La Banque Centrale va perdre son indépendance!

billet-de-10000.jpgLa Banque Centrale colombienne, Banco de la Republica, est dirigée par un comité de direction composé de 7 membres: le ministre de l’économie, le gérant de la Banque et 5 autres directeurs. Ces 7 personnages décident ensemble le chemin que doit prendre l’économie colombienne, ou plutôt la politique monétaire, politique des crédits et de change du pays.

Les statut de la Banque Centrale on été écrits en tenant compte de la Constitution de 1991 et permettent au président en place de nommer 2 des 5 directeurs, garantissant l’indépendance de la Banque. La constitution de 1991 qui limitait le mandat du président à  une seule période de 4 ans a été changée par le gouvernement d’Uribe, lui permettant un second mandat.

Ce changement de constitution n’a pas eu d’effet ni sur les autres articles de la constitution ni sur les organismes qui dépendent de cette constitution, malgré une initiative de l’opposition. Les statuts de la Banque Central sont donc restés identiques et le président Uribe a déjà  nommé son troisième directeur, mettant déjà  en péril l’indépendance de cette identité. Mais le plus grave est à  venir il est sur le point de pouvoir en changer quelques autres, ainsi il obtiendrait la majorité absolue dans le comité dirigeant de la Banque.

Il ne reste donc que quelques mois d’indépendance à  la Banque Centrale Colombienne… et hop un petit bout de démocratie qui s’en va discrètement.

PS: pour ceux qui veulent lire un peu sur l’importance de l’indépendance des Banques Centrales dans les démocratie je ne peux vous recommander la bible en la matière: Arend Lijpart, Patterns of Democracy, chapitre 13. Comme il le dit lui même, on a souvent tendance à  sous estimer l’importance de cette indépendance mais lorsque  la Banque Centrale est indépendante et forte elle peut jouer un rôle critique dans le procédé politique.

Uribe: Top 6 de l’année 2007

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Je suis très en retard pour faire ce genre d’exercice, mais des fois j’y repense et je me dit quand même, Uribe c’est un bon. un vrai comme dans les films!

Ses disputes:

Contre le Polo: Uribe a accuser les dirigeants du parti de e terroristes habillé en civil.

Contre la Justice: Uribe a attaqué la court suprême, attaquant le magistrat chargé de l’affaire de la parapolitique (bin oui son cousin a été appeler pour éclaircir quelques sérieuses zones d’ombres)

Contre la presse: Uribe a attaqué Semana, mais aussi en particulier le journaliste David Coronell qui selon Uribe est un serpent froid sans tempérament.

et bien sûr contre Chavez… mais c’est le seul cas où Uribe a su se taire.

Ses phrases … épiques:

“si je te vois, je te pète la gueule, pd” à  un corrompu.

“réélection, seulement s’il y a une hécatombe”

“si j’avais été paramilitaire, j’aurai été paramilitaire avec un fusil dans la jungle, non pas un donateur”

J’en passe des milliers… mais toutes sont dans le même ton.

L’après 4 février

739102_plaza-bolivar-365.jpgLa manifestation du 4 février dernier va laisser quelques traces, pas forcément là  où tout le monde aurait voulu mais elle en laissera.

Cette manifestation est parti d’une initiative d’un groupe de facebook et a été ensuite largement récupérée par le gouvernement et ses proches et par les médias. Dans l’ensemble le défilée s’est bien passé et a été une grande réussite. Les diverses ambassades colombiennes se sont chargées d’organiser les regroupements à  travers le monde donnant lieu un a grand mouvement de solidarité avec la Colombie. L’objectif principal de cette manifestation était de dire “non aux FARC”. Le message était clair, simple et précis. Il a cependant généré une certaine polémique, pourquoi simplement contre les FARC et non contre tout type de violence ou contre tous ces groupes qui pourrissent la vie colombienne (paras, narcos et guérillas).

Les premières conséquences de cette manifestation est la grande dispute qu’elle a créé au sein du Polo (parti de gauche). Plusieurs figures du parti, disons-le franchement: ceux qui gouverne ou aspire à  un poste de gouvernant, n’hésitèrent pas pour participer à  la marche. D’autre, comme Carlos Gaviria, ont préféré dénoncer la manipulation qui était faite autour de cette manifestation. Effectivement, il était plus qu’évident que le gouvernement allait profiter des retombées de la manifestation et ce même à  l’insu des organisateurs.

Le Polo a pêché, en tout cas politiquement parlant, intellectuellement peut-être pas mais aux yeux de la population le discrédit est assez grand. Difficile de comprendre qu’un parti qui veut être une alternative, autant à  la lutte armée qu’à  un gouvernement destiné aux intérêt économique, ne puissent pas être du coté du peuple pour condamner la guérilla. Politiquement c’est donc une erreur. Intellectuellement ils ont raison, il faut rejeter tout type de violence, et comme il ne veulent pas soutenir la politique du gouvernement cela peut sembler normal de s’opposer à  marche.

Le problème est qu’en politique il faut avoir du flair. La marche du 4 février fait entrer le polo dans une nouvelle crise, il lui faudra bientôt repenser un peu sa stratégie et son futur…

On peut voir aussi comment la réussite de cette marche est en train d’être récupérée par le parti du président. Effectivement le parti de la U n’a pas attendu longtemps pour se lancer dans son projet de modifier la constitution pour permettre une seconde réélection (donc un 3e mandat) de leur idole. Le président n’a toujours pas dit non, même si plusieurs de ses proches avoue que cela sera une grande erreur politique. On peut s’attendre à  tout… Le gros problème de cette initiative au lendemain de la marche est qu’elle discrédite l’action populaire, donnant largement raison à  ses opposants.
On peut aussi malheureusement douter que cette marche ait un quelconque effet sur les FARC, mais ça aussi on savait avant, cela n’empêche que c’est important que les citoyens s’expriment. Elle a sûrement fait du bien au nationalisme ambiant, et a polarisé encore un peu plus certains débats.

Un exemple qui peut illustrer cela est e qui c’est passé à  Paris. Les organisateurs ont eu une vision un peu fascisante de la marche et se sont excité contre un petit groupe de personne qui voulait aussi manifester contre les narcos et les paras. Quelques tension et un flot d’insulte… selon eux si on est contre les paracos on est des guérilleros. Un peu triste le raccourcit, encore plus triste quand on voit que l’incident a pris des mesures totalement disproportionnées et que les médias ont transformé l’histoire pour salir certains noms.

Plus de détail en espagnol ici et là  et là . Regardez la vidéo, ça vaut le coup d’oeil.

A Paris, toujours, des critiques ont aussi émergée à  l’encontre de la famille Betancourt qui aurait soi-disant demander aux autorités parisiennes de ne pas autoriser la manifestation sur la grande place… sinon dans un petit coin pourri. Là  encore on peut douter de la version officielle, c’est tristement très à  la mode de critiquer méchamment la famille Betancourt.

Bref si la marche est une réussite, tout ce qui se trame autour est plutôt moche, il nous reste qu’à  espérer que la mémoire fasse la bonne sélection… et que le 6 mars la manifestation contre les violences paramilitaires et en souvenir de leurs victimes soit aussi une réussite!

Le gouvernement accepte et justifie la violence!

piedad-cordoba-25-janvier-2008.jpgLa sénatrice Piedad Cordoba est une des grandes figures de l’échange humanitaire, elle a travaillé autant avec les FARC qu’avec Chavez pour réussir à  sortir quelques otages. Son énorme travail a eu quelques résultats mais, selon elle, a été frustré par l’intervention d’Uribe. Elle a donc, bien logiquement, exprimé son désarroi face à  ce président qui change d’avis comme de chemise et qui ne supporte pas ne pas être le centre d’attention.

Ce n’est pas la première fois qu’elle critique Uribe et son gouvernement, elle a déjà  été accusée de trahison à  la patrie l’année passée pour avoir participer à  une conférence où les FARC aurait, parait-il, aussi participer.

Tout ça pour dire qu’elle fait partie des figures politiques qui ont eu la très mauvaise idée d’être dans l’opposition. Surtout maintenant qu’il est presque interdit (pas légalement bien sûr) de penser autrement que le gouvernement.

Donc Piedad Cordaba c’est une traître, amies de Chavez et des FARC. (notez le raccourcit). Tout le monde la déteste et doit la détester. C’est la norme.

Il n’est donc pas surprenant que, alors qu’elle se rendait au Venezuela il y a trois jours, elle se fasse agresser par un groupe de quidam. Elle demander de l’aide à  la police colombienne, puis aux personnel de l’avion et enfin à  la police venezuelienne pour éviter de se faire agresser physiquement.

Fait totalement lamentable, qu’on ne l’aime ou non!

carlos-holguin.jpgMais encore pire est la réaction du ministre de l’intérieur, Carlos Holguin, connu pour ses positions extrémistes. Cet hurluberlu ose dire, au nom du gouvernement, que si Piedad Cordoba se fait agresser c’est qu’elle la bien cherché… et finalement qu’elle le mérite. Il ajoute même une couche en disant que cela fait partie du “jeu démocratique”.

Il a une vision de la démocratie pas très rassurante, surtout si on pense qu’il est considéré comme un éventuel remplaçant d’Uribe pour 2010!

Chavez, un pion de l’empire

chavez-20-janvier.jpgDepuis qu’Uribe a mis fin, en novembre dernier, à  la médiation de Chavez pour libérer les otages détenu par les FARC les deux présidents sont au sommet de leur forme. Les deux coqs ont commencé doucement, et petit à  petit le ton est monté, les insultes sont maintenant absolument magnifiques. Chavez, avouons-le, est un poil plus imaginatif qu’Uribe et va aussi un peu plus loin: depuis 2 jours il a fait renforcer la présence militaire à  la frontière dizque pour limiter la contrebande.

Pour l’instant le gouvernement colombien a dit qu’il ne rentrerai pas dans une logique de surenchère. On est bien content, parce que des plans d’invasions du Venezuela existe déjà  depuis quelques années. Par contre on sait pas trop jusqu’à  quand ils vont être raisonnable ces braves gens.

Ce qui est sûr c’est que Chavez a réussit sa mission en Colombie, il a unit le peuple, l’armée, les polititiens, les journalistes, la gauche, la droite et le milieu, tout le monde derrière Uribe et contre les FARC. C’était déjà  compliqué avant d’être contre Uribe et contre les FARC en même temps, maintenant c’est carrément impossible. Il n’existe plus qu’un seul camp. C’est vachement mieux, plus simple et plus pratique.

Il ne manque plus que les FARC disent qu’ils soutiennent Uribe contre Chavez.

Finalement Uribe pourrait facilement faire un troisième mandat, Chavez a éliminé l’opposition. Même l’Union Européenne, habituellement plus regardante sur le respect des droits de l’homme, soutient sans condition Uribe.

Chavez est le roi de la diplomatie uribiste, meilleur que n’importe qui. On se demande presque qui est le pion de l’empire…

Une intelligence supérieure

Navré, j’en remets une couche… mais ça me passera, d’ici une semaine j’aurai d’autres choses à  raconter. Mais bon, le conseiller présidentiel est venu expliquer les paroles du Président sur les élections. C’est simple, le président n’a pas nommé le candidat, il a parlé de façon abstraite, on a mal compris ses paroles, autant en Colombie qu’à  l’extérieur… c’est que le président possède une “intelligence supérieure”…

Et en plus Uribe a eu plus de vote à  Bogotà¡, les habitants de Bogotà¡ l’aime plus que Moreno…

Pour ceux qui croient que je mens ou que j’exagère allez voir ici...

J’en reviens pas, je crois que j’ai envie de pleurer…

Finalmente, el consejero presidencial insistiೠen que el Presidente Uribe tiene una “inteligencia superior”.

Une journée exténuante

réunion de campagneUne journée d’élection vécue depuis un bureau de campagne d’un candidat n’est pas vraiment l’image rêvée d’un dimanche. Pour dire vrai la journée a même commencé la veille, et encore moi je me plains pas, pour d’autre elle a commencé il y a 3 mois, les cernes et l’angoisse marque tous les visages, toutes les longues heures de travail vont être jugée en une journée, une simple journée décide de toute la suite de l’équipe.

Alors le samedi tout le monde se prépare, le trajet du candidat, où vont être distribué les dernières publicités, la vérification du comptage des votes … L’ambiance est chaude, le président Uribe répèté a n’en plus finir qu’il ne faut pas voter pour le Polo parce que les FARC les soutiennent depuis leur page web. Le Polo, qui répond pour la 200e fois qu’il condamne tout actions armées mais que la justice doit mettre son nez dans les déclarations du chef d’Etat, la constitution lui interdit de participer en politique… et tous les président l’ont respecté… sauf lui bien sûr.

Mais Uribe insiste, il a fait une tournée dans tout le pays cette dernière semaine, essayant de dire à  tout le monde que le Polo sont des terroristes… pas vraiment approprié pour quelqu’un qui a été soutenu par 40 congressiste actuellement en prison ou destitué pour leurs liens avec les paramilitaires.

La journée du dimanche commence tôt, j’accompagne ma femme a voter, moi je n’ai pas encore le droit… ça viendra… ensuite tout le monde part au bureau principal, chacun sait se qu’il doit faire et la journée commence. Uribe, une fois de plus répète la même chose.

Le problème avec ses déclaration est qu’il fait monter la tension, principalement chez les forces de l’ordre, qui ont facilement tendance à  outrepasser leur mandat. à‡a manquera pas, pendant la matinée plusieurs appels de militants rapportent des abus. Dans les quartiers sud la police ne laisse pas les candidat du polo entrer dans les bureaux de vote, d’autres se sont fait retirer toute la publicité qu’ils avaient, soi disant ils étaient trop près des bureaux vote… pourtant les partis Cambio Radical et la U (deux partis qui soutiennent Uribe) peuvent en distribuer jusqu’à  devant la porte des bureaux.

Des injustices qui énervent, à  midi certains parlent de fraude et veulent appeler tout le monde dans la rue… ceux qui ont vécu la tragique histoire de la Up (parti de gauche totalement massacré) sont particulièrement tendu. Heureusement les dirigeants sont en majorité calme et comprennent très vite que ce ne sont que des cas isolés, dans l’ensemble l’élection se passe très bien. Les médias sont présent un peu partout et comme les déclarations du Président n’ont plu a personne tout le monde veille au bon déroulement de cette journée démocratique. De plus le dernier sondage donne le candidat du Polo largement en tête, une fraude généralisée sera une catastrophe pour la ville.

La journée se termine tranquillement, à  4 heures commence le comptage, tout monde fait ses compte et renvoie au bureau les estimations. les premier résultat arrive très vite, et à  6 heures on connaît le nom du nouveau maire de Bogotà¡: Samuel Moreno. Le Polo gagne, largement en tête. Le premier perdant n’est pas Peà±alosa, candidat de la droite, qui admet dignement sa défaite, mais Uribe qui envoie ses ministres répéter que le Polo a le soutient des FARC. Lui, il n’ose plus sortir. C’est maintenant que le problème commence vraiment, le Polo, avec raison à  porté plainte. Affaire à  suivre.

Le maire est élu, on attend maintenant les résultats du conseil. Plus de 400 candidats se sont présentés pour 45 postes à  pourvoir, le Polo espère en gagner 10. La quantité de candidat implique que les résultats soit beaucoup plus long. Alors tout le monde commence a faire ses paris, il est 7 heures quand les tendances commencent a se dessiner, le candidat que j’ai choisi de suivre est dans la liste des 45 après 25% des dépouillements, tout le monde est content mais l’angoisse est énorme, 25% ce n’est pas du tout suffisant… commence alors la longue attente, chaque 15 minutes de nouveaux résultats arrivent, tout le monde est collé à  la radio institutionnelle. On fait des comptes, évalue, s’énerve… les premiers s’endorment dans les fauteuils, d’autres rentrent à  la maison.

Puis vers 10h le résultat représente presque 90% des vote, c’est fait, le candidat annonce sa victoire et tout le monde saute de joie, on ouvre le whisky… c’est ley seca (l’alcool est interdit), mais on viole cette loi… de toute façon c’est moins grave que les déclarations du président.

la fête ne durera pas très longtemps, tout le monde est mort de fatigue… pourtant, pour beaucoup, le travail commence à  peine…

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Fin de Campagne

La campagne se termine, la semaine prochaine c’est les élections. A Bogotà¡ je me risquerai à  dire que la campagne s’est bien passée, pas toujours de manière très propre ni fair play mais rien de vraiment anormal. Certains leader locaux ont dénoncé à  plusieurs reprises l’achat massif de vote, une pratique qui tend à  disparaître dans la capitale, mais les choses ne changent pas du jour au lendemain. Un ou deux “pétard” sont aussi à  déplorer mais heureusement les conséquences ont été minimes à  Bogotà¡.

A la liste des deux candidats possibles, Samuel Moreno pour le Polo, alliance de gauche, et Enrique Peà±alosa, candidat indépendant soutenu par la droite, est venu s’ajouter un troisième homme qui monte dans les sondages. Il n’a aucune chance d’être élu (un seul tour) mais il vaut le coup d’oeil: ex commentateur de foot, déjà  candidat une fois mais n’a aucune expérience en politique et rêve de s’asseoir à  table avec Hitler … ça promet.

Peà±alosa était sûr de gagner facilement, il a déjà  été maire de Bogotà¡ et a largement participe au grand changement de la ville… c’est l’homme du Transmilenio, il est d’ailleurs devenu expert international en urbanisme. Un CV énorme mais qui ne suffit pas, Bogotà¡ a depuis 4 ans choisi la voie du social et les résultats sont absolument positif. Il est donc fort probable que Moreno l’emporte, non pas tant pour l’homme, bien qu’il ne soit pas né de la dernière pluie (Havard, congressiste etc…) mais pour toute son équipe et son parti. La gestion du Polo malgré quelques problèmes internes a passé avec brio grand nombres d’épreuves, notamment celle des médis qui majoritairement l’attaque sans trop d’hésitation, cela mérite un post entier sur le sujet, j’ai rarement vu des médias aussi partial, principalement les chaîne de télévision publique. Je suis resté assis plus qu’une fois… même El Tiempo a été petit joueur par rapport au canal RCN qui s’est lancé dans la campagne Peà±alosa a toda!

Il ne faut pas crier victoire avant l’heure, mais Moreno est passé en tête dans les sondages et l’équipe de Peà±alosa tire la gueule, le parti libéral s’est divisé en deux, le parti de la U n’est rien sans Uribe, les leader de Cambio Radical sont éteint et ceux des autres partis de droite sont en prison. il reste le parti conservateur qui devrait bientôt renaître de ces cendres… Le jour où tout le monde se rendrait compte qu’un parti “Uribiste” ne peut pas survivre sans son leader. Il est donc fort possible que le POlO garde la mairie de Bogotà¡, qui reste le deuxième poste politique du pays…

Dans le reste du pays les différentes campagnes électorales ont été bien plus tendue, plusieurs attentats sont à  déplorer et surtout on dénombre au minimum 20 candidats assassinés, sans parler des innombrables menaces en tout genre qui touche la grande majorité du territoire, faire de la politique en Colombie continue d’être un sport de combat risqué.

Roberto Sà¡enz et Samuel Moreno