Evo fait concurence à Hugo

Le grand prix de la clownerie latino est depuis plusieurs années décerné au grand maître en la matière, Hugo Chavez, président-directeur-à -vie de l’entreprise vénézuelienne. Avec le coup du souffre à  l’ONU il a mis la barre assez haut. Cependant ce titre de maitre clown fait des jaloux, normal… Alors voila Evo Morales, maitre gazier et autres matières premières bolivien en a marre d’être toujours à  la traîne. Lui aussi veut remporter des titres, et pas seulement celui du plus beau pull fait par sa grand mère, il devient ambitieu.
Hier, lors du sommet sur le changement climatique, il a sorti ses première armes: “les produits transgéniques sont responsables des déviations humaines”. Le poulet chargé aux hormones féminines est responsable de l’homosexualité masculine. Depuis qu’il a su ca, il demande qu’on vérifie l’origine de ses poulets. Il veut manger que des poulets vraiment macho. Et c’est pas tout, selon lui ces même poulets féminisés auraient comme conséquences d’accélérer la formation des seins chez les filles. (c’est l’église qui va le remercier, elle a trouvé une explication: les prêtres ne sont plus capable de déterminer l’âge des petites filles… ).
Cette année je vote pour EVO, Chavez ne peut pas s’éterniser au pouvoir, il faut du sang neuf dans les institutions humoristiques, sinon tout s’empêtre…

12 thoughts on “Evo fait concurence à Hugo

  1. Je viens de lire (pour la première fois) tous les articles de la page, de Morales à On est mal.

    Le nombre de fautes d’orthographe et de français y est effarant, véritablement effarant !

    Quand on ne sait pas écrire, on n’écrit pas et surtout on ne juge pas son prochain… avec cynisme, en plus !

    Un peu d’humilité, Monsieur Toño, vous permettrait de vous regarder vous-même et vous éviterait le ridicule.

  2. Pour l’orthographe, c’est vrai, je suis désolé, faut que je me relise… j’y accorde trop peu d’importance, j’essayerai de faire plus d’effort.
    Pour le reste, si ca t’agace, j’en suis ravi.

  3. C’est-y pas mignon.

    L’humilité c’est aussi d’être capable de supporter les fautes d’orthographe se trouvant sur un blog amateur, d’être capable de passer sur la forme pour s’occuper du fond. Mais il est vrai que ce n’est pas donné à tout le monde.

    Marrant, cynisme ce n’est pas le mot qui me vient en lisant ce blog, pourtant j’abhorre le cynisme.

    Allez agaçant agacé, apprenez vous même l’humilité avant de donner des leçon…. d’humilité.

    Par (mal)chance Toño n’est pas un pro et n’a pas un correcteur pour lui éviter ces travers orthographiques dans lesquels il se fourvoie parfois. J’vous propose de faire preuve de plus de compréhension et de moins d’arrogance, ou alors de passer votre chemin. L’agressivité orthographique a fort peu d’intérêts (sauf celui de faire mousser son auteur, genre moi je sais), par contre signaler aimablement les fautes c’est rendre un immense service à l’auteur, ça s’appelle la solidarité et au moins ça sert à quelque chose, ça a du sens, ça créé des liens et tout ce genre de chose.

    Maintenant si votre crise orthographique sert à cacher votre opposition, votre offuscation (oui je sais ce n’est pas français) aux textes de Toño, nous sommes alors dans le domaine de la lâcheté.

    Alors choisissez votre camp mon brave, celui de l’utile aimable et chercheur de dialogue, celui du j’passe mon chemin, ou celui du troll légèrement demeuré à la chasse à l’orthographe douteuse alors qu’il sait que celle aux papillons est tellement plus jubilatoire.

    ah un bonheur un tel message le matin avant le p’tit dej.

    ps: surtout ne lisez pas mon blog je suis bien pire que toño en orthographe.

    La bise trolinou.

  4. Personnellement, je suis satisfait de la réaction de Dul. Je souhaitais montrer combien il est facile de tourner en dérision une personne, un acte ou une idée, en mettant simplement le doigt sur une petite faiblesse ou à l’aide de quelques mots. Vous m’accorderez que la faiblesse relevée est dérisoire (mais quand même… ça fait un peu mal) car facilement perfectible, quand d’autres n’hésitent pas à sortir le bazouka en se moquant du physique des gens qu’ils n’aiment pas, et que les mots employés (effarant, cynisme, humilité, ridicule) ne sont ni irrespectueux (troll demeuré), ni grossiers, ni condescendants (mon brave, chasse aux papillons), ni intolérants (j’passe mon chemin), seulement un peu “affirmés”. On a vite fait de déraper, n’est-ce pas, Dul ?

    Bon, comme je ne recherche ni la polémique, ni la confrontation, je n’y reviendrai pas. Merci de vous être prêtés (même involontairement) à cette petite expérience anodine.

    Sur le fond, je suis d’accord avec certains jugements de Toño. Je considère Chavez comme un homme dangereux et il me fait réellement peur (il est mon “voisin”). Uribe a fait preuve d’énormément de patience pour ne pas céder à ses nombreuses provocations. Mais Santos ne se chauffera pas du même bois… et c’est bien ce qui me fait peur.

    Quant au bilan global d’Uribe je le trouve plutôt positif. La sécurité et la liberté de circuler sont les premières “richesses” qu’un peuple puisse espérer. Bien sûr, il y a encore beaucoup de chemin à parcourir, surtout dans les domaines du social et de la lutte contre la corruption, mais un état grangréné au point où l’a toujours été la Colombie ne peut pas être complètement guéri en huit ans. Le grand mérite d’Uribe aura d’avoir rendu confiance aux Colombiens qui, dans leur grande majorité, n’aspirent qu’à vivre en paix et à travailler. C’est ce qui ressort nettement quand on discute avec eux.

    Ce n’est que mon avis. Chacun peut avoir le sien, bien sûr.

  5. Il y a tellement de clowns sur internet qui s’amusent à démolir un auteurs pour de ridicules petite fautes d’orthographes que quand l’un d’entre eux vient pollué de sa verve inutile un endroit sympathique, comme ici, je dois avouer que je me défoule.

    Imaginer la scène, vous êtes tranquillement attablé avec des amis dans un bon resto, vue sur le lac, par exemple le lago Puelo. Seul une vague musique sortant de la cuisine vient rompre le bruit du vent et le champ des oiseaux. A ce moment là débarque un lourdingue que personne ne connait qui s’installe à votre table, vous reproche de parler avec un accent bizarre, d’être mal fringué et commence à faire des allusions déplacées sur l’hygiène des cuisines, sans parler des toilettes dont il vient de faire le tour exhaustif.

    Soyons claire la réponse serait cinglante, comme l’a été la mienne juste au dessus. C’est vrai j’y suis allé un peu fort, mais ça fait un bien fou, surtout au p’tit matin juste avant le p’tit dej… En plus un simple bonjour, un quart de poil d’amabilité vous aurait évité cette curée. Je précise qu’en vrai vous auriez très probablement fini dans le lac nommé ci-dessous, dont les eaux sont glaciales.

    Chavez est p’tre un homme dangereux, il n’a pas encore prouvé qu’il l’était à la différence de Uribe.Que je sache ce n’est pas au Vénézuela que des centaines de syndicalistes sont assassinés tous les ans, que l’on offre l’impunité aux responsable de 70% des victimes du conflit, que l’on bombarde un pays voisin et autres plaisanteries du genre. Si l’on ajoute à ça que le Venezuela et la Colombie font parti des 20 ou 30 pires pays pour la liberté de la presse. Deux Coq dans une basse court faut reconnaitre que ça en fait au mieux un de trop.

    Maintenant c’est sûr on circule mieux, mais jusqu’à quand ? Les raisons de de l’existence des Farcs sont toujours d’actualité, pauvreté, violence, vol de terre, exploitation etc. Les paracos se réarment, ils continuent à voler des terres, bref tant qu’un proche de Uribe est au pouvoir il est possible que la violence n’explose pas. L’opposition gagnerait, je parierait quelle serait de retour comme durant les pires années.

    Sur ce ce n’est que mon opinion aussi et il est sûr que je connais mieux le sud du continent que la Colombie.

  6. mouais.

    Mr agacé … votre rattrage est un peu bof. Si vous voulez discuter de questions de politique colombienne je suis assez open, par contre vos “expériences” ne m’intéresse guère.
    Pour moi le bilan d’Uribe est mauvais, je suis en train de préparer un post dessus, on pourra en reparler si ca vous chante.

    Dul … même si je trouve drole ta comparaison, le seul détail, est qu’un blog est justement ouvert à l’inconnu qui passe et veut opiner. S’il a rien a dire on ne lui prêtera pas attention … c’est tout.
    Sur le reste je suis d’accord avec toi.

  7. La terrasse d’un resto aussi mon toño :). J’aime bien l’analogie entre les blogs avec un bar où une terrasse. Certes sur les blogs ce n’est pas simple de regarder les jolies filles ou les beaux garçons (suivant ses goûts et orientations) qui passent.

  8. Non, Toño, on n’en reparlera pas.
    J’avais cru rencontrer un site intéressant, sur lequel il aurait été possible d’échanger en toute honnêteté intellectuelle sur l’Amérique Latine en général et la Colombie en particulier que je connais depuis trente-cinq ans et que j’aime suffisamment pour avoir choisi d’y vivre depuis quelques années, mais la lecture de quelques pages supplémentaires, aujourd’hui, m’a clairement montré que je m’étais trompé d’endroit. Je n’y ai trouvé que parti-pris politique, dogmatisme, clichés faciles, moqueries gratuites, dérision, et même vulgarité si je me réfère au dernier post. En outre, la page consacrée à l’histoire des grands hommes colombiens est d’une pauvreté déconcertante.
    Je considère donc que je n’ai rien à faire ici, et la meilleure cohabitation étant le chacun chez soi, je vous laisse tranquille chez vous. Ne vous donnez pas la peine d’une réponse, je ne repasserai même pas vous lire.

    Par contre, à vos lecteurs qui souhaitent se forger leur propre jugement et s’éloigner des idées reçues (qu’elles soient de gauche ou de droite, pour moi, c’est pareil), je recommande de lire ou de relire la page Wikipédia consacrée à la doxa:

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Doxa

    Bonne continuation à tous.

  9. Intéressant…

    donc vous connaissez l’amsud depuis 35 ans, nous serions donc curieux que vous développiez un peu, que vous nous édifiez.

    J’attends… et avec une impatience non feinte.

    ah oui… vous ne reviendrez plus…

    Bouarf, lâcheté, manque de courage, incapacité de descendre à notre humble niveau… Enfin bon je connais des gens qui sont en Argentine depuis 20 ans et qui savent juste de Belgrano est un billet de banque et un quartier de Buenos Aires.
    ps: apprenez à lire en enlevant vos ornières pardon oeillère, ça aide.
    pps: partez pas allez pour une fois qu’on a un comique à se mettre sous la dent hein.
    ppps: La plus part de ses lecteurs vivent aussi en Amérique du sud depuis plusieurs années, mais je pense que vous le savez en fait déjà.

  10. Pingback: Hypnotiser les poulets | à la recherche de Corto...

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