Voilà un mois que je n’ai pas écrit… et j’avais vaguement dis à Vlad qu’en un mois j’aurai fini mes réserve de rhum!
Le fait est qu’en un mois j’y ai même pas touché, pas eu le temps, les fêtes autant en nombre qu’en temps ont été divisée par 4 en 2 mois. C’est probablement bon pour moi, pour ma carrière ou je ne sais quoi… en tout cas les choses empirent, le travail s’accumule, de nouvelles choses apparaissent toutes les semaines. Je ne m’en plains pas, c’est plutôt cool, je rencontre des nouveaux gens, je vais voyager, je travaille dans des sphères complètement différentes les unes des autres, bref je découvre mille trucs.
Mais voilà ça a forcément des implications sur mes autres activités, la fête (mais ça, ça changera vite) et mon blog.
Après une longue réflexion j’ai finalement décidé de me rendre et d’arrêter d’y penser, car chaque jour est un dilemme, il se passe tellement de choses par ici que je pourrai écrire tout le temps, les idées me trottent dans la tête et je me retiens, je dois me centrer sur le reste… donc c’est plus simple d’en finir.
J’abandonne mon “devoir citoyen” de raconter “ma” Colombie.
Patxi en parle de temps en temps et j’espère qu’elle augmentera le rythme malgré ses futurs nouveaux devoir de mère. Nathalie et Jean-Jacques Seymour en parle aussi. La matière existe… Et la Colombie vit en ce moment de grandes choses, ou plutôt d’importantes choses. Uribe l’omniprésent, l’Unique gouverneur de ce pays modifie, en bien ET en mal la construction de la Colombie. Il est de plus en plus difficile de ne pas être uribiste, non pas parce que Uribe est devenu bon mais simplement parce que l’option alternative est de plus en plus impossible. Pour certain être contre le gouvernement est devenu un cauchemar… mais même à ça les uribiste ont une réponse: “au moins le cauchemar tu peux le vivre, il y a 15 ans on te tuait pour être dans l’opposition”.
Oui, c’est vrai mais est-il vraiment sain de voir de marionnette /statuette du président à tous les coins rue??… des fois je me demande si ce mal est nécessaire et si le résultat dans quelques années ne va pas être encore pire: la mafia au pouvoir et le pays sombrant dans un chaos général…
Du coup je continue à penser, comme certain intello de par ici, que la Colombie n’a pas besoin de héros sinon d’un État de droit, et ça ici c’est déjà être dans l’opposition.
Bref la Colombie m’émotionne toujours autant et j’espère continuer à écrire sur ce sujet plus tard ici ou ailleurs. Il est d’ailleurs fort probable (j’espère avoir un peu de temps pour ça) que je reprenne mon clavier pour écrire non pas sur la politique du pays mais sur mes voyages sur le blog Histoire de Voyage qui ne cesse de grandir.
Merci à vous Tous amis lecteurs et salutations à tous mes collègues blogueurs, particulièrement mon ami Jean Claude qui m’a initié et Dul qui m’a souvent motivé! Sans oublier évidemment la clique des francophones en Amérique Latine tous chez rezolatino (merci Jean Luc) et en particulier la mafia argentine avec qui j’ai beaucoup beaucoup rigolé: Patrick le parrain, Clément le juge avocat (garant corrompu des lois), Guillaume le tueur, Dul le Rebelle, Marc Scavenger le diplomate vendu, Monie la fausse médiatrice qui utilise (aussi) des bannières du CICR. Et les indépendants, Roberto tonton Francis, Marc le motard et Patxi la future jeune maman.