Wanted
Pourtant, ça commence plutôt bien : Wesley Gibson (James McAvoy) végète dans un univers inspiré de Fight Club, où il achète des capotes à un son meilleur ami, un meilleur ami qui s’empressera de les utiliser avec sa fiancée. Sur une table (clin d’oeil appuyé) Ikéa. Il est cocu, et il le sait. Mais il se fout de tout. Son âme est vide, plus rien ne l’atteint vraiment; et de se rappeler Edward Norton, le regard creux, faisant des photocopies. Est-ce un hasard que McAvoy ressemble tant au fluet acteur de Fight Club ? Univers carcéral transposé dans un monde de gratte-papier, le début promettait. Mais la suite déçoit. L’histoire qui suit est en effet du pur jus hollywoodien dans ce qu’il a de moins intéressant : des sauts au-dessus de trains, voitures, immeubles, explosions à la Matrix, et, nouveautés esthétisante, balles qui peuvent suivre des trajectoires courbées. On se demande comment est-ce qu’on faisait des films avant l’arrivée du numérique.
(suite…)