Visiter les beautés de Chachapoyas, Amazonas, Pérou

Les alentours de Chachapoyas, dans le nord du Pérou (régions Amazonas), recèlent quantité de trésors méconnus. Les moins méconnus sont la forteresse de Kuélap, les chutes de Gocta, ou dans une certaine mesure Revash.

Je partage ici quelques astuces pour ceux qui souhaiteraient visiter la civilisation chachapoyas, qui fut conquise par les Incas peu avant l’arrivée des Conquistadors (ils s’allièrent même à ceux-ci contre les Incas, à qui ils avaient farouchement résisté). Les déplacements sans agence pour visiter ces lieux magiques d’une civilisation qui croyait en la réincarnation ne sont pas faciles à trouver, surtout en français. Certains sont carrément inexistants, comme ceux que j’indique en fin d’article. Donc voici quelques astuces pour qui souhaiterait pouvoir prendre son temps à humer le temps du passé à la sauce chachapoyas. Je prends comme point de départ le village de Chachapoyas, le lieu le plus simple pour effectuer vos visites et rayonner dans la région. Notez que voyager en solo n’est pas forcément le plus économique; des tours qui permettent de visiter Revash et le musée de Leymebamba sont moins chers; incluez les imprévus et les galères, et vous découvrirez que le tour organisé peut s’avérer plus économique. Il s’agit de quelques astuces destinées à ceux attachés à découvrir les sites archéologiques seuls, et qui quelques fois paieront plus cher mais souvent moins qu’avec un tour organisé, et profiteront toujours des sites en totale liberté. Des qui sont, en dehors de Kuélap, relativement peu visités de toute façon ! Tout le monde se concentre sur le sud du pays, donc profitez-en !

Le plus grand public : Karajia, El Tigre, Kuelap, Revash, et le musée aux momies

1. Les sarcophages de Karajia (sarcófagos de Karajia/Carajia) sont à quelques deux heures de Chachapoyas. Les sarcophages sont les plus grands de la région, mais ils sont au flanc d’une montagne et on ne peut les observer qu’à grande distance. Si vous avez un appareil photo avec grand zoom, c’est l’occasion de l’utiliser !

Pour y parvenir, rendez-vous à Luya (1h, 7 soles en transport par combis depuis le terminal terrestre de Chachapoyas). Puis prenez un autre combis, il y en a tout le temps, pour Cruzpata (40 mn, 6 soles). Depuis là, petite marche de 2 km jusqu’au site, tout en descente qu’il faudra remonter ! L’entrée se paie à Cruzpata, dans un petit bureau, on vous demandera le ticket lors de l’arrivée au site (5-10 soles). La difficulté par contre sera de revenir à Luya; les combis en retour sont assez rares. Demandez au responsable du bureau des visites (à Cruzpata, donc) de vous aider. Et ne prévoyez pas de partir plus tard que 15h, sinon vous serez condamné à prendre un taxi personnel, beaucoup plus cher. Ou vous pourrez certainement vous faire héberger chez un local, ça ne devrait pas être très compliqué… si vous parlez espagnol !

2. Les sarcophages du Tigre (sarcófagos del tigre) sont un bijou qui reste très peu admiré. Ils sont plus difficiles d’accès, mais rien d’impossible, loin de là. C’est l’un des plus beaux sites de la région et il serait dommage de passer à côté ! Ils contiennent des crânes et os d’anciens Chachapoyas, des restes de maisons (?) près de grottes, de bien beaux sarcophages que l’on approche de très près, bien qu’ils soient moins monumentaux que ceux de Karajia. On atteint le site en traversant une forêt pleine de liane, mystérieuse, où la brume se lève souvent. C’est mystique !

Pour s’y rendre, on part du terminal terrestre de Chachapoyas en combis en direction de Pedro Ruiz (5 soles, 1h de trajet). De là, soit vous avez la chance de trouver l’un des combiss qui part pour San Jeronimo (5 soles seulement, ils partent depuis le Coliseo) soit il faut prendre un mototaxi qui vous y amène. N’hésitez pas à en chercher plusieurs, les prix varient beaucoup. J’ai négocié avec l’un d’entre eux 40 soles aller-retour et qu’il m’attende jusqu’à ce que je finisse le retour. Mais il semble que c’est un prix très bas. Une fois sur San Jeronimo, vous avez deux options : la première, c’est d’aller vous acquitter des frais de visite près du Jardín, le jardin d’enfants où une institutrice vous encaissera les 10 soles d’entrée et 40 soles pour le guide obligatoire. J’ai négocié avec la guide qui m’a été assignée à 30 soles, puis au fil du chemin j’ai découvert ses conditions de vie et j’ai rajouté les 10 soles manquantes. La seconde option, qui vous permettra de visiter seul le site, est de ne rien demander à personne et commencer le chemin de trek à l’entrée du village. Certaines personnes risquent de vous voir et être étonnées de voir un visiteur sans guide ; soyez donc discret. La raison de ce guide obligatoire est d’éviter le pillage du site, les locaux ont perdu bien des artefacts (momie, crânes, pierres). Ils cherchent à s’assurer que personne ne repart avec des souvenirs. Le chemin est relativement facile à suivre, avec un peu de dénivelé au début, il vous faudra suivre des chemins boueux jusqu’à une forêt à l’ouest du village. En haut de la forêt, nichée dans les montagnes, l’ancienne nécropole/village chachapoyas! Selon votre forme, il faut compter 2h ou 2h30 pour l’atteindre. Moins au retour. Assurez-vous d’avoir un transport qui vous attende ; il n’y aura aucun mototaxi ou combis pour vous ramener à Pedro Ruiz ! Le réseau téléphonique fonctionne, si vous souhaitez appeler quelqu’un à Pedro Ruiz. Il n’y a pas de restaurant ni d’hôtel à San Jeronimo. Rester là une nuit peut se révéler une expérience compliquée.

3. Kuélap, la forteresse qui n’en est pas une, est un must de la civilisation Chachapoyas. Immense, sa taille l’amène à être qualifiée par certains archéologues de Machu Picchu du nord. Elle aurait été la capitale des Chachapoyas. Elle avait un rôle éminemment sacré, avec un temple (en partie écroulé aujourd’hui) et de nombreuses habitations où tout était réuni : des rigoles pour cuire les cochons d’inde, des trous pour déposer les corps des ancêtres à momifier, les couches pour dormir… certaines habitations possèdent de simples formes géométriques, souvent des losanges. Ne manquez pas le visage anthropomorphique sur le temple, il est situé sur la quatrième pierre en partant du bas, sur les pierres à gauche de celles effondrées lorsqu’on arrive au Temple Mayor. On suppose que cette forteresse n’en était pas une, mais était une simple habitation. Bien des théories circulent sur le sujet, et vous entendrez de tout à son sujet. J’ai même entendu des locaux expliquer qu’elle avait été construite pour lutter contre les Espagnols, alors que la date de sa construction remonte au VIe-Xe de l’ère moderne. Une chose est sûre, les Incas ont dû la conquérir, et leurs généraux rivaliser d’ingéniosité pour y parvenir.

figure sur le temple?

Pour se rendre à Kuélap, c’est très simple. On prend un combis du terminal terrestre pour Nuevo Tingo (7 soles, une heure de trajet). Puis on prend le téléphérique (20 soles) et admire la vue magnifique pendant 35 minutes. On peut aussi marcher jusqu’au site depuis le téléphérique, mais bonne condition physique recommandée, le dénivelé est sérieux. L’entrée du site est fixée 30 soles. Vous pourrez visiter un petit musée à coté de la caisse, il est très didactique. Puis, après environ 2km de marche, vous arrivez sur le site ! A l’heure de l’écriture de cet article, l’entrée numéro 1 est écroulée, et l’on rentre par le numéro 2. Pour les aventuriers, à droite de l’entrée numéro 2, en suivant un chemin à peine tracé, on arrive sur un à-pic fantastique, la vue sur un précipice est de toute beauté. Pour les radins, il est possible de ne pas payer l’entrée et entrer par la sortie numéro 3. Il n’y a pas de contrôle à la sortie, et vous pourrez visiter le site à rebours. Attention, les gardiens sur le site remarquent bien vite ceux qui sont à contre-sens !

4. Revash, une maison de poupées sculptée sur une paroi verticale, est rapidement observée. Des peintures en forme de chien (?) est des « fenêtres » en forme de croix régulière sont visibles. Il y aurait eu des momies dans cette série de maisons (il y a deux séries de maisons à observer), c’est pourquoi on l’appelle le mausolée de Revash (mausoleos de Revash). La grande majorité des sites archéologiques touristiques chachapoyas semblent être des nécropoles ; pour un peuple croyant en l’immortalité, leurs cimetières leurs auront permis d’accéder à leur souhait. Revash est à mon avis intéressant, mais la distance entre les mausolées et vous-même rend difficile d’apprécier la puissance du lieu. Si vous êtes seuls, il existe une porte en bois à la gauche du mausolées (suivez les escaliers qui montent juste avant le mausolée) par-dessus laquelle vous pouvez passez si vous n’avez pas peur que tout s’effondre et vous avec. Inutile de le préciser, l’exercice peut s’avérer mortel.

Pour se rendre à Revash, cela peut être compliqué. La première partie, vous la connaissez déjà, direction au terminal terrestre de Chachapoyas. La destination sera Yerbabuena (direction Leymebamba), vous prendra moins d’une heure et vous coûtera 5 soles. Une fois à Yerbabuena… tout dépendra de votre chance. Votre objectif est d’attendre le village de San Bartolo ; il semble est facile de partir en combis (5 soles), sauf le dimanche. Les autres jours, il y en a deux, à 9h et à une autre heure qu’il m’a été impossible de confirmer. Cela semble de toute façon très aléatoire ; demandez aux locaux de vous aider, mais assurez-vous qu’ils sont du village. Il y a une certaine immigration de la région environnante vers Yerbabuena, fuyez les conseils de ceux qui ne sont pas du coin. Comme souvent en Amérique Latine, on ne dit pas que l’on ne sait pas, on invente une histoire ! Vous pouvez également vous rendre à pieds à San Bartolo, mais le dénivelé est assez conséquent. Enfin, vous avez l’option classique du mototaxi, il vous en coûtera 50 soles bien négociés. Arrivé à San Bartolo, le prix de la visite est de 10 soles (on vous demandera le ticket à l’entrée du site), une petite marche de 2 km environ sur une route presque entièrement pavée pour parvenir au site, et le tour est joué !

5. Le musée de Leymebamba ne contient pas que des momies, mais il faut reconnaître que les momies sont exceptionnelles. Elles ont été retrouvées sur le lac des condors, un lieu magnifique mais très difficile d’accès. Quelques locaux ou des voleurs déguisés en touristes pillaient régulièrement le lieu; lorsque l’opération de sauvetage a pu être réalisé, financée par l’Autriche, la Finlande, l’Italie et les Etats-Unis, les trésors de la lagune ont été déplacés dans ce musée. Poteries, sarcophages (ils m’ont l’air faux!), momies, quipus (ces cordes avec des noeuds codés, proche d’une langue écrite), objets quotidiens ont été rapatriés en lieu sûr. Le musée a ouvert en 2000.

Pour se rendre à Leymebamba, vous prenez un combi jusqu’à Leymebamba (10 soles), puis vous marchez 2 ou 3 kilomètres, ou vous prenez un mototaxi pour 5-7 soles. L’entrée du musée est de 15 soles.

On s’active: A Leymebamba, on marche


6. Pour les aventureux : Congona, Molinete, Cataneo Ce que vous permet de réaliser la région Chachapoyas reste relativement invraisemblable : partez à l’aventure très loin des circuits touristiques, risquez de vous perdre, voyez des ruines que très peu de gens ont déjà vues. Congona est relativement connue, Catanea et Molinete sont presque des légendes oubliées : beaucoup de locaux vous disent les connaître, y être allés, mais personne ne saura vous expliquer comment vous y rendre. Pourtant, si vous avez du plaisir à vous promener dans des ruines oubliées des hommes et des dieux, où la nature reprend ses droits et met à mal ce qui fût construit par l’homme pré-inca, cette balade pas si difficile est faite pour vous !

Tout commencera ici encore à Leymebamba. Pour se rendre à Leymebamba depuis Chachapoyas, vous prenez un combi jusqu’à Leymebamba (10 soles), puis vous partez en direction de la Congona. Le plus simple est de prendre un mototaxi jusqu’au hameau la Fila (15 soles). De là, vous suivez la seule route principale sur deux kilomètres (les locaux vous diront qu’arrivé aux poteaux électriques, vous pouvez prendre à gauche; je ne l’ai pas fait, j’ai suivi tout droit). La seule difficulté pour Congona, c’est qu’à un certain moment vous arriverez à une bifurcation où deux chemins partent en sens opposés à 180 degrés, c’est après une petite montée. Prenez à gauche. Ou vous pouvez suivre aveuglément maps.me. Pour ma part, je m’étais vaguement aidé du blog thebackpackersway (thanks to her). Vous devriez arriver à la Congona en un peu moins d’1h30 depuis la Fila. L’entrée est une porte en forme de pi (lettre grecque) avec une flèche rouge sur la droite de la porte. Ce n’est pas juste ces bouts de bois qui empêchent les gens de passer vers des chemins, il y en a plusieurs sur le chemin dont un qui contient une couleure rouge effacée, ne vous faites pas avoir. Vous serez certainement seul durant tout le trajet. A Congona on vous demandera peut-être 10 soles, si la vieille dame, propriétaire du lieu, est dans les environs. Elle est pauvre comme Job et essaie avec son mari de maintenir le « chemin » vers la Congona (ouais, pas extrêmement bien réussi). Une fois visité la Congona (j’y suis rrsté plus d’une heure), la véritable aventure commence car vous serez sans parachute ni aide pour rejoindre Molinete et Cataneo ! Le chemin que j’ai emprunté, à l’instinct, est relativement simple. Peu avant d’arriver à la Congona et d’arriver à cette porte, un chemin continue en descendant. Suivez-le. Suivez constamment le chemin principal. Puis vous arriverez, après une marche d’au moins une heure, vers un second pic (cerro) où quelques fermiers habitent. Cataneo, que je soupçonne d’être joint à Molinete (ce serait juste deux parties du même site, mais impossible d’obtenir des informations fiables), vous attends sous la jungle. Il reste moins impressionnant que Congona.

Être parmi les premiers à voir des sites, c’est grisant

7. Pour les très aventureux : Guishoc, Purumacho Là je vais vous parler d’un lieu à réserver aux aventuriers et archéologues en herbe. Selon Carlos, le professeur du hameau San Francisco de Tintin depuis 18 ans, j’ai été le premier étranger à venir visiter ce lieu. Et, il faut avouer, le frisson vient du fait de découvrir des récipients, des os et des crânes, plus que de la beauté des sites eux-mêmes. Le trio Congona, Molinete, Cataneo ou le sarcophage du Tigre sont bien plus impressionants. Mais ils sont plus facile d’accès, mieux protégés, et donc… moins aventureux ! Je partage ces informations en espérant que les lecteurs seront des touristes responsables, ne voleront ni n’abîmeront ces trésors de l’humanité, permettant ainsi à d’autres d’être grisés par l’aventure. Car aucuns de ces lieux ne figure sur internet (faites une recherche google !) ou googlemaps, y compris les deux que je n’ai pas visité et qui se visitent aussi depuis Tintin (Corderopunta et Campanauro). Apprêtez-vous à une expérience authentique, où vous vivez dans un hameau et mangez ce que l’on vous donne. Je déconseille de camper à l’extérieur du village ou de vous isoler, vous perderiez de belles rencontres avec les locaux ! Il n’y a pas que les ruines dans la vie.

Je partage la véritable carte au trésor découverte à Ravesh. Tout commença par celle-ci. Je pensais, en voyant cette carte, que les lieux autour de San Francisco de Tintin seraient plus visités. Après tout, une carte était imprimée, non ? Eh bien non. Pour se rendre à San Francisco de Tintin, des combis partent tous les jours à 13h de Chachapoyas (12 soles). Ou plus aventurier, partez depuis le nouveau pont avant Yerbabuena (en venant depuis Leymebamba) et marchez 6 kilomètres jusqu’au village. Lorsque vous arrivez à Tintin, les choses se compliquent : où dormir, où manger ? Demandez aux habitants. Ils sont austères et assez réservés, comme tout montagnards. Mais ils vous aideront. Certainement qu’ils vous redirigeront vers le professeur Carlos (le « profe »), et qu’il vous hébergera. Et comme on est au Pérou, on vous demandera un pécule certainement (j’ai payé 45 soles pour deux nuits et tous les repas sur deux jours). Il est certainement possible de ne rien payer.
Pour admirer Purumacho, qui consiste en un village perdu envahit par la jungle (à l’image de la Congona ou Cataneo), vous partez vers le nord-ouest depuis Tintin. Puis vous suivez le chemin principal jusqu’à arriver à une petite lagune. Depuis la lagune, vous partez direction de la forêt droit devant (il paraît que sur la droite il existe aussi des ruines, mais je n’ai pas vérifié). Dans la jungle, de nombreux monuments écroulés, attention aux ronces, aux horties, et aux trous invisibles. Il y a de nombreux os humains, et un bâtiment avec les fameuses formes géométriques chachapoyas. Purumacho me semble plus anciens que d’autres sites. Les pierres des bâtiments sont plus grandes, moins bien ajustées, et je me suis demandé si ce village ne serait pas plus ancien que d’autres…
Guishoc est facile à trouver. Une fois que l’on sait de quoi il s’agit et la route à emprunter. Guishoc est un mausolée à flanc de montagne, qui se trouve à l’est de Tintin. Vous suivez la route qui descend en direction de Yerbabuena, prenez les différents « raccourcis » (l’ancienne route, plus rude, entre Yerbabuena et Tintin) jusqu’à arriver à une maison avec le toit en tôle brillant. C’est une vingtaine de minutes de descente environ. Quelques mètres avant d’arriver à cette maison, il y a un petit chemin qui part dans la vallée sur la droite (donc à l’est). Vous le suivez durant 1 heure environ, tout dépend de votre forme physique. Si vous rencontrez des locaux, demandez « las ruinas de Guicho » (c’est leur façon de prononcer). Sinon, je vous souhaite un peu de chance, car le chemin n’est pas compliqué, mais il y a de nombreuses intersections. Votre objectif est d’arriver derrière la montagne, où les mausolées trônent dans toute leur splendeur. Je n’y suis arrivé qu’après 5-6h de marche, avec toutes les fois où je me suis trompé. Je n’ai pas réussi à trouver un chemin pour traverser la petite forêt (de ronces !) aux pieds des mausolées. Et surtout, ensuite il faut trouver le moyen de monter cette paroi jusqu’aux mausolées. Vos capacités de grimpe à mains nues vous permetteront peut-être d’aller là où je n’ai pas pu aller! J’ai tenté d’uploadé ma route sur maps.me, j’espère qu’elle sera utile.
Si vous parvenez à visiter Guishoc de près, ou vous allez voir Corderopunta et Campanauro, partagez vos informations ici !

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