Le réalisme magique de la vie nocturne de Bogotá

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Bogotà¡ est un monstre urbain, comme il y en a beaucoup sur cette planète. Mais Bogotà¡, à  la différence des autres mégapoles, est situé dans un pays qui a donné naissance a un des principal auteur du genre littéraire « réalisme magique » : Gabriel Garcia Marquez. Cette magie de 100 ans de solitude prend une autre dimension lorsque l’on vit en Colombie. Elle devient quotidienne sans jamais être routinière.

Les sorties nocturnes, jamais prévisibles, mais toujours au rendez-vous servent parfaitement cet argument. Mes habitudes sont plus situées au centre de la ville. L’ancienne pharmacie Escobar y Rosas avec toutes ses fioles a longtemps animé mes sorties, l’excellente salsa de Son Salome, accompagné d’une ou deux bouteilles de rhum, ont transformé ce lieu en mon QG. Il n’en faut pas beaucoup pour qu’une soirée toute tracée change sur un simple coup fil: « dans une demi heure on se retrouve pour aller à  Andrés Carne de Res ». Et c’est quoi ça? Une boîte, restau, bar… tout en un! La magie commence.

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Vert d’amazonie

L’arrivée par les air à  Leticia annonce la couleur : le vert. Il est partout, à  perte de vue. Le gris habituel de l’immensité de la ville a disparu. La jungle urbaine s’est transformée en jungle tout court. Seul les fleuves, marron pour la plupart, varient ce paysage presque uniforme vu du ciel.

L’atterrissage ressemble à  l’entrée dans un monde parallèle, le monde vert, où l’humidité va réguler la quotidienneté. L’immensité du vert donne l’impression d’impénétrabilité. On s’attend presque à  croiser une amazone à  un coin de fleuve. Ces femmes guerrières qui résidaient sur les rives de la mer Noire et qui mutilaient les hommes pour augmenter leurs capacités sexuelles, selon la légende de la mythologie grecque, ont donné leur nom au fleuve qui traverse cette forêt.

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