San Andrés est la capitale de l’ile du même nom, située à moins de deux heures d’avion de Bogotà¡; elle attire les foules. Ses plages de sable blanc entourées de palmiers sont autant connues que son histoire de port libre. A partir de 1953 San Andrés reçoit la distinction “tax free”, une vraie chance alors que la Colombie est fermée à de nombreuses importations l’ile reçoit toutes les marchandises imaginables. Rapidement elle devient un centre commercial géant, entouré de plages paradisiaques, avec de nombreux hôtels de luxe.
Un vrai mythe de la consommation, les gens du continent partaient en voyage s’acheter une télé bon marché en profitant des plages des Caraïbes. Mais voilà , les temps changent, la libération a gagné. Tardivement mais sûrement la Colombie s’est ouverte, 1991 marque le début de la fin du règne de San Andrés. Aujourd’hui son intérêt commercial a presque disparu; on trouve encore quelques télés, surement les invendues d’ailleurs. Les hôtels de luxe ne sont plus vraiment entretenus. Il reste, malgré tout, quelques plages épargnées par l’invasion bitunesque, quelques lieux encore vivants… au milieu d’un désert sans vie rempli d’humains à l’âme perdue, résultat de la décadence d’un port déchu.

Voilà c’est l’été, il fait beau, les oiseaux chantent… etc. Enfin tout ça c’est chez vous parce qu’ici il pleut, il fait froid et tout le tralala. Mais comme moi je suis pas fou et que je reprends mes cours le 23 juillet et que tout est prêt (enfin… pour la première classe), je m’en vais voir plus haut si le soleil brille…