Une comparaison qui fait mal

Il n'y pas de lien direct. Ou plutôt, en raison des types de sociétés que nous avons choisi, il est impossible d'avoir un jeu de vases communicants. Pourtant, la comparaison fait mal. Deux articles que, par pur hasard, j'ai lu à la suite dans le courrier international ce jour : LE TEMPS : Face aux émeutes de la faim, l'ONU reste désemparée Ces 28 et 29 avril, l'ONU se réunissait, à Berne, avec d'autres organisations internationales pour décider de mesures…

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Le prix de l’essence…

… et ses réactions stupides.

Le prix de l’essence atteint des records, bien qu’en termes relatifs, il est encore bien en deçà des années 70, lors des crises pétrolières. Il devient cher de se déplacer, cher de se chauffer, et même si pour l’instant, cela ne s’est pas répercuté en inflation, ça ne devrait pas tarder avec le prix actuel.

Le symptôme est visible, et les causes connues : entrée de l’Inde et de la Chine dans les pays massivement consommateurs de pétrole (pression de la demande), peur de la raréfaction de la matière première (toujours pression sur la demande), vaguement une raréfaction de l’approvisionnement, avec l’Irak devenu simple petit exportateur depuis 1991 (phénomène renforcé depuis 2003, raréfaction de l’offre), et plus récemment le cyclone Katrina qui dévaste des rafineries dans le sud des USA (toujours raréfaction de l’offre). Ces 2 derniers phénomènes sont toutefois à relativiser, puisque l’Arabie saoudite ne cesse d’augmenter son exportation de brut, et peut combler quelques déficits passagers. Toutefois, ce n’est pas parce que aujourd’hui la pétromonarchie peut augmenter sa production et obtenir un résultat, que demain ce sera le cas. Ses capacités productives sont quasiment au maximum, et elle ne pourra pas, quelques soient les gémissements occidentaux, quelques soient les pressions exercées par les USA, aller au-delà.

Conclusion ? Le prix de l’essence va augmenter. L’offre peut encore augmenter, l’Irak peut à nouveau redevenir un grand pays exportateur, mais il faut se rappeler qu’au faîte de sa gloire, le pays ne dépassait pas le 10 % de la production mondiale. L’Arabie saoudite, c’est près de 25 %, et elle est en panne. Donc l’offre aura beau monter d’un chouillat, elle ne comblera pas les problèmes matériels de surplus de demande et psychologique de crainte du consommateur. L’essence, plus que jamais, va être chère.
(suite…)

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