H?O Soap Making Sense est une pièce présentée, dans le cadre du festival, par deux espagnols originaire d’Alicante, comme mon copain Nacho. La pièce est une histoire de bulle de savon où les 2 hurluberlus jouent autant avec le savon, l’élément masculin sûr et inamovible, voire même ennuyeux, pour créer la bulle mystérieuse, belle et capricieuse: la féminité.
Ils ajoutent une bonne touche d’humour, de fumée et de vapeur pour créer un spectacle original, léger et sympathique.
On finira la soirée en beauté dans le restaurant mexicain du théâtre, Gilberto Alzate, que je ne saurais que conseiller à ceux qui passent à Bogotà¡. Situé sur les hauts de la Candelaria, le quartier historique, le dernier étage du resto vous offre une vue splendide sur une immense partie de la ville.
Pour couronner le tout, l’accès est tout aussi agréable que le repas lui-même, un doux mélange entre des textes politiques et engagés et une décoration mexicaine dans un contexte colonial.
La trahison des intellectuels ne consiste pas dans le fait de s’enrôler dans les tâches communes de l’humanité, sinon d’être des simples spectateurs d’un monde qui veut survivre et qui ne peut le faire sans leurs secours.


Les Muiscas sont les indigènes originaires de la région de Cundinamarca (Bogotà¡). Ils sont les responsables du mythe de l’Eldorado. Le cacique, le jour de son intronisation devait s’immerger, entièrement couvert de poudre d’or, dans la lagune de Guatavita, tout près de Bogotà¡.
Après avoir fini Corporate Warriors de P. Singer et The Market for force de D. Avant j’ai enfin un peu de temps pour reprendre la littérature latino-américaine… et ça ne fait pas de mal. Du coup j’ai commencé un classique: Rayuela, de Julio Cortà¡zar, non seulement ça fait plaisir de lire autre chose que de l’académique mais en plus je découvre avec bonheur la vie d’un argentin à Paris. De plus son oeuvre comporte une originalité, il existe deux ordres de lecture. Un classique du chapitre premier au cinquante sixième, laissant de coté la moitié de l’écrit. Un autre, débutant au chapitre soixante-seize et suivant un ordre défini par l’auteur. La marelle (traduction de Rayuela) est censée nous emmenée au ciel. Affaire à suivre.