Une intelligence supérieure

Navré, j’en remets une couche… mais ça me passera, d’ici une semaine j’aurai d’autres choses à  raconter. Mais bon, le conseiller présidentiel est venu expliquer les paroles du Président sur les élections. C’est simple, le président n’a pas nommé le candidat, il a parlé de façon abstraite, on a mal compris ses paroles, autant en Colombie qu’à  l’extérieur… c’est que le président possède une “intelligence supérieure”…

Et en plus Uribe a eu plus de vote à  Bogotà¡, les habitants de Bogotà¡ l’aime plus que Moreno…

Pour ceux qui croient que je mens ou que j’exagère allez voir ici...

J’en reviens pas, je crois que j’ai envie de pleurer…

Finalmente, el consejero presidencial insistiೠen que el Presidente Uribe tiene una “inteligencia superior”.

Une journée exténuante

réunion de campagneUne journée d’élection vécue depuis un bureau de campagne d’un candidat n’est pas vraiment l’image rêvée d’un dimanche. Pour dire vrai la journée a même commencé la veille, et encore moi je me plains pas, pour d’autre elle a commencé il y a 3 mois, les cernes et l’angoisse marque tous les visages, toutes les longues heures de travail vont être jugée en une journée, une simple journée décide de toute la suite de l’équipe.

Alors le samedi tout le monde se prépare, le trajet du candidat, où vont être distribué les dernières publicités, la vérification du comptage des votes … L’ambiance est chaude, le président Uribe répèté a n’en plus finir qu’il ne faut pas voter pour le Polo parce que les FARC les soutiennent depuis leur page web. Le Polo, qui répond pour la 200e fois qu’il condamne tout actions armées mais que la justice doit mettre son nez dans les déclarations du chef d’Etat, la constitution lui interdit de participer en politique… et tous les président l’ont respecté… sauf lui bien sûr.

Mais Uribe insiste, il a fait une tournée dans tout le pays cette dernière semaine, essayant de dire à  tout le monde que le Polo sont des terroristes… pas vraiment approprié pour quelqu’un qui a été soutenu par 40 congressiste actuellement en prison ou destitué pour leurs liens avec les paramilitaires.

La journée du dimanche commence tôt, j’accompagne ma femme a voter, moi je n’ai pas encore le droit… ça viendra… ensuite tout le monde part au bureau principal, chacun sait se qu’il doit faire et la journée commence. Uribe, une fois de plus répète la même chose.

Le problème avec ses déclaration est qu’il fait monter la tension, principalement chez les forces de l’ordre, qui ont facilement tendance à  outrepasser leur mandat. à‡a manquera pas, pendant la matinée plusieurs appels de militants rapportent des abus. Dans les quartiers sud la police ne laisse pas les candidat du polo entrer dans les bureaux de vote, d’autres se sont fait retirer toute la publicité qu’ils avaient, soi disant ils étaient trop près des bureaux vote… pourtant les partis Cambio Radical et la U (deux partis qui soutiennent Uribe) peuvent en distribuer jusqu’à  devant la porte des bureaux.

Des injustices qui énervent, à  midi certains parlent de fraude et veulent appeler tout le monde dans la rue… ceux qui ont vécu la tragique histoire de la Up (parti de gauche totalement massacré) sont particulièrement tendu. Heureusement les dirigeants sont en majorité calme et comprennent très vite que ce ne sont que des cas isolés, dans l’ensemble l’élection se passe très bien. Les médias sont présent un peu partout et comme les déclarations du Président n’ont plu a personne tout le monde veille au bon déroulement de cette journée démocratique. De plus le dernier sondage donne le candidat du Polo largement en tête, une fraude généralisée sera une catastrophe pour la ville.

La journée se termine tranquillement, à  4 heures commence le comptage, tout monde fait ses compte et renvoie au bureau les estimations. les premier résultat arrive très vite, et à  6 heures on connaît le nom du nouveau maire de Bogotà¡: Samuel Moreno. Le Polo gagne, largement en tête. Le premier perdant n’est pas Peà±alosa, candidat de la droite, qui admet dignement sa défaite, mais Uribe qui envoie ses ministres répéter que le Polo a le soutient des FARC. Lui, il n’ose plus sortir. C’est maintenant que le problème commence vraiment, le Polo, avec raison à  porté plainte. Affaire à  suivre.

Le maire est élu, on attend maintenant les résultats du conseil. Plus de 400 candidats se sont présentés pour 45 postes à  pourvoir, le Polo espère en gagner 10. La quantité de candidat implique que les résultats soit beaucoup plus long. Alors tout le monde commence a faire ses paris, il est 7 heures quand les tendances commencent a se dessiner, le candidat que j’ai choisi de suivre est dans la liste des 45 après 25% des dépouillements, tout le monde est content mais l’angoisse est énorme, 25% ce n’est pas du tout suffisant… commence alors la longue attente, chaque 15 minutes de nouveaux résultats arrivent, tout le monde est collé à  la radio institutionnelle. On fait des comptes, évalue, s’énerve… les premiers s’endorment dans les fauteuils, d’autres rentrent à  la maison.

Puis vers 10h le résultat représente presque 90% des vote, c’est fait, le candidat annonce sa victoire et tout le monde saute de joie, on ouvre le whisky… c’est ley seca (l’alcool est interdit), mais on viole cette loi… de toute façon c’est moins grave que les déclarations du président.

la fête ne durera pas très longtemps, tout le monde est mort de fatigue… pourtant, pour beaucoup, le travail commence à  peine…

dscf3349.JPG

Fin de Campagne

La campagne se termine, la semaine prochaine c’est les élections. A Bogotà¡ je me risquerai à  dire que la campagne s’est bien passée, pas toujours de manière très propre ni fair play mais rien de vraiment anormal. Certains leader locaux ont dénoncé à  plusieurs reprises l’achat massif de vote, une pratique qui tend à  disparaître dans la capitale, mais les choses ne changent pas du jour au lendemain. Un ou deux “pétard” sont aussi à  déplorer mais heureusement les conséquences ont été minimes à  Bogotà¡.

A la liste des deux candidats possibles, Samuel Moreno pour le Polo, alliance de gauche, et Enrique Peà±alosa, candidat indépendant soutenu par la droite, est venu s’ajouter un troisième homme qui monte dans les sondages. Il n’a aucune chance d’être élu (un seul tour) mais il vaut le coup d’oeil: ex commentateur de foot, déjà  candidat une fois mais n’a aucune expérience en politique et rêve de s’asseoir à  table avec Hitler … ça promet.

Peà±alosa était sûr de gagner facilement, il a déjà  été maire de Bogotà¡ et a largement participe au grand changement de la ville… c’est l’homme du Transmilenio, il est d’ailleurs devenu expert international en urbanisme. Un CV énorme mais qui ne suffit pas, Bogotà¡ a depuis 4 ans choisi la voie du social et les résultats sont absolument positif. Il est donc fort probable que Moreno l’emporte, non pas tant pour l’homme, bien qu’il ne soit pas né de la dernière pluie (Havard, congressiste etc…) mais pour toute son équipe et son parti. La gestion du Polo malgré quelques problèmes internes a passé avec brio grand nombres d’épreuves, notamment celle des médis qui majoritairement l’attaque sans trop d’hésitation, cela mérite un post entier sur le sujet, j’ai rarement vu des médias aussi partial, principalement les chaîne de télévision publique. Je suis resté assis plus qu’une fois… même El Tiempo a été petit joueur par rapport au canal RCN qui s’est lancé dans la campagne Peà±alosa a toda!

Il ne faut pas crier victoire avant l’heure, mais Moreno est passé en tête dans les sondages et l’équipe de Peà±alosa tire la gueule, le parti libéral s’est divisé en deux, le parti de la U n’est rien sans Uribe, les leader de Cambio Radical sont éteint et ceux des autres partis de droite sont en prison. il reste le parti conservateur qui devrait bientôt renaître de ces cendres… Le jour où tout le monde se rendrait compte qu’un parti “Uribiste” ne peut pas survivre sans son leader. Il est donc fort possible que le POlO garde la mairie de Bogotà¡, qui reste le deuxième poste politique du pays…

Dans le reste du pays les différentes campagnes électorales ont été bien plus tendue, plusieurs attentats sont à  déplorer et surtout on dénombre au minimum 20 candidats assassinés, sans parler des innombrables menaces en tout genre qui touche la grande majorité du territoire, faire de la politique en Colombie continue d’être un sport de combat risqué.

Roberto Sà¡enz et Samuel Moreno

100% pur ragot

imagen-3762183-2.jpg

Ici un direct pour Voici magazine, depuis Bogotà¡. c’est vendredi et un week end prolongé va commencer d’ici peu. Alors avant de filer dans les entrailles de la ville pour un dernier week end de campagne, les élections ont lieu dans deux semaines, mais la semaine prochaine les candidats n’auront pas le droit de sortir, je me suis dis qu’il fallait faire le point sur cette semaine mouvementée.

Bien sûr le centre d’attention de la semaine a été le président, Uribe le magnifique. Lundi il a attaqué de pleine face la cour suprême de justice, apparemment il aurait pas trop aimé que celle-ci accuse son cousin chéri de relation avec les paramilitaires. Surtout que son cousin c’est son meilleur pote, depuis toujours ils se soutiennent mutuellement dans leurs campagnes politiques.

Ensuite Uribe le magnifique, s’est franchement pris le bec avec plusieurs journalistes, il les a même insulté, critiquant du même coup le magazine Semana (seul journal qui ose dire du mal du président) … Mais cette fois il a dépasser les bornes alors même Cambio et El Tiempo se sont mis à  dire qu’il était fou et qu’il fallait qu’il se détente. Faut dire que depuis quelques temps sa femme l’a quittée… (c’est pour ça qu’avec Sarko ils s’entendent si bien). Lina, la première dame soutient un candidat pas du tout Uribiste à  Medellà­n, et elle ne vit plus avec Uribe le magnifique depuis un moment déjà , le palais présidentielle était insupportable … depuis … qu’Uribe a tabassé son fils pour homosexuel… ouille, le père de la nation est devenu tout vert. (cet événement date un peu, mais dans le palais c’est encore un bruit de couloir, personne s’en est remis)

Le dernier détail de la semaine est l’indirect d’Uribe à  son vice président, “je l’ai choisit parce qu’il me l’a demandé mais j’avais quelqu’un d’autre en tête” … Santos n’a pas répondu, mais tout le monde a fait bouuu… L’origine de cet indirect est la relation avec Araujo, l’ex ministre de relation extérieur et ex amante d’Uribe qui déteste fondamentalement Santos et comme elle a encore de très bonnes relations avec le palais elle fait du lobby pour pourrir Santos.

je dis “ex amantes”, parce que depuis qu’elle a quitté le palais et qu’elle est devenu ma cheffe indirecte elle a prit du volume, elle est en pleine dépression… je crois qu’Uribe lui manque!

Ah la la qu’est-ce qu’on se marre par ici !!!

PS: bien sûr toutes ces informations sont invérifiées et invérifiables, ce sont, comme le titre l’indique des ragots, des bruits de couloir autant du palais que de la mairie que de l’université… je le précise pour les lecteurs super Uribiste qui parte au quart de tour… comme leur idole d’ailleurs...

Uribe démisionne… si on prouve qu’il ment!

uribe-a-la-onuUribe est un grand président, tout le monde le dit, il a tout réussit. L’économie colombienne se porte à  merveille, 35’000 combattants ont rendu leurs armes, les FARC se sont repliés dans la jungle et le pays est beaucoup plus sûr qu’avant son élection. Il a presque réussit la signature d’un accord de libre échange avec les États Unis, presque parce que le congrès US voudrait clarifier la situation des droits de l’homme et de la parapolitique avant de signer quoique ce soit.

Mais voilà  Uribe le magnifique a un passé qui revient petit à  petit et qui fait mal, mais alors … Je sais, je me répète, j’ai déjà  parler de ces liens avec les paramilitaires et avec les narco-trafiquants. Mais, je ne peux pas m’empêcher de venir ragoter un peu, ce matin Uribe est de nouveau sorti de ses gonds.

Hier il s’était déjà  prit le bec avec le président de la court suprême, accusant la cour d’un complot contre sa personne…. il se base sur la déclaration d’un paramilitaire pour dire ça, des déclaration qui on plus que 3 semaines, un peu lent le président. Absurde, peut être mais pas sûr, le scandale éclate, la fiscalia s’en mêle et cela couvre les déclarations du New York Times qui demande de vérifier vraiment les relations d’Uribe avec Pablo Escobar parce les suspicions sont peut être bien vraie. Alors le NYT propose de repousser (encore) un peu le TLC.

Ce matin, revoilà  Uribe en direct à  la radio (il faut dire que le dialogue de la vieille à  secoué un peu tout le monde) et il est confronté à  un des meilleur journaliste du pays, Mr Coronell, qui vient de revenir d’exil après avoir un trop critiqué les politiques d’Uribe le magnifique. Donc, les deux personnages commencent à  discuter et très vite Uribe s’énerve et accuse le journaliste d’être un menteur cynique qui se planque derrière l’éthique du journaliste pour dire des connerie… Là  Coronell lui répond poliment, regardez le journal du 15 juin 1983 et vous pourrez lire que Escobar vous a prêté un hélicoptère. Il révèle aussi les visites d’Uribe a des prisonniers, coupable de trafic de drogue, corruption etc, avant sa présidence.

Uribe, le magnifique est un monsieur avec beaucoup, beaucoup de relations, il en a tellement qu’il ne sait même plus avec qui il monte en hélicoptère le jour de la mort de son père. Quand il visite un prisonnier plusieurs fois, il oublie aussi très vite… Il fait plus confiance aux paramilitaires qu’aux juges, déteste les journalistes, surtout s’il sont pas d’accord avec lui, ne respecte pas les institutions et fait arrêter les gens en direct à  la télé, sans jugement (cf un conseil communal du samedi, la version colombienne de allo présidente). Il a entretenu des relations avec les narcos, avec les paras. 40 élu du congrès (il y a 166 députés en tout) sont sous enquête de la justice pour leurs liens avec les paramilitaires… les 40 sont membres des partis qui soutiennent le président. Vraiment, à  partir d’aujourd’hui je l’appellerai “le magnifique” … avec un CV pareil il mérite le respect, y compris celui du New York Times.

Sans conclure avec précipitation, attendons patiemment que la justice fasse son travail… à  moins que celle-ci soit définitivement accusée de complot, alors dans ce cas il nous reste plus qu’à  confier dans les propos, très sage du magnifique: Uribe a dit, en répondant à  Coronell, qu’il démissionnerai s’il mentait…

Alors, Coronell, vas-y quoi, fait un effort et publie les documents … soit sympa quoi …

Uribe narco? paraco?

UribeVirginia Vallejo, amante du défunt roi e la cocaïne Pablo Escobar publie ses mémoires: Amando a Pablo, odiando a Escobar. Un bouquin qui forcément fait scandale et va remuer beaucoup de cochonnerie, l’époque de Pablo n’est pas vraiment glorieuse pour la Colombie, la majorité de l’élite, autant Jet Set que politique a trempé les pieds dans l’argent sale de la drogue. Alors lorsque quelqu’un se met à  révéler des détails ça inonde vite tout le monde. Cette semaine la vague a directement arrosé le palais présidentiel (mais pas de soucis il est équipé anti tsunami), Uribe a été mentionné, dans ce livre, comme étant un ami de Pablo. Mieux même il aurait facilité la construction de piste d’atterrissage pour que les narco puissent envoyer leurs marchandises tranquillement. le New York Time a aussi mis du sien publiant des extraits d’un rapport de 1991 des services secrets Us qui parle des activités non identifiée liée au trafic de drogue de monsieur Uribe.

Uribe ferait partie des amis proche de Pablo, son père était narco et son cousin paramilitaire, il s’est fait arrêter la semaine dernière… Bref le panorama est sympathique, et ce n’est pas la première fois que de telle accusation sont révélée, il y a 3 mois Uribe était montré en présence de paramilitaire. Alors une fois de plus le président sort et s’emballe, il accuse le correspond du Nuevo Herald (Miami Herald) d’être derrière tout ça, d’être un calomniateur etc. Uribe est très fort pour insulter les gens en public, il en est pas à  son coup d’essai, le Polo en a déjà  fait les frais, particulièrement le sénateur Pétro. Le détail est qu’en Colombie lorsque cela arrive les “coupables” (jugé par sa sainteté le président) sont presque directement menacé de mort, Pétro a du augmenté sa garde déjà  nombreuse et le correspondant a du quitter le pays après les paroles du président.

Personnellement, je ne jugerai pas trop vite Uribe, dans ce pays il n’existe pas grand monde qui n’a pas un cousin proche ou éloigné qui n’a a rien a voir avec une bande ou l’autre, les familles sont immenses et on ne sait jamais ce que fait le fils du cousin, ou la maman de la tante, Uribe a sûrement, et tout le monde le sais, eu des liens avec les paramilitaire, il en connaît, soit. De narco? sûrement aussi. Mais comme tout homme de pouvoir il a des ennemis, alors croire à  la lettre ce que dit cette madame c’est difficile. Je préfère croire que c’est faux, la stabilité du pays prime, si c’est vrai c’est sûrement mieux d’attendre la fin de son mandat pour le juger…Immonde certes mais pragmatique, désolé.
Par contre si quelqu’un pouvait le faire taire tout le monde apprécierait. En premier lieu les journalistes qui n’ont rien à  voir à  les business sale et relations pourries du Président.

Campagne électorale: LA mission du Polo

samuel-alcade.JPGLe 28 octobre prochain la Colombie va être le théâtre d’élection municipale. L’enjeu est bien logiquement grand pour les partis et l’est, à  mon sens, encore plus grand pour le Polo Démocratique Alternatif (parti d’opposition, gauche). L’existence d’un parti d’opposition est un fait relativement nouveau en Colombie, jusqu’en 2002 il existait deux parti (libéral et conservateur) susceptible d’accéder au pouvoir.

La première expérience d’un parti de gauche s’est terminé en bain de sang (plus de 4000 leaders assassinés) dans les années 80/90, les communistes qui avaient vaguement laissé les armes les reprirent et beaucoup d’autres les ont suivit ou on du fuir. A partir de 2002 le polo est alors devenu une source d’espoir pour tous les électeurs de gauche frustrés. L’existence de ce parti ne peut être qu’applaudit par les défenseur de la démocratie et du débat! Une réussite tant de la gauche, qui s’est “dé-radicalisé” que du gouvernement Uribe qui a permit sa survie (au sens propre) avec la démobilisation des paramilitaires.

La cerise sur le gâteau est bien sûr l’élection de Luis Eduardo Garzon (“Lucho”) à  la mairie de Bogotà¡. Cerise sur le gâteau car c’est le deuxième poste politique du pays et donc cela donne une opportunité immense au Polo de démontrer sa capacité à  gouverner. Cerise glacée et merveilleuse sur le délicieux gâteau, la mission est accomplie avec brio. Certes tout n’est pas parfait mais les avancées social de la ville sont incontestable et surtout le gestion du budget est impeccable. La réussite est telle que même ses plus fervent opposant ne se risque pas trop à  le critiquer. Finalement ceux qui ne l’aiment pas viennent plutôt de l’intérieur du Polo, de l’aile plus extrême.

Les prochaines élections sont tout aussi importante que cette première réussite, il s’agit maintenant d’asseoir cette existence et de la confirmer ainsi que sa capacité de force d’opposition. Voilà  pourquoi je soutiens, vous n’en douterez point, le Polo aux prochaines élections municipales. A Bogotà¡ le candidat en lice est Samuel Moreno, j’aurai préféré Maria Emma (plus du centre) mais les électeurs du Polo ont choisi différemment, alors respectons ce choix démocratique!

Et comme l’écologie DOIT être LE thème de la prochaine administration je soutiens Roberto Sà¡enz au conseil de la ville, non seulement c’est le candidat le plus indiqué dans le domaine mais en plus il est soutenu par Lucho qui vient d’accomplir une grande mission… alors…

samuel-et-roberto.jpg

Rien ne bouge

generales_imgarticulo_t6_46861_200782_163859.jpgHier après midi le Professeur Moncayo a reçu le Président de la République. Ils avaient rendez-vous sur la place Bolivar, mais Moncayo l’a laissé poiroter un peu, une petit demi heure. Faut dire que lui il n’est pas trop pressé, il vient de marcher ses mille bornes et cela fait 10 ans qu’il attend que quelqu’un fasse quelque chose pour son fils, alors une demie heure c’est rien. Par contre pour Uribe superspeedy ça a son importance. Ensuite comme il y avaient plein de monde sur la place ils se sont lancé dans un débat public. C’est bien pourrait-on dire… mais voilà  Uribe est un spécialiste des “conseils communautaires” (un allo présidente version Colombie) alors il a prit son pied en crachant sa haine contre les FARC, pendant ce temps le public clamait à  qui mieux mieux que le gouvernement ne fait que dal pour améliorer la situation, tout l’argent va pour la guerre, rien pour le social… Et le professeur Moncayo? … malgré tout ses efforts récents il n’a pas perdu le nord, que va-t-on faire pour libérer les otages? Uribe après avoir répéter que les FARC sont des méchants propose un zone de négociation de paix après que les FARC aient libérer les otages… c’est à  dire un joli blabla.

Rien ne bouge…

Sauf moi, je pars en week-end prolongé, 4 jours… il parait que la Colombie est le pays où il y a le plus de jours fériés, 18… moi ça me plait. Mercredi je serais de retour avec un super concours, alors tenez vous prêt… surtout toi Monie!