Gorgona: de l’enfer au paradis

[singlepic id=1187 w=320 h=240 float=center]L’île de Gorgona (la colombienne) a été découverte en 1524 et fut baptisée San Felipe. Pizarro la renomma Gorgona (de la mythologie grecque) du à  la grande quantité de serpent qui se promenaient sur cette île. En 7 mois, 84 de ses hommes périrent suite à  des morsures.
[singlepic id=1110 w=320 h=240 float=left]Certes, l’endroit peut paraitre hostile avec ses 6891 mm d’eau qui tombe du ciel par année et ses 90% d’humidité. Au point qu’elle fut transformée en prison de haute sécurité en 1959. L’Alcatraz colombienne devint alors synonyme d’enfer. Nombreux captifs furent torturés et massacrés, jetés à  la mer ou brûlés sur place. L’île elle-même souffrit de cette présence, plus de 70 % de son bois fut brûlé pour cuisiner la mangeaille à  plus de 2500 reclus. Une grande partie de la barrière de corail fut réduite à  néant par les eaux sale et les excréments de cette populace.
La prison fut finalement fermée en 1984 et l’île déclarée patrimoine de l’Unesco et parc national naturel.[singlepic id=1134 w=320 h=240 float=right] Depuis la nature reprend ses droits, la forêt, les serpents et les singes s’amusent, l’homme est quant à  lui condamné à  l’émerveillement. Les baleines y viennent se reproduire, les [singlepic id=1106 w=320 h=240 float=left]tortues font les curieuses et les dauphins nous narguent.
La cerise sur le gâteau étant les phyto (ou zoo, ou je ne sais quoi)-planctons qui illuminent le rivage de l’océan la nuit venue.
Décidément la Colombie réserve bien des surprises.
Plus de photo ici.
Gorgona, Colombia

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