Sans Commentaires

Je vous l’avais dit Marc est dans le coin, on a vu sa moto la semaine dernière… bin le voilà  lui… Et même à  3 heures du mat’ il prend encore des photos. Elles sont mauvaises, mais ce n’est ni à  cause du photographes ni à  cause du rhum, c’est juste que le seul apareil disponible était mon téléphone portable! … En tout cas on a bien rit alors comme il part déjà  de Bogotà¡ je lui souhaite bon vent et je vous conseille de suivre son périple depuis chez lui.

Carla Bruni choque la Colombie

Ou plutôt son gouvernement…

Sa photo à  poil avait déjà  fait la une ici… la revoilà , mais cette fois avec une note de protestation diplomatique. Via libé:

La chanson “Tu es ma came”, figurant sur le prochain album de la Première Dame de France contient une référence à  la cocaïne colombienne. Ce texte a profondément irrité Fernando Araujo, le ministre des affaires étrangères.

Le ministre colombien des Affaires étrangères Fernando Araujo a protesté jeudi à  Bogota contre le texte d’une chanson de Carla Bruni, l’épouse du président Nicolas Sarkozy, évoquant la cocaïne colombienne.

«Tu es ma came/Plus mortel que l’héroïne afghane/Plus dangereux que la blanche colombienne», chante Carla Bruni dans son dernier album, qui doit sortir le 21 juillet. «Dans la bouche de l’épouse du président français, cette affirmation est très douloureuse pour la Colombie», a affirmé le ministre colombien.

«Nous déplorons la consommation de drogue colombienne quel que soit le scénario et à  n’importe quel niveau. Cette consommation se traduit par des morts et la violence en Colombie, et au lieu de faire l’apologie de cette consommation, nous attendons que le monde entier nous aide dans la lutte contre les drogues», a ajouté le ministre. «Ces choses se produisent lorsque l’on mélange la politique et le spectacle», a conclu M. Araujo.

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Deuxième coup dur pour l’ordinateur de Reyes

L’ordinateur de Raul Reyes parle tout seul, on le sait bien. Interpol a dit pourtant que les fichier n’avait pas été modifier, enfin presque pas, enfin si, un peu mais seulement les 3 premiers jours. La police a dit qu’elle les avait juste copié… Soit. Mais le plus drôle est que le gouvernement veut à  tout prix attirer l’attention sur le fait que les FARC sont une menace pour le monde entier et pas seulement pour le gouvernement colombien. Alors comme Pol a dit que c’était bon que les fichiers n’avaient pas été pas modifié (je le répète, il faut être sur que nous ayons tous bien compris), le gouvernement lache des infos à  droite à  gauche, de temps en temps…

On avait eu droit au trafic nucléaire, une menace pour l’humanité, pour la survie de la planète et tout. Il nous ont même montrer un bout, pour qu’on soit encore plus sûr que ce soit vrai. Le truc c’est qu’en même temps des experts des choses moches des services secrets de la grande, toute grande, puissance du monde, nous disait gentiment que c’était pas possible, totalement irréaliste, surréaliste, une vaste blague … bref qu’il y avait anguille sous roche à  quelque part. L’affaire n’a pas été plus loin (sauf 3 ploucs comme moi qui continue a bassiné le monde avec mes histoires). Le premier match “expert US” contre “ordinateur de Reyes” n’a rien donné. J’imagine qu’on a demander aux expert de se taire, enfin j’en sais rien.

Le deuxième match est aussi intéressant… le contexte est le même mais ajoutant un peu de piment, Correa, le président d’Equateur, qui n’accepte pas le verdict de l’ordinateur (tiens lui non plus) voyage en Espagne. l’Espagne fait copain copain avec lui, tout se passe bien. Mais la voisine, la Colombie, et jalouse, elle veut aussi être copine avec l’Espagne. Alors elle se retourne vers le GRAND ordinateur de Reyes et lui demande qui est la plus belle. Gentiment celui-ci lui répond: “l’Équateur, mon amour, l’Équateur… mais j’ai un secret pour toi qui pourra te donner un accès privilégié à  l’Espagne: les FARC et l’ETA travaille ensemble, ils voulaient faire des attentats en Espagne…”

La Colombie (ou plutôt ses représentants) tout content ont donc crié à  l’organisation terroriste, à  la menace de la paix mondiale et tout le tsoin tsoin… Les casques bleu ne pourraient-il pas intervenir?? (c’est une aparté personnel là ).

L’Espagne, calmement répondit qu’elle allait regarder ça de près, c’est possible mais il faut analyser le problème. Le temps passe, une semaine puis deux… etc… Et aujourd’hui l’Espagne répond gentiment, mais surement: “c’est pas possible, on a rien, il n’existe aucun document d’un éventuelle relation ETA-FARC” … (mouaf mouaf mouaf, c’est qui qui se marre??). Le match service “secret espagnol”- “ordinateur de Reyes” avance bien. L’Espagne va quand même envoyer une mission pur analyser ces ordi… mais le gouvernement colombien devrait se méfier, je ne suis pas sûr qu’ils viennent voir le contenu, à  mon avis c’est plutôt la technologie qui les intéresse… un ordi qui livre tous les secrets du monde c’est simplement génial!!!!

Chavez appelle les FARC à la paix!

Un article dans le monde résume les dernières phrases de Chavez. Elles sont un peu surprenante dans le contexte mais elles ne sont pas incohérente avec les restes de son discour sur le sujet en général. Chavez a toujours appelé les FARC à  négocier, leur rendant souvent hommage mais acceptant le fait que leur combat est passé. Cependant il n’agirait pas de manière cohérente avec ses dire, en fournissant par exemple des armes à  la guérilla: un militaire venezuelien vient de se faire attraper avec 40 mille cartouches destinées aux FARC.

“Marulanda est mort, c’est le moment Cano ! (…) Je crois que l’heure est venue pour les FARC de libérer tous ceux qui sont dans la montagne [les otages]. Et sans rien en échange ! Ce serait un grand geste humanitaire”, a déclaré Hugo Chavez durant son programme radiotélévisé dominical “Allô Président”, dont la radio colombienne Radio Caracol diffuse un extrait sur son site Internet.

“En Amérique latine, un mouvement guérillero armé n’est plus à  l’ordre du jour, et cela il faut le dire aux FARC”, a poursuivi le chef de l’Etat vénézuélien. “C’est ce que je voulais dire à  Marulanda”, a ajouté le dirigeant, qui a regretté de ne pas avoir obtenu l’accord de la Colombie pour rencontrer l’ancien numéro un des FARC, mort fin mars. “Maintenant je le dis à  Cano : la guerre de guérillas fait partie du passé. Et vous, les FARC, vous devez savoir que vous êtes devenus une excuse pour l’Empire [américain] pour nous menacer. Le jour où il y aura la paix en Colombie, cela en sera fini de l’excuse de l’empire du terrorisme, comme [les Américains] le disent”, a estimé M. Chavez.

[…]

C’est la première fois que le président vénézuélien adresse un message à  Alfonso Cano depuis que sa désignation à  la tête des FARC a été annoncée fin mai pour succéder à  Manuel Marulanda, leader historique de la guérilla. “Je dis à  Cano : allez, libérez tous ces gens, puis, avec un groupe de pays”, démarrons les négociations sur un accord de paix, a insisté Hugo Chavez. Selon lui, un moyen d’inciter les rebelles à  renoncer au champ de bataille pour la politique consisterait à  ce que les gouvernements étrangers les considèrent comme belligérants et non comme des “terroristes”. Pour le président vénézuélien, qui avait demandé en début d’année le retrait des FARC de la liste des organisations terroristes, considérant que les rebelles devaient être reconnus comme “des forces insurgées”, un tel groupe aurait des droits sur le plan international mais ne pourrait pas détenir des otages.

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Yair Klein, le mercenaire retenu par la Cour européenne des droits de l’homme

C’est à  la fin des années 80 que Yair Klein, un ex-militaire israélien, arrive en Colombie. Son premier voyage a pour but de vendre ses capacités militaires à  la police pour l’aider dans sa lutte contre la guérilla marxiste. Après quelques temps et un deuxième voyage il ne retrouve plus ces policiers mais à  la place, un groupe de propriétaires terriens qui désirent se défendre contre cette guérilla.

Yair Klein commence alors à  former des soi-disant groupes d’autodéfenses, juste au moment où l’État colombien les interdisait pour leur évidente relations avec les narcotrafiquants. Plusieurs témoignages indiquent que les cours de Klein sont très complet et comprennent des méthodes d’assauts ou anti guérillas, l’utilisation d’explosif et la préparation d’assassinat. Klein va former une bonne partie des futurs chefs des groupes paramilitaires, les pires monstres de l’histoire colombienne. Pendant les 3 années où il supervise les attaques paramilitaires on estime que ceux-ci on effectué au minimum 40 massacres.
Son idéologie profondément anticommuniste le pousse à  mettre en application la fameuse technique “d’enlever l’eau pour que le poisson se noie”, ce qui signifie éliminer tous les paysans pour que la guérilla disparaissent. il aurait été au service de Pablo Escobar et ensuite des frère Castaà±o, fondateurs des AUC.

L’organisation des paramilitaires étant efficace à  son gout il quitte la Colombie pour de nouvelles aventures, tout en annonçant à  plusieurs reprises qu’il est entièrement disposé à  revenir en cas de besoin. Ce n’est qu’en 2002 qu’il est jugé et condamné par le tribunal de Manizales à  10 ans de prison. Il apparait en Sierra Leone où il est aussi condamné mais c’est finalement Interpol qui l’arrête en aout 2007 à  Moscou.

La Colombie réalise alors les démarches pour obtenir son extradition, ce que la Russie est disposée à  faire. Klein représente une pièce non négligeable pour connaitre la vérité sur la création des groupes paramilitaires et leurs relations avec l’État et les élites économique. Nombreux sont ceux qui attendent avec impatience cette extradition.

C’est à  ce moment que la Cour européenne des droits de l’homme intervient est interdit à  la Russie d’extrader Klein. La Cour juge que les conditions de sécurité de Klein ne sont pas remplie. Une offense à  la justice colombienne et à  son gouvernement mais aussi, et surtout, un sérieux frein à  un éventuel accès à  une partie de l’histoire d’un pays où les victimes n’espèrent plus qu’une chose: la vérité.

Crise au Polo

Une petite crise interne au parti, c’est normal ils vont commencer à  préparer la campagne présidentielle… et ce n’est n’est un secret pour personne, à  l’intérieur du Polo il y a autant des communistes que des gens de centre gauche. Un grande alliance, qui a son intérêt mais qui est forcément parfois problèmatique.

Carlos Gaviria, ex candidat à  la présidence et président du Polo va peut être démissionner… (il s’est fatigué de rien faire, selon Vladdo):

La moto de Marc Gibaud à Bogotá

La moto de Marc est arrivée à  Bogotà¡, elle est maintenant là , toute seule dans mon parking. Elle est sympathique mais pas très bavarde, en tout cas moins que son maître… Du coup l’avantage qu’elle a sur lui c’est qu’il est plus difficile de voir l’effet de la fin de la bouteille de rhum sur son organisme, elle n’a pas la langue qui fourche… 😉

Les relations entre la Colombie et l’Équateur s’améliorent

L’ambassadeur colombien en Équateur a été renvoyé le 3 mars dernier après le bombardement d’un bout de territoire Équatorien par les forces colombiennes et surtout après les mensonges répété du gouvernement colombien. La guerre a été évité suite la réunion du groupe de Rio, mais Correa, n’était toujours pas très content.

Aujourd’hui suite à  de nombreuses discussions et médiations de toutes parts les relations ont fait un pas en avant vers la normalisation. L’ancien président des États Unis Jimmy Carter a réussit à  faire accepter aux deux présidents de réactiver les relations entre les deux pays à  travers le commerce!

France-Colombie: 1-0

Le match de mardi n’a pas brillé par son niveau, un but, pourri qui laisse amer les colombien… Le seul que j’ai trouvé bon c’était le gardien colombien. Enfin les Français devront se bouger un peu pour battre les italiens à  l’Euro.

Mais selon mes sources le public était bon, alors c’était bien quand même!! Voici quelques photos d’un lecteur sympathique, Didier:

Le foot colombien

Aujourd’hui se joue un match amical France/Colombie et pour l’occasion l’équipe a publié un article sur le foot colombien. Difficile de changer l’image et les a priori sur le Colombie lorsque même L’Équipe s’en mêle. Même si c’est vrai et j’en parlais déjà  vaguement une fois, on aurait surement préférer un article sur les bienfaits du foot pour la réintégration des paramilitaires ou pour aider les jeunes a sortir de routine… enfin à  lire quand même

«Hé ! Fils de p… si tu continues à  te mêler de ce qui ne te regarde pas, on va t’envoyer une moto !» Pas besoin d’en dire plus par téléphone. L’allusion aux sicarios, tueurs professionnels, est bien réelle. La menace figure, avec un chapelet d’intimidations, étalé sur quatre pages, dans la plainte contre X, le 25 mai 2006, déposée par Carlos Gonzalez Puche, avocat à  la cour et premier défenseur des footballeurs professionnels colombiens. Deux ans plus tard, les appels anonymes nourrissent toujours le quotidien de Puche, lui-même ancien footeux professionnel, dans les années 80, à  l’America de Cali et Millonarios, deux des plus prestigieuses équipes de Colombie, jadis aux mains des cartels de la drogue. Du milieu du foot, de ses dirigeants, passés ou actuels, le ”maestro” connaît toutes les combines. Pots de vin, blanchiment d’argent, fausses déclarations, enrichissement illicite, trafic de billets, ventes truquées de joueurs et une série de règlements de compte qui ensanglante jusqu’à  l’infini. L’arsenal est vaste. Il ne laisse que peu de latitude aux joueurs, «traités comme du bétail et je suis bien placé pour en parler.» Aussi, quand Mario Yepes (Paris SG) et Ivan Ramiro Cordoba (Inter Milan) lui ont proposé, il y a quatre ans, de devenir le représentant légal de leur profession, régie depuis par une Association en règle (Acolfutpro), Carlos Gonzalez Puche s’est senti obligé d’accepter, «pour défendre nos droits, notre liberté et l’honneur de nous tous.»

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En 2006, Gustavo Upegui, le président de l’Envigado FC, un club de Medellin, impliqué dans des opérations opaques avec les paramilitaires, groupe d’autodéfense d’extrême droite, l’élite du crime organisé en Colombie, a été assassiné. En 2006 encore, Carlos Martan, un dirigeant de la fédération colombienne de football, soupçonné de connexion avec le narcoterrorisme, a été placé sur la liste Clinton, une loi promulguée à  l’initiative de l’ancien président des Etats-Unis pour éradiquer le fléau de la coca. En 2007, Eduardo Mendez, le président de Santa Fe, le club doyen du championnat, a été extradé vers les Etats Unis, pour trafic et collusion avec les paramilitaires, ennemis jurés des FARC.

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Le gouvernement a toujours nié la présence des paramilitaires dans le football mais il y a huit mois, il s’est fait clouer le bec. Sur les ondes des radios nationales, les Colombiens ont pu écouter un enregistrement pirate d’une conversation téléphonique entre Rodrigo Tovar, alias ”Jorge 40”, l’un des grands leaders paramilitaires, et un dirigeant du Valledupar FC, un club de Seconde Division. De quoi discutaient les deux hommes ? Jorge 40, extradé lui aussi le 13 mai dernier vers les Etats-Unis, expliquait à  son interlocuteur, qu’il pouvait lui «obtenir des joueurs de bon niveau, à  un bon prix et à  tous les postes, en provenance de l’America de Cali ou du Real Cartagène. Dans le Valle, nous avons les meilleures écoles de formation du pays, tu pourras choisir. Et sur un plan personnel, le Real Cartagène me doit bien ça. Tu auras les joueurs que tu voudras.» L’allusion de Jorge 40, qui fait coucher et lever le soleil au Valledupar FC, n’est pas innocente. Deux ans auparavant, le club de son coeur s’est laissé écraser par le Real Cartagène, encaissant quatre buts dans les cinq dernières minutes pour permettre à  ce dernier d’accéder à  la Première Division. Le résultat a été validé par la fédération sans sourciller. A la Direction Générale des Stupéfiants, barrio Chapinero, un quartier très populaire, au coeur de la capitale, Carlos Albornoz, le Directeur Général, ne peut nier l’évidence. Mais il assure qu’en Colombie «tout se fait plus lentement qu’ailleurs, que les uns après les autres les hors-la-loi tombent et qu’avec le temps, le pays se porte mieux.»