Négociation: quelle hypocrisie!!!

Je le mentionnais il y a quelque temps: deux émissaires, un suisse et un français, retournait dans la jungle pour négocier avec les FARC. Ces émissaires sont, bien sûr, préalablement autorisé par le gouvernement colombien, ce qui est parfaitement logique.
Mais voilà  aujourd’hui ce même gouvernement colombien les renvoie dans leur chaumière, il ne sont pas content “d’apprendre” que le suisse a des contacts avec les FARC depuis perpèt!
L’émissaire suisse n’est autre que monsieur Gontard, professeur de l’Institut du développement de Genève, connu du monde académique et politique comme étant bien à  gauche. Connu aussi pour négocier avec les FARC depuis une vingtaine d’année et avoir réussit notamment la libération d’un groupe d’otage il y a quelques années.
Le personnage n’est pas vraiment représentatif de la politique suisse et l’ambassadeur suisse à  Bogotà¡ l’a rappelé, un peu tard certes. Et de la même manière qu’on peut se préoccuper des contacts français en Colombie il serait souhaitable que la suisse choisisse mieux ses négociateurs. Cependant il est plus qu’absurde de la part du gouvernement colombien que d’autoriser une négociation, en sachant très bien qui est qui (même moi petit blogueur que je suis, je le sais alors déconnons pas, non?) et ensuite de discréditer tout le monde avec des blabla sorti de derrière les fagots.
Le pire est qu’ils n’en sont pas à  leur coup d’essai, le gouvernement colombien avait autorisé la médiation de Piedad Cordoba puis de Chavez, pour ensuite accuser Cordoba de traitrise à  la patrie et envoyer Chavez par la petite porte, prétextant trop de scandale. Cordoba a toujours trop parlé et Chavez a toujours faire le clown, il n’y avait rien de neuf sous les tropiques au moment des médiations.
Alors les soi disant mails entre l’émissaire suisse et Raul Reyes (le fameux ordi est de retour!) n’ont rien de surprenant et vouloir faire croire au monde que c’est une surprise et que le suisse est en réalité un terroriste des FARC ça frôle le ridicule et cela démontre une fois de plus que le gouvernement d’Uribe n’est pas du tout prêt à  une quelconque négociation.
Alors la question est: pourquoi continuer à  faire croire au monde que les négociateurs sont des incompétent, des terroristes (on est tous des terroristes) quand le seul truc qu’on veut c’est envoyer des bombes???
Et le pire, et probablement ce qui m’énerve encore plus, c’est de voir des journalistes stupides reprendre les conneries du gouvernement dans le journal officiel sans se poser de question. Cet article est un tissu de mensonge, rempli d’erreurs…

Ingrid Betancourt: une opération militaire parfaite ou vaste mascarade?

L’opération militaire de sauvetage d’Ingrid Betancourt, des trois mercenaires nord américains et de 11 militaires colombiens est présentée officiellement comme une opération parfaite, résultat d’un long travail de renseignement et d’une superbe planification. Nombreux experts admettent que ce type d’opération est absolument exceptionnel, et que jusqu’à  présent les seuls capables d’une telle prouesse étaient les israéliens, l’exemple le plus connu étant le sauvetage d’une centaine de passagers d’un avion kidnappé en Ouganda.
L’armée colombienne a, jusqu’au jour d’aujourd’hui, plus la réputation de violer les droits de l’homme que de réaliser des prouesses techniques. Pourtant ces dernières années la situation à  bien changée, et la coopération militaire autant avec les Etats Unis qu’avec Israà«l commence à  porter ces fruits.
Depuis 1999, la reforme militaire interne et la mise en place du Plan Colombie, paquet de coopération entre les Etats Unis et la Colombie pour lutter contre la production de drogue, a permis à  la police et aux militaires colombiens de reprendre l’initiative dans le conflit interne. L’échec des pourparlers de paix entre les FARC et le gouvernement en 2002 et l’arrivée au pouvoir d’Uribe va encore accentuer cette tendance militariste. Le ministère de la défense colombien, qui considère que le matériel US n’est pas suffisant demande à  l’entreprise israélienne Global CST de venir restructurer les services de renseignements colombiens.
Un groupe d’ex-généraux israélien commence donc leur labeur, officiellement début 2007, et modifie le fonctionnement des différentes agences colombiennes. Les résultats se font rapidement sentir, à  la moitié de l’année 2007 les premiers coups durs sont portés aux FARC : l’attaque du campement du « Negro Acacio » initie une série d’attaques réussies en termes militaires. La culmination est le bombardement du campement de Raul Reyes en Équateur, qui donnera lieu à  une crise diplomatique qui n’en fini plus, mais qui permettra aux militaires colombiens de montrer que le secrétariat des FARC, l’organe suprême, n’est pas intouchable.
Suite à  cela vient la mort d’un autre membre du secrétariat, Ivan Rios, tué par son bras droit et enfin le décès du chef historique des FARC, Tirofijo. La confiance des militaires est au sommet et les FARC entrent en décadence. Dans un tel contexte il est donc possible d’imaginer une opération parfaite, une opération de sauvetage des otages les plus précieux du pays.
La version officielle prétend une infiltration au plus haut niveau chez les FARC, de faux ordres et un montage hollywoodien. En termes militaires, avec la technologie présente et les capacités actuelles des militaires colombiens l’opération est parfaite mais possible, même si plusieurs détails laissent à  penser qu’elle ne s’est pas exactement passée comme le prétend le gouvernement colombien.
Fin mai le président Uribe annonçait qu’un groupe de guérilleros des FARC qui détenait Ingrid Betancourt et les autres étaient prêt à  les relâcher contre leur immunité et une récompense. L’idée entre parfaitement dans la politique de « récompense contre démobilisation » mise en place par le gouvernement depuis quelques temps. Il est donc largement probable que l’opération ait été négociée avec un petit nombre de guérilleros. La Radio Suisse Romande confirme ce matin cette version, prétendant l’achat de cette libération pour la modique somme de 20 millions de dollars. Cette version est tout aussi probable que la première, chaque camp, détracteur ou admirateur du président Uribe, croira celle qu’il préfère. Mais contrairement à  ce que prétend la RSR, si Uribe l’a accepté c’est n’est surement pas pour « redorer son blason », sa popularité en Colombie est telle que la question est plus de savoir combien de temps il voudra rester, que de savoir s’il va être réélu ou non.
Si on préfère cette dernière version, l’opération de sauvetage militaire peut alors être considérée comme une mascarade, mais finalement c’est un montage tout aussi glorieux, car non seulement il a permis la libération des otages sans effusion de sang, mais en plus il sème le doute au sein de la guérilla.

Ingrid libre, la Colombie émue et Uribe jubile

Un téléphone portable sonne alors que nous savourions le meilleur café du monde sous le soleil instable et piquant de Bogotà¡. A peine le téléphone raccroché, la nouvelle tombe, la tablée se regarde : Ingrid est libre ! Le ministre de la défense Juan Manuel Santos vient d’annoncer la nouvelle, Ingrid Betancourt, les trois nord-américains et 11 militaires colombiens ont été libérés grâce à  une intervention militaire. Le silence est total, difficile à  croire… Ingrid Betancourt est devenu depuis longtemps une figure inamovible, une photo qui ne bouge que lorsqu’on l’emmène en manifestation.
Après quelques instants l’émotion gagne rapidement, tout le monde s’anime, les radios et les télévisions s’allument, les bars sont envahis. La rue montre qu’aujourd’hui est un jour différent, qu’aujourd’hui les nouvelles sont bonnes, des papiers blancs s’envolent, les klaxons sont encore plus bruyants qu’a l’accoutumée. Ingrid Betancourt est libre. Elle a souvent été présentée soit comme une sauveuse qui se bat seul contre tous, soit comme une politicienne ratée qui s’est mis toute seule et presque volontairement dans son enfer. Ella a été sénatrice élue avec une des meilleures votations du pays, elle s’est présentée ensuite à  l’élection présidentielle et c’est lors d’un de ces déplacements de campagne qu’elle a été séquestrée. Sa destination n’était ni plus ni moins que la petite ville située au centre de la zone démilitarisée pour les négociations entre le gouvernement colombien et les FARC. Les négociations venaient d’être rompues et tout le monde lui déconseille de s’y rendre, pourtant, envers et contre tous, elle prend la route.
L’opération qui lui permet aujourd’hui de faire une telle affirmation est le fruit d’un long travail des services secrets colombiens qui aurait réussit à  infiltrer la guérilla. La suite de l’opération est digne d’un film comme le souligne le ministre de la Défense, les infiltrés aurait fait passer un message aux responsables de la surveillance des otages demandant leur transfert à  un autre campement. Le transfert se fait en hélicoptère, les otages ne savent ni où ils vont ni avec qui. Ils montent enchainés dans l’hélicoptère, où après avoir neutralisé les guérilléros présent l’armée colombienne leur annonce qu’ils sont libres.
L’opération est parfaite, audace mais très bien planifiée. A ce jour les seuls services militaires et de renseignement capables d’une telle opération sont les israéliens. Il n’est donc pas vraiment surprenant de voir l’armée colombienne suivre le même chemin, un groupe d’ex généraux israéliens a été embauché par le ministère de la défense l’année dernière. Leur travail aurait mené à  une restructuration complète des services de renseignement colombien.
La libération d’Ingrid Betancourt et de 14 autres otages grâce à  une intervention militaire est probablement la meilleures nouvelles non seulement pour les otages eux mêmes et leurs familles, mais aussi pour le gouvernement. Le président Uribe peut maintenant affirmer haut et fort que l’intervention militaire, est une option viable et que sa politique dure porte ses fruits.
Sa réussite lui permet aussi de faire oublier les scandales de corruption autour de sa réélection, l’illégitimité du congrès où une trentaine de députés, tous de la majorité, sont derrière les barreaux pour leurs liens avec les paramilitaires.
Aujourd’hui, encore plus que jamais, la grande majorité des colombiens est prête à  accepter tous les défauts d’un président et de son gouvernement, s’il permet à  la Colombie de vivre en paix après plus d’un demi-siècle de violence. Ingrid Betancourt risque bien d’être une ambassadrice de cette cause, et non malgré elle, mais convaincue de ce combat et son importance pour la liberté de ses compagnons d’infortune qui sont encore prisonniers dans la jungle

Ingrid Betancourt est libre, la version officielle du sauvetage

Ingrid Betancourt a été sauvée par une énorme opération militaire de longue haleine. Selon la version officielle, l’armée a réussit à  s’infiltrer dans les rangs de la guérilla depuis environ une année. Ils auraient réussit à  être proche de plusieurs groupes d’otages.
Les infiltrés, profitant du changement de chef et en se faisant passer pour lui, auraient fait passer un message, aux personnes chargées de surveiller les otages leur demandant de les envoyer à  un certain point. Le transport des otages s’est fait avec un hélicoptère qui était en réalité de l’armée. Les infiltrés n’ont donc pas eu de difficulté à  neutraliser les guérilléros présent et à  emmener les otages dans un lieu sûr.
Les otages sont donc libre et et devrait arriver à  Bogotà¡ dans quelques instant, le Président Uribe devrait les recevoir à  l’aéroport militaire.
L’annonce de la libération d’Ingrid, faite par le ministre de la défense, Santos:
[youtube]http://uk.youtube.com/watch?v=azLvnfGrbIU[/youtube]

Une crise politique en Colombie ?!? nan…

Sur Le Figaro. à  lire et à  méditer.
Le président Uribe veut un référendum populaire pour pouvoir être une troisième fois candidat à  l’élection présidentielle et contrer la Cour Suprême qui s’efforce de l’en empêcher.

Fortes tensions dans la jungle politique colombienne. Tout a commencé par une réforme constitutionnelle votée au Congrès en 2006 pour permettre au président colombien Alvaro Uribe de pouvoir se présenter à  nouveau et sans limitation du nombre de mandats à  l’élection présidentielle. Election qu’il remporte haut la main avec 62% des votes, soit 7,3 millions de voix.

Un triomphe sur fond de scandale politique. Une élue, l’ex-congressiste Yidis Medina, a en effet confessé avoir été «corrompue» par le gouvernement conservateur d’Uribe pour voter en faveur de la réélection en 2006 de l’actuel chef de l’Etat. Cette femme politique, condamnée à  47 mois de prison pour cet acte illégal, affirme qu’en échange de son vote, de hauts responsables du gouvernement lui ont proposé des postes pour ses partisans. Le gouvernement colombien dément catégoriquement ces affirmations, mais se retrouve dans la ligne de mire de la Cour suprême.
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Carlos Holguin, le ministre de l’intérieur, démisionne

J’ai parlé de lui une fois sur ce blog, ce n’est pas franchement un personnage que je trouve sympathique mais cela peut être intéressant de réfléchir au pourquoi de sa démission.

Je vois trois options:

La première “on est mal“:

Il démissionne parce qu’il veut se lancer à  la présidentielle. On est mal parce que s’il arrive au pouvoir je peux fermer mon blog… ok ce n’est pas grave, par contre, plus grave l’opposition a de forte chance de disparaitre et finira au mieux en prison. Uribe à  coté c’est un nounours. Donc, j’avoue que je ne vote pas pour cette première alternative et si c’est le cas j’espère qu’il ne passera pas les primaires. En même temps il s’exprime tellement mal et il est tout ronchon, ça ne devrait donc pas trop bien marcher.

La deuxième “réaliste“:

Il démissionne parce que dernièrement il a perdu tout appui au congrès et le gouvernement à  besoin de ses partis (et de ses sénateurs qui ne sont pas en prison) pour faire avancer ses projets. Holguin ne rassemble pas et s’est pris de bon revers politique au sein même de ses alliés. Il part et Uribe le remplace par un politicien à  tout faire. Un gars très pragmatique et qui connait le congrès comme sa poche. Il n’est pas spécialement Uribiste mais il saura parfaitement faire passer les projets dont le gouvernement à  besoin pour continuer sa route… notamment la réélection.

La troisième “utopiste“:

Il démissionne (et prétend la présidence pour l’honneur) parce que le gouvernement (le président) veut changer sa position face aux FARC. Holguin est un extrémiste, fan du massacre et du rentre dedans. Alors comme les FARC sont en plein chamboulement le gouvernement veut profiter de l’occasion pour s’ouvrir un peu. Il est alors bon ton d’avoir des ministres sont capable de négocier et pour cette raison le nouveau ministre de l’intérieur a déjà  négocier avec eux, pendant le caguan (1998-2002). Ce nouveau n’est pas du tout Uribiste mais c’est un pragmatique qui est tout à  fait capable de s’accommoder si la cause en vaut la peine.

Au moins pendant une semaine j’essaierai de croire la troisième version…

Uribe, la chute

En 1992, Fujimori signe des félicitations aux escadrons de la mort péruvien pour leur travail contre la guérilla. En 1994 le gouvernement transférait à  la juridiction militaire ces escadrons et finalement en 1995 ils bénéficièrent d’une amnistie total.

Les méthodes de ces escadrons sont connues, la presse et les ONG les ont dénoncées à  plusieurs reprises. Il existe de nombreux exemples de familles entières massacrées, enfants compris, seulement pour être soupçonnée d’avoir soutenue la guérilla, le sentier lumineux.

Fujimori propose la peine de mort pour les “terroristes”, attaque la guérilla sur tous les fronts militaires mais jamais politique, il réussit à  stabiliser l’économie, à  stopper l’inflation énorme qu’a laissé Alan Garcia en partant. Fujimori est le sauveur du Pérou, le pompier… Son acceptation populaire atteint des records supérieur à  80%. Il en profite alors pour modifier la constitution  en 1994, pour être élu et conserver le pouvoir 4 ans de plus, il récidivera en 2000. Les péruviens l’acceptent, l’admire, enfin un président qui ose prendre les chose en main, qui ne faiblit pas devant la guérilla.

Alors que les années 80 étaient remplies de violations qui justifiait l’existence de groupes illégaux, les années 90 marquent la reprise en main du pays par l’État. Fujimori à  sa tête.  100 000 morts civils et innocents plus tard Fujimori est toujours là , ou plutôt de nouveau là  au Pérou essayant de jouer avec son aura, mais ça ne marche plus.

Après avoir fuit au Japon, être devenu japonais, avoir voulu faire campagne depuis le Chili et finalement être extrader, il est de retour au Pérou, sur le banc des accusés. Sa défense est pathétique, stupide, il prétend ne pas savoir, avoir signé sans lire, ne pas avoir lu les journaux. Il est entré avec le sourire, sûr de lui, sûr que le peuple le soutiendrait. Il est là  maintenant, tout seul ou presque, défait, accusé de plusieurs massacres.

L’ère Fujimori est finie, il est tombé, le chemin est encore long pour atteindre la vérité et la réparation mais la direction est la bonne, d’autres tomberont…

Ah, pardon, je me suis trompé dans le titre.

Les relations entre la Colombie et l’Équateur s’améliorent

L’ambassadeur colombien en Équateur a été renvoyé le 3 mars dernier après le bombardement d’un bout de territoire Équatorien par les forces colombiennes et surtout après les mensonges répété du gouvernement colombien. La guerre a été évité suite la réunion du groupe de Rio, mais Correa, n’était toujours pas très content.

Aujourd’hui suite à  de nombreuses discussions et médiations de toutes parts les relations ont fait un pas en avant vers la normalisation. L’ancien président des États Unis Jimmy Carter a réussit à  faire accepter aux deux présidents de réactiver les relations entre les deux pays à  travers le commerce!

Amérique Latine: la Colombie s’isole

La semaine dernière une nouvelle de haute importance est un peu passé entre les goutes, il faut dire que le tremblement de terre réel et politique ne nous laissa relativement peu de temps pour le reste. En tout cas, il ne faudrait pas considérer la création de l’Union des Nations d’Amérique du Sud comme une nouvelle sans intérêt. Cette union, baptisée Unasur, devrait permettre une coordination politique et militaire des pays d’Amérique du Sud. Bien sûr, le chemin va être long et dur, mais l’idée progresse et peut s’avérer très intéressante. Un projet qui dépasse, ou en tout cas devrait dépasser, les gouvernements en place…

Seule la Colombie reste en dehors, selon le gouvernement d’Uribe le moment est mal choisi. La menace terroriste dont est victime la Colombie ne permettrait pas une collaboration militaire avec le continent. C’est une manière très diplomatique de dire qu’une collaboration avec les voisins est simplement impossible… et pourtant il n’arrête pas de la réclamer…

La Colombie préfère une entité comme la OEA…  une institution où la Colombie a un véritable allié,  les USA. Cependant le gouvernement colombien est bien conscient qu’il ne peut pas vivre tout seul, isolé du monde, alors il cherche ailleurs.

Mais c’est pas facile, l’Union Européenne négocie en bloc, les USA ne valideront pas le TLC cette année… pour l’instant l’unique endroit où des alliances semblent se concréter c’est en Amérique centrale, on devrait d’ailleurs bientôt voir une réunion au sommet avec les petits pays du centre… la où la Colombie est la plus forte, et peut négocier toute seule!!!