Saikaku ichidai onna

50 ans avant Dancer in the Dark, Kenji Mizoguchi osait un portrait de femme dévastée à qui la vie n'épargne aucune horreur. Mais là où Lars Von Trier s'arrête, trouvant dans la mort le facile échappatoire aux souffrances endurées, Mizoguchi va plus loin, explore avec férocité toutes les facettes du désespoir féminin dans Saikaku ichidai onna (La vie de O Haru, femme galante, mais les traductions de ce titre diffèrent parfois). Ce film, sans concession ni fioriture, recule paradoxalement là…

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