confronte à  la court suprême, accusant son ancien président d’injure et de calomnie à  son encontre. Il a même été porté plainte… et le moment où il a été accomplir son devoir, la scène a tourné au règlement de compte entre le président et l’avocat de l’ex président de la court. Un truc un poil pathétique, on croirait un dispute de gosse sur les bancs de l’école.

Uribe voit la court comme un ennemi… et finalement tout l’organe judiciaire est un ennemi: il a déjà  mis la moitié de ses copains en prison, et son cousin. Selon lui c’est même un ennemi injuste parce que, il y a 15 ans, lorsque le M-19 se démobilisait la justice n’a pas fait son travail. Il le dit assez: Petro, ex du M-19 aujourd’hui sénateur, et ses camarades n’ont pas dit la vérité, n’ont pas payer pour leurs crimes…

Il doit être jaloux, il a pas eu son bonbon… il voudrait bien aussi rester avec ses copains dans l’impunité, sans devoir dire qui ils ont massacré à  la tronçonneuse. Il voudrait bien que la Colombie reste un ferme où il peut faire le cowboy tranquille, sans que des ploucs d’avocats viennent lui expliquer comment traire la vache. Il voudrait bien… et parfois il y arrive, comme hier où malgré un demande explicite des victimes pour ne pas extrader à  “macaco” il n’a pas attendu 4 heures après la mise en touche de cette demande pour envoyer le “narcoparamilitaire” au Etats Unis. Il faut dire que ce monsieur connait très bien la région d’où vient le président. C’est donc un bon bout de vérité qui s’en va.

Le proprio de la finca (ferme en espagnol) a encore des beaux jours devant lui, il s’amuse bien lors de ses réunions de famille du samedi qu’il appelle des conseils communautaires. il aime ses moments là  parce qu’il peut faire arrêter en direct à  la télé le maire du village, il peut gronder ses employés et ses sujets. Il peut défier les vilains, et même leur dire qu’il va leur casser la gueule. Il aime bien ce moment là  parce qu’il sent vraiment que le justicier c’est lui, et que finalement la court suprême de justice est juste une mascarade de terroriste déguisé en civil, tout comme l’opposition, les ONG, les académiciens, les journalistes (sauf ceux du Tiempo et de RCN)…

2008 sera l’année de la mode finca, ou ne sera pas!