Un autre bilan suite aux 4 années de la politique de sécurité démocratique du président Uribe, tout aussi glorieux que le premier….
Le rapport vient cette fois de la fondation pour la liberté de la presse (FLIP).
On peut voir une augmentation des dénonciations des menaces contre les journalistes, pendant le seul premier semestre 2006 il y a eu 72 violations de la liberté de la presse et un journaliste a été tué.
Dans la région de Arauca, la police ne laisse pas sortir les journalistes du centre urbain, et ils sont toujours accompagnés d’escorte.
Les élections sont bien sûr l’explication de cette augmentation de menaces pendant ce semestre, jusque là rien de nouveau. Il faut simplement remarquer que les menaces sont venues suite à la volonté d’écrire sur les paramilitaire. Aucune critique de la démobilisation n’a été possible et pas non plus de la politique de sécurité démocratique. Dans ce contexte, sans aucun point de vue dissident, on comprend mieux comment Uribe arrive à obtenir 60%.
Le rapport nous dit aussi que la majorité des menaces proviennent des paramilitaires démobilisés…
La justice n’aide pas non plus, les cas n’ont pas avancés. Les assassinats ne sont pas résolus et les menaces sont souvent classées sans suite. La seule manière sûre d’être et de rester journaliste est l’autocensure… La sécurité démocratique montre à nouveau son antidémocratisme, la seule façon d’être en sécurité est de se taire.